Le sectarisme des milieux catholiques

« Dieu leur donnera peut-être de se convertir et de connaître la vérité. » (2Tm 2.25)
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Héraclius
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Re: Le sectarisme des milieux catholiques

Message non lu par Héraclius » dim. 23 juil. 2017, 17:02

Re-bienvenu, cher Anti-Obscurantisme !

Ensuite merci de m'avoir affublé de ce joli titre de "Barbarus", cela sonne très bien à mes oreilles.
Vous êtes un “barbarus" parce que vous êtes un invité non-inscrit, pas parce qu’on vous a fait un joli nom juste pour coller à votre barbarie intellectuelle. :p

Je serais toujours curieux que ce cher Héraclius me donne les preuves de l'existence de Dieu, si vraiment il les détient.
Les preuves de l’existence de Dieu ne sont évidemment pas des preuves scientifiques, puisque l’idée de Dieu n’est pas dans le champ des sciences expérimentales. Personne ne pourrait fournir, donc, un preuve de cette sorte. Dieu, dans la conception catholique, n’est en effet pas un étant dans l’univers, pas un être tout puissant qui s’ajouterait à la sommes des “choses” présentent dans notre monde.

Les “preuves” dont nous parlons sont philosophiques à proprement parler. Elles sont de différentes sortes et sont complémentaires les unes des autres. Certaines démontrent l’existence de Dieu - ou plus exactement, approchent Dieu à la lumière de la raison naturelle. D’autres mettent en lumière la rationalité de l’acte de foi en un créateur, indépendamment de son existence.


Je vais évoquer un seul de ces arguments par souci de concision, qu'on nomme parfois "argument cosmologique".


Cet argument remonte, dans sa forme la plus ancienne, à Aristote. Ce qui montre bien, en soi, qu’on peut parfaitement y parvenir rationnellement sans le moindre usage d’une quelconque foi religieuse. L’argument n’en est pas vraiment un parce qu’il part d’un état de fait présent dans le monde, pas du désir de démontrer l’existence de Dieu. Il part ainsi du fait qu’il existe du mouvement dans le monde, au sens que le mot a pour Aristote - c’est à dire quelque chose qui correspond grossièrement à ce que nous appelons énergie. Il constate que le mouvement ne peut pas remonter à l’infini dans une perpétuelle chaîne causale, et conclut donc à l’existence d’un premier moteur immobile à l’origine du mouvement.

Prenons un image concrète. Imaginez une horloge à rouage. Vous voyez une horloge avec une longue chaîne de rouages qui s'en échappe vers l'horizon. Chaque rouage transmet un mouvement au suivant, jusqu'à l'horloge -qui fonctionne donc, indique l'heure.

Il est évident, dans ce cadre, que vous allez postuler qu'à un moment, au loin, la chaîne s'arrête avec un moteur, un système qui produit du mouvement. Parce qu'en soit, chaque rouage ne peut pas créer de mouvement, seulement le transmettre. Donc postuler que les rouage s'enchaînent à l'infini ne peut pas expliquer l'existence du mouvement qui donne vie à l'horloge. Parce que chaque rouage en soi est inerte. Une infinité d'objets inertes est incapable d'expliquer le mouvement.

Aristote, lui applique ce raisonnement simple à l’ensemble de l’univers. Il constate l’existence de transmetteurs de mouvements en chaîne en action dans le monde, et cela seul conduit à postuler qu’il faut un être lui-même non mû à l’origine du mouvement.


L’argument d’Aristote est assez simpliste, et la version la plus commentée dans l’histoire de l’argument cosmologique, c’est un raisonnement qui, grossièrement, transpose à la catégorie philosophique de l’être la réflexion d’Aristote par le mouvement. Je vous en donne vite fait une version (c'est la mienne et pas celle d'un vrai philosophe, elle vaut ce qu'elle vaut, mais on y lit l'argument je crois).

P1 : Il y a des êtres contingents.
P2 : Un être contingent ne contenant pas sa propre nécessité, il la tire toujours d'un autre être.
P3 : Il est impossible qu'il n'y ait que des êtres contingents, sous peine de régression à infinie des raisons d'êtres.
P4 : Il y a donc un être nécessaire, que ne tire pas sa nécessité d'un autre être.
P5 : Puisqu'il y a des êtres contingents dans l'Univers, l'Univers est donc par définition contingent.
P6 : L'Univers étant contingent, l'être nécessaire en est distinct.
Conclusion (par P4 et P6) : Il y a donc un être nécessaire, qui donne l'existence aux êtres contingents de l'Univers, et distinct de celui-ci.

Cette version est une conception plutôt thomiste de l’argument - encore que je n’ai aucune prétention à bien formuler l’argument de Thomas d’Aquin. Elle part du constat de la contingence de l’être. Un argument au demeurant très similaire, celui de Leibniz, part plutôt de la question “pourquoi y a t’il quelque chose plutôt que rien” en lui appliquant le principe de raison suffisante. Puisque les êtres dont nous constatons l’existence sont contingents, et donc incapable de répondre à la question posée par Leibniz dans les termes du principe de raison, Leibniz conclut qu’il doit exister un être nécessaire indépendant du monde.

Quelques définitions grossières pour comprendre :

Un être contingent est un être qui tire sa raison d'être d'un être extérieur à lui-même. Exemple : vous et moi, nous sommes contingents, parce que nous sommes causés par des forces extérieures à nous. Nous dépendons de nos parents pour notre existence. Pareil pour un cailloux ; tel cailloux aurait pu ne pas exister, si il n'avait pas émergé de tel volcan à tel moment. Pareil pour un arbre, qui dépend de ses nutriments ; pareil pour les gobelets en plastique, pour tout ce qui n'a pas existé et ce qui peut cesser d'exister. Pareil pour les atomes, etc…

Un être nécessaire est un être qui n'est pas contingent.

L'Univers est l'ensemble des étants.


C'est cet être nécessaire, pur acte d'être, parfaitement simple, source existentielle des étants, que nous appelons Dieu.


Bref, c’est une question assez complexe et je n’ai nullement la prétention de la résumer en trois phrases. Mais j’espère que cela vous donne une idée de la chose.



Je suis un peu déçu que vous n’avez pas eu une phrase ou deux sur mes quelques réflexions historiques sur les grossiers clichés que vous aviez énoncés.

Et maintenant, je voudrais vous exposer ma "foi" à moi, sachez que je suis un adepte de L'Église de Satan fondé par Anton LaVey (paix à son âme) en 1966.
Là je sens que l'opinion que vous avez à mon égard va radicalement changer, j'entends de là les prêches et les conclusions hâtives... mais remettons les choses dans leurs contexte.
Le Satanisme LaVeyien, est non-déiste, je ne crois pas en un Dieu, ni même au Diable, je crois à un code philosophique simple qui me permet de vivre pleinement en tant qu'être humain, sans pour autant me plier au forces invisibles (choses que l'Ordre du Trapèze ou Conseil des Neufs rejettent fermement, L'Église de Satan est basé sur des fondements rationnels et non des élucubrations spirituelles)
J’ai une vague idée de ce qu’est le satanisme LaVeyien et je m’amuse de vous voir contraster nos valeurs spirituelles, nécessairement absurdes, de vos valeurs pseudo-rationalistes, basée, bien sûr, sur la seule raison.

Décréter des valeurs par soi-même est parfaitement absurde, parce que jusqu’à preuve du contraire, l’idée de valeur ou d’éthique ne sont ni accessibles par la déduction, ni par l’induction.

Vous posez par exemple, que l’hédonisme, la recherche du plaisir pour lui-même, est supérieure à l’amour chrétien, qui consiste à se donner soi-même entièrement à l’Autre, soit Dieu et le prochain. Moi je peux expliquer pourquoi ma démarche est raisonnable : en effet, je crois qu’elle provient d’une révélation, celle de Jésus qui était Dieu, et je peux donner des raisons par rapport au fait que cette révélation est crédible, qu’il est rationnelle de lui accorder l’acte de foi.

Mais vous ? Puisque vous rejetez l’idée de législateur céleste, comment déduisez vous des valeurs auxquelles vous accordez une forme d’objectivité ? Dostojevski le disait déjà “Si Dieu n’existe pas, tout est permis” ; c’est à dire, si Dieu n’existe pas, il est impossible de constituer le moindre code moral, la moindre éthique, la moindre idée de raison d’agir d’une manière qui soit bonne.

