Subjectivisme des croyances historiques, religieuses, de sens commun etc.

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ChristianK
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Subjectivisme des croyances historiques, religieuses, de sens commun etc.

Message non lu par ChristianK » mar. 02 janv. 2018, 23:37

Si vous les les combattiez efficacement personne ne croirait en Dieu, puisque sont existence relève de la croyance et non du fait. Le simple fait que vous croyez est une preuve incontestable de votre subjectivité. Et il ne faut pas mettre au même rang toutes les croyances, il y a celles qu'on peut justifier avec la matière et celle dont la motivation est essentiellement due au besoin maladive de réponse dont nous, les hommes, faisons l'objet.
Non, justement, toute croyance de toute nature peut être passionnée et être influencée par la subjectivité. La philosophie morale n'est pas une affaire de matière et la subjectivité y joue. La croyance en l'héroisime de Moulin chez les Francais est subjective et aussi objective etc.
Donc l'argument que la subjectivité est parfois présente ne prouve aucunement l'absence d'objectivité aussi. Un argument objectif de Spinoza ou Kant est indépendant de la subjectivité intéressée de Spinoza.
Idem pour la crédibilité objective d'un locuteur.



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C'est votre subjectivisme qui dit que l'intérêt implique subjectvité et c'est une règle générale, qui atteint donc l'incroyance. (comme je ne suis pas subjectiviste, je ne dis pas réellement la chose)
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Donc, en suivant votre logique, vous croyez pas aux enseignements du Coran parce que vous avez peur que la charia s'abatte sur vous. Idem pour toutes les autres religions. Vous voyez bien, ce raisonnement de la non-croyance motivée par une intérêt personnel à l'incroyance est proprement fallacieux, il suffit de vous mettre face aux dévots d'une autre religion pour que vous vous aperceviez par vous même l'absurdité d'un tel argument, car il est évident que vous ne craignez point les enseignement du coran ou du moins que la peur du châtiment motive votre incroyance.
Absolument pas car je ne suis pas subjectiviste!! C'est en partant de votre subjectivisme général (un intérêt implique subjectivité) qu'on arrive à la conclusion que l'incroyance va être forcément subjective, puisqu'elle a un intérêt.

Oui mais la conclusion l'histoire est subjective va plus loin si elle implique non objective. Elle est d'abord objective, avec des éléments subjectifs qu'on cherche à combattre, elle se gendarme contre.
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Il y a un parfum général, à l'école on nous apprend que les français étaient des héros résistants, on nous apprend pas comment on a fini par sous traiter du matos de guerre pour les allemands dans nos usines (comme Renault p.x). Il n'y absolument rien d'objectif dans l'histoire quand elle sort de la bouche des hommes, la seule chose d'objective c'est les faits qui parlent d'eux-mêmes.
Donc le subjectivisme sera partout ou il y a un intérêt, pas juste en religion, et l'incroyance sera subjective.

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ChristianK
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Re: Subjectivisme des croyances historiques, religieuses, de sens commun etc.

Message non lu par ChristianK » mar. 23 janv. 2018, 22:19


Me concernant, c'est surtout le passage ou je vous parle des Kim, j'ai passé quelques paragraphes à essayer de vous expliquer que la naissance de Kim Jong-il a été portée au rang de légende mystique, comme jésus, et vous me répondez dans une totale indifférence que "dans ce cas ils ne sont pas vraiment communistes. Et il faudrait qu'il disent que Kim est fils de Dieu..." Cette réponse est juste incompréhensible, je veux dire bien sur qu'ils sont communistes, bien sur que leur leader est adulé comme un Dieu est que la dynastie des Kim fait l'objet de contes et légendes d'ordre mystique.
--Oui, ca me laisse indifférent car ca veut dire: ils ont des croyances politiques qui ressemblent à des croyances religieuses. Le point c'est qu'ils sont athées et irréligieux au sens communiste. Donc ils ont incroyants en ce sens précis. Donc l'incroyance (en ce sens ) est relative à la culture. Le relativisme concerne donc l'incroyance.







Malheureusement ce n'est pas les seuls exemples que j'ai en stock, il y a celui où j'évoque manque d’impartialité des historiens qui ont tendance à enjoliver l'histoire d'une manière qui met en valeur leur pays. Et la seule chose que vous me répondez c'est "Donc le subjectivisme sera partout" en éludant absolument tout mon texte, alors que quelques pages plus tôt vous me souteniez farouchement le contraire, en me disant que vous pouviez parfaitement croire en Dieu de manière objective.
bien sur, c'est un type d'argument ad hominem (par opposition à ad rem, sur la chose) qui prend la prémisse adverse comme supposition: je ne suis pas subjectiviste, mais si on suppose qu'on l'est on arrive à la conclusion que le subjectivisme sera partout et pas seulement en religion.
1 vous refusez d’admettre que votre croyance est subjective si j'admets pas que l’incroyance est elle aussi conditionnée par le subjectivisme. Dans le cas contraire, si je vous dit que l'incroyance est objective, vous refusez d’admettre que la croyance soit subjective, elle doit être elle aussi objective.
2 si j'admets que mon refus de foi est subjectif, alors là seulement vous arguez que tout l'est, que mon incroyance et votre croyance sont au même niveau.
exactement. Avec une nuance: certaines croyances pêuvent être subjectives, ce n'est pas exclu, faut voir au cas par cas. Ce qui est fragile (ou insignifiant) c'est une subjectivisme général (sur histoire, religion, philo morale etc.)

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