dreex a écrit : ↑sam. 26 mai 2018, 23:27
quote=ChristianK
un impuissant ne croit pas (agnostique) et pourtant il n'est pas athée, autrement athéisme et agnosticisme seront exactement la même chose.
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Justement, beaucoup d'athées se disent athée ET agnostique = qui ne croit pas en Dieu car il n'a pas de raison suffisante d'y croire, mais qui n'affirme pas pour autant sa non-existence.
Formulation confuse. S'ils ne croient pas P (Dieu existe) et ne croient pas non P (Dieu n'existe pas) ils ne peuvent ête athées. En fait ne pas croire que Dieu n'existe pas c'est être théiste faible, car si ne pas croire que Dieu existe est athée, ne pas croire qu'il n'existe pas (seulement, sans rien dire d'autre) devra être théiste,.
Ce qu'on veut dire c'est qu'on ne sait pas que Dieu n'existe pas (agnostique de savoir) mais qu'on le croit (athée de croyance). il est nécessaire d'avoir une affirmation d'inexistence. Avec la fomulation ci haut on va être obligé d'avoir des agnostiques agnostiques (qui savent pas et suspendent leur croyance en plus)
Personnellement, je suis athée au sens fort du mot, car j'estime avoir assez de preuve objectives de la non existence du Dieu des Chrétiens. En revanche, je suis agnostique du Déisme. Car je n'ai pas de raison suffisante. Pour ce qui est des preuves, ce ne sont que des preuves empiriques résultants des observations des préceptes Chrétiens, rien de fondamentalement indiscutable. (par exemple l'étude sur les prières ou la preuve statistique qu'il n'y pas plus de miraculés Chrétiens de de miraculés en général, ce genre de chose).
Ce ne sont pas des preuves démonstratives mais des fondements pour votre croyance. D"ailleurs elles sont un bon exemple de ce qu'on entend par indices, dans un sens ou l'autre.
Ce n"est pas une bonne idée de dire je suis athée du Dieu chrétien mais théiste du Dieu musulman ou du Dieu de Spinoza. Car on dirait je suis un musulman athée. Etre athée doit concerner tout Dieu de toute nature. Car la différence ne concernepas l'existence d'un Dieu mais de ses propriétés. POur caricaturer:
Dieu de Descartes (déisme): Propriétés ABC
Chrétien: ABCDEF
Musulman: ABCDE
omicron a écrit : ↑dim. 27 mai 2018, 1:27
ChristianK
Vous parlez de doute, de scepticisme, de négation, tous termes négatifs que je récuse. Alors, je vais tenter de faire part de mon positionnement de la manière la plus positive et la plus simple possible :
Je suis ouvert à toute éventualité concernant la réalité qui me saute aux yeux et à laquelle j'appartiens, que ce soit relativement à l'origine de cette réalité, à son état indubitablement violent et corruptible ou bien encore au devenir de cette réalité ainsi qu'au mien.
Etant ouvert, j'écoute toute (pro)position, qu'elle émane de croyants, de théistes, de déistes, d'athées, d'agnostiques, d'animistes, que sais-je encore....
Pour finir, j'aime la notion de
doute oscillant utilisée par Raymond Aron dans un autre topic.
Si vous vous bornez à être ouvert et ne pas savoir ni croire à titre purement subjectif , sans avancer plus, du genre "il est impossible de savoir, ou on ne sait pas", c'est agnostique subjectif. Ok , mais ca n'a pas de valeur objective, c'est comme un silence.
dreex a écrit : ↑lun. 28 mai 2018, 13:38
Oui, comme les Licornes rose invisibles. Personne ne peut prouver qu'elles n'existent pas.
Faux. Rien ne peut être invisible par nature et coloré, c'est un cercle carré.