Nietzsche l’avait au demeurant fort bien compris, et il méprisait plus encore les athées de son temps qui prétendaient pouvoir fonder quelque éthique que ce soit sans Dieu, que les croyants eux-mêmes. Ce qui n’est pas peu dire, vu la détestation qu’il éprouvait pour la “race des théologiens” (ça, c’est nous). D’où le fait que toute sa philosophie est profondément subjectiviste et complètement amorale.
L'Église de Satan ne sollicite personne, j'ai eu occasion de la rejoindre lors d'un voyage au USA, j'ai été reçu par un Magister tout à fait aimable qui m'a décrit les différentes facettes de cette organisation, séduit par l'idéologie du Satanisme LaVeyien, j'ai passé un entretien dont je tiendrais le contenu secret, à la suite duquel j'ai été reconnu apte à rejoindre L'Église de Satan, après avoir payé ma cotisation (ce n'est pas si différent de la quête à la seule différence qu'on ne paye qu'une fois) et ainsi reçu la carte rouge prouvant mon appartenance à L'Église.
Waaaaouh. Trop génial.

Comme quoi, même l’homme sans religion est si tenaillée par l’idée du sacré que faute de religion, il s’en invente une, fut-elle athée.

Les neuf affirmations sataniques
1 Satan représente l'indulgence, plutôt que l'abstinence.
2 Satan représente l'existence vitale, et non des promesses spirituelles irréalistes.
3 Satan représente la sagesse immaculée, au lieu de l'hypocrisie dans laquelle se complaisent les hommes.
4 Satan représente la bonté pour ceux qui la méritent, au lieu de la prodigalité gaspillée pour des ingrats.
5 Satan représente la vengeance, plutôt que le pardon.
6 Satan représente la responsabilité à ceux qui savent l'assumer, plutôt que de se soucier des vampires psychiques.
7 Satan représente l'homme simplement comme un animal parmi tant d'autres, parfois mieux, souvent pire que ceux qui marchent à quatre pattes, qui, grâce à son prétendu « développement intellectuel et spirituel, » est devenu le plus vicieux de tous les animaux.
8 Satan représente les prétendus péchés, puisque ceux-ci mènent à la gratification physique, mentale, ou émotionnelle.
9 Satan est le meilleur ami que les églises aient eu, puisqu'il les a maintenues en affaires depuis si longtemps.

La neuvième est ma préféré, tout ceci pour vous dire que pour ceux qui espérer me voir changer d'avis et peut-être m'intéresser au Christ... eh bien non ! J'ai déjà un combat à mener, un combat pour que l'être humain puisse devenir meilleure et cela passe par la destruction de toutes formes d'obscurantisme spirituel et de fanatisme religieux, je crois en l'humain et uniquement en lui, pas en un recueil de contes écrits par d'obscures prophètes aliénés ! Je veux que le genre humain se rende compte de ses erreurs et s'en libère ! Voilà mon combat et je n'abandonnerais pas ! J'espère d'ailleurs que le Conseil des Neufs réussira bientôt à faire reconnaître le Satanisme LaVeyien comme religion officiel en France et ainsi pouvoir construire des églises dans le pays de Molière, mais pas des églises où l'on priera pour un grand vieillard céleste, mais des églises qui serons des lieux d'échanges et de débats constructifs et non pollué par des stupidités spirituelles !
Eh bé. Tant de conviction et de foi de la part d’un homme détaché de la triste folie des fanatiques religieux que nous sommes…

Je vais vous donner un petit conseil pour l’accomplissement de votre “mission sacrée”. Vouloir dénoncer les religions, leur obscurantisme, leur irrationalité… Pourquoi pas. Mais vous ne croyez pas qu’avoir le minimum syndical de connaissance sur ce que vous prétendez dénoncer n’aiderait pas au moins un peu à en démontrer l’inanité ? Si vous croyez que vous convaincrez qui que ce soit avec vos grandes phrases emplies d’inspiration grandiloquente et de clichés démontrant une remarquable ignorance de ce dont vous parlez, je suis désolé de vous dire que vous ne risquez pas de faire beaucoup de convertis. C’est un peu comme si moi je débarquais sur un forum athée en clamant haut et fort “les athées sont tous stupides parce que c’est au nom de l’athéisme d’état qu’on a massacré des milliers de gens dans un grand nombre de régimes au cours des derniers siècles (la Terreur, Staliene, Pol Pot et tout et tout” avant de balancer une grande louange sur la gloire de Dieu qui pourfend les impies - et de conclure, cela va de soi “Héraclius, à vous les studios !”. Je ne crois pas que je serais très convainquant, je sais pas pour vous.


Lorsque l’on prétend démonter les convictions des autres, c’est quand même mieux d’en connaître, et d’en connaître bien, une expression non-caricaturée. On en est est d’autant plus percutant dans ces arguments. Moi-même, certains ouvrages ou positions athées m’ont vraiment remis en cause et fait réfléchir - ils présentaient des arguments construits, informés, non-caricaturaux. Ceux qui se contentaient de trois clichés et d’une morale à deux balles ont rarement tirés de moi plus qu’un sourire parfois un peu méprisant.

Ayez une vague idée de ce que vous prétendez railler et démonter, et revenez nous voir. On aura une vraie conversation. Ou alors, si vous avez de vrai arguments, présentez-les. Pour l’instant j’attends toujours en quoi la connerie de certains géorgiens remet en cause la vérité du Christianisme.


Que Dieu vous garde en son amour,


Héraclius -
''Christus Iesus, cum in forma Dei esset, non rapínam arbitrátus est esse se æquálem Deo, sed semetípsum exinanívit formam servi accípiens, in similitúdinem hóminum factus ; et hábitu invéntus ut homo, humiliávit semetípsum factus oboediens usque ad mortem, mortem autem crucis. Propter quod et Deus illum exaltávit et donávit illi nomen, quod est super omne nomen, ut in nómine Iesu omne genu flectátur cæléstium et terréstrium et infernórum.'' (Epître de Saint Paul aux Philippiens, 2, 7-10)

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Cendrine
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Re: Le sectarisme des milieux catholiques

Message non lu par Cendrine » dim. 23 juil. 2017, 17:32

Bonjour Anti-Obscurantisme, :-D

Encore une fois, rien à ajouter à ce qu'a écrit Héraclius.

Si ce n'est que se faire traiter d'obscurantiste par un suppôt de celui qui hait la lumière ne manque pas de sel.

Je voulais simplement répondre à ce que vous dites en vous adressant à moi :
je ne fait que mettre en lumière le paradoxe de prétendre vouloir le bien de vos semblables, quand vous avez affirmés vous-même avoir un jour vu l'extinction de la race humaine comme une bonne chose
Vous n'avez pas compris mes propos : cette indifférence et même cette détestation de l'espèce humaine que j'en étais venue à concevoir au fil des années, je ne les ressens plus depuis que je suis catholique, et j'insistais dans mon précédent message sur le bonheur que j'en conçois et combien j'en rends grâce à Dieu. Votre phrase :
quant à l'amour que je porterais en moi, j'ai bien peur qu'il se soit tari au fil du temps, tant le comportement de mes semblables n'a fait qu'empirer.
Cette phrase montre à quel point vous souffrez du même mal que celui qui était le mien à cette époque : le néant et la haine, le repli sur vous-même et la peur viscérale. Quand je repense à cette époque, l'œil de mon âme voit la Sainte Vierge Marie écrasant de son pied innocent la tête du dragon, et elle n'y prête même pas attention car pour elle il est vide de toute vraie vie ! C'est le démon auquel vous déclarez prêter un culte et qui ira goûter, au Jour Dernier, le feu son propre néant.

J'espère et prie sincèrement pour votre pauvre âme torturée, et pour que l'enfer terrestre que vous vivez actuellement dans votre sorte d'ivresse de puissance ne se prolonge pas au delà. Notre vie terrestre est bien courte, méfiez-vous...

Bonne route à vous.

:fleur:

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Re: Le sectarisme des milieux catholiques

Message non lu par Teano » dim. 23 juil. 2017, 19:20

Bonjour Anti-Obscurantisme,

Vous auriez pu vous présenter tel que vous êtes, un sataniste laveyien au lieu de dissimuler votre appartenance, cela n'aurait pas changé nos réponses, mais on aurait pu au moins, vous reonnaître le mérité de l'honnêteté et de la franchise
basé sur des textes comme "la Bible" ou "l’Évangile" dont le contenu est trop ancien, modifié ou même basé sur des textes plus anciens et modelés à la sauce Chrétienne pour qu'on puissent y accorder foi.
Je pense plus précisément à la partie de la Bible qui décrit le Déluge et la façon dont Noé construisit l'Arche pour échapper aux flots, cette partie est entièrement pompé sur une partie des Contes de Gilgamesh, qui est un texte écrit à l'époque Sumériennes soit plusieurs siècles avant que soit écrit la première Bible;
Ceci est dans votre message, l'illustration parfaite de l'incohérence du satanisme : comment pouvez-vous dénigrer le texte qui peu ou prou, fonde votre croyance, puisque c'est bien la Bible qui parle de Satan (dans un nombre limité de passages) ? Si la Bible n'est pas digne de confiance, votre croyance ne repose sur rien.