L'évolutionnisme est une hérésie
ridicule ignorance crasse. Pie XII le nie dès 1951.
omicron a écrit : ↑mar. 29 mai 2018, 9:12
Comme j'ai soixante ans, né en 1957, j'ai eu droit à un catéchisme que je qualifierais de "pré-Vatican II", encore bien empreint de cette morale que vous qualifiez de bourgeoise pour dédouaner facilement le christianisme. Un catéchisme confit d'interdits et de préceptes tous estampillés "chrétiens". L'aggiornamento n'était encore qu'en train de prendre forme au Vatican, pendant que moi, à 8/10 ans, j'étais encore sous l'ancien régime. Je vous assure que ce catholicisme qui était encore au commande quelques temps après guerre sentait le XIXè siècle, les Lumières n'étaient pour lui qu'une abomination, une manifestation de l'orgueil humain.
Jean XXIII Paul VI sont heureusement passés par là pour secouer le mammouth.
La perception des interdits excessifs (les péchés) vient dela relizion (pasto) cucu de 1970, zoie et partaze, sous influence évidemment consumériste. Les interdits de tous les vices (injustice, lacheté, intempérance, imprudence, pour prendre les contrares des vertus cardinales) n'ont rien à voir avec la bourgeoisie et au contraire, si celle-ci les a adoptés c'est à son honneur. Ca vient d'Aristote, et du bon sens, pas de la bourgeoisie.
Jean XXIII n'avait rien à voir avec la pasto cucu et Paul VI a promulgué Humanae Vitae.
omicron a écrit : ↑mer. 30 mai 2018, 10:58
- Même si on accepte l'idée que le christianisme est à l'origine de cette étonnante épopée créatrice, est-ce que ça fait de ce message un message divin, LE seul, LE vrai, L'unique ? De quel droit, avec quelle logique faire ce saut qualitatif ?
ce ne peut être qu'un indice parmi de nombreux autres. Isolé, à lui tout seul, il ne fait pas faire ce saut.
omicron a écrit : ↑mer. 30 mai 2018, 13:35
Je crains que vous ne vouliez pas voir les objections que nous faisons, Nevermind et moi, au constat un peu énamouré que vous dressez.
- L'amour chrétien dans l'Inquisition, vous le voyez où ?
- La subordination violente des peuples dans l'accompagnement de la colonisation, c'est où dans l'Evangile ?
- La charité chrétienne, elle est où dans le phénomène des indulgences qui a vu la chrétienté se déchirer violemment en deux camps encore opposés ? Un christianisme proclamant
hors de l'Eglise, point de salut, l'autre affirmant
Sola scriptura, sola fide.
L'inquisition visait la justice, pas l'amour. Idem pourla prison.
la colonisation est affaire civile d'abord.
les indulgences font partie dela charité et elles existent encore! Leur rejet peut provoquer déchirement, c'est vrai de toute doctrine. La notion de justice naturelle déchire bien plus, rejetée par les injustes.
Bien sur que hors (volontairement) de Dieu point de salut divin, par définition!
nevermind7 a écrit : ↑mer. 30 mai 2018, 18:03
Kant a déjà réfuté ces arguments dans sa critique de la raison pure. On l’apprenait en cours de philo.
Mais Hegel y est en un sens revenu très vite, avec un Esprit absolu à saveur assez Spinoziste...
La critique de Kant n'est valide qu'en un certain contexte restreint... on serait tenté de dire kantien...
dreex a écrit : ↑lun. 28 mai 2018, 13:38
Et s'il est vrai qu'on ne peut prouver l'inexistence de Dieu. On peut en revanche prouver la fausseté d'une partie de ces préceptes par des méthodes scientifiques rationnelles.
un précepte est une obligation morale, comme en philo morale. Aucune science empirique, en restant strictement empirique, ne peut réfuter une morale normative. D'autre part Sartre (le seul semble t til) avance des démonstrations pour l'inexistence de Dieu.
je pourrais arguer que c'est normal qu'on ne voit pas les licornes rose invisibles puisque justement c'est des licornes magiques qui ont la propriété d'être invisibles. Comme quand vous dite que Dieu est par définition tout puissant, et qu'il est donc normal qu'on ne puisse pas le voir, c'est du pareil au même.
non. une licorne est un cheval cornu et ce type d'être nepeut être invisible par nature. Dieu est immatériel donc non sensible (ce n'est pas la puissance qui joue ici). Si on voyait Dieu il n'existerait pas car ce ne serait pas lui...
http://www.cite-catholique.org/viewtopi ... 18&t=43251