Dans la joie de Marie,

Teano
"« Sous l’abri de ta miséricorde, nous nous réfugions, sainte Mère de Dieu. Ne repousse pas nos prières quand nous sommes dans l’épreuve, mais de tous les dangers, délivre-nous, Vierge glorieuse et bénie »"


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Re: Le sectarisme des milieux catholiques

Message non lu par Anti-Obscurantisme » dim. 23 juil. 2017, 21:27

Je vais devoir de nouveau démontrer les faits:
Héraclius: Vous m'avez démontrer vous-même qu'il n'existait aucune preuve tangible de l'existence de "Dieu" et vous avez essayé de noyer le poisson avec une théorie sur l'univers faite par un philosophe Grec, bref vous vous êtes discrédité tout seul, nous croyons que l'homme peut décider des valeurs qu'il suit de lui-même car il est le fruit d'une longue évolution.
Cendrine: Je ne suis victime d'aucun enfer terrestre, je suis mes propres convictions et je me désole du comportement de mes semblables car ils gâchent leurs vie, cela s'appelle de la compassion très chère.
Teano: Ils n'y a aucune incohérence dans le Satanisme LaVeyien, car nous sommes conscient que "Satan" en tant que démon est une invention mythologique; ce que nous désignions comme "Satan" n'est rien de plus que le nom du code philosophique que nous suivons, ce qui fait que dans le Satanisme LaVeyien "Satan" n'est pas une divinité auquel nous vouons un culte, mais une simple figure philosophique, une sorte de credo appelé ainsi par pur satyrisme.

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Re: Le sectarisme des milieux catholiques

Message non lu par Cinci » dim. 23 juil. 2017, 22:48

Anti-Obscurantisme,
Cinci, pas de profondeur ? Pas de racines ? C'est malheureux ? Allons, allons, vous allez me vexer moi ainsi que ma chère maman, tout les athées ne sont pas dépourvus de racines, c'est faire preuve d'un manque d'ouverture d'esprit d'affirmer une telle chose.
Il s'agissait d'une observation d'ensemble touchant les catholiques d'aujourd'hui. Je ne parlais pas de votre cas personnel.

Un grand nombre de parents ne sont pas intéressés à transmettre la foi. C'était le cas de mes parents également, je serais bien placé pour le savoir. Indifférence? Ignorance de la valeur réelle de la foi chrétienne?

Par ailleurs, le cas est très commun où un catholique décide de se mettre en ménage avec une femme d'une autre religion et du coup décide d'adopter la religion de l'autre en même temps. On ne voit pas souvent l'inverse. Encore, hier, j'échangeais un mot au téléphone avec une amie, et le hasard aura fait fourcher la discussion sur un de ses neveux qui venait de se marier avec une juive, et qui était désireux de se convertir au judaïsme. Et ce n'est pas moi qui aurai aiguillé la conversation sur ce thème.

Pour que le curé de ma paroisse en ait glissé un mot dans son homélie, c'est probablement parce que le fait est assez commun. Le prêtre faisait un parallèle entre le passage de l'Écriture de dimanche dernier et la situation de nos catholiques au Québec. Comment était-il possible que l'Église catholique ait pu passer aussi rapidement d'une situation d'apparente prospérité* à une situation aussi désertique? Comment l'expliquer mieux (même en tenant compte de différents facteurs) que par le fait que la foi chez nos gens aura dû n'être que très superficielle, dépourvue de racines véritables? Il aura suffit que le soleil darde un peu ses rayons, qu'une brise s'amène ... et les pousses se seront déssechées sur pied.

* En 1950, dans l'église où j'étais la semaine dernière, l'église était si bondée le dimanche qu'à la même heure et pour le même office, il fallait recourir au service d'un deuxième prêtre pour dire la messe au sous-sol devant une foule nombreuse.

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Re: Le sectarisme des milieux catholiques

Message non lu par Cinci » dim. 23 juil. 2017, 23:21

Enfin ...

Les milieux catholiques d'aujourd'hui pourraient difficilement passer pour "sectaires". Ce serait plutôt l'inverse. Les catholiques sont extraordinairement accommodants. C'est une bonne chose d'éviter l'intolérance, de ne pas être étroit d'esprit. C'est vrai. Sauf qu'il y a une différence entre l'ouverture aux autres (être charitable) et être indifférent envers sa propre religion et parce qu'on la jugerait sans valeur ou absolument pas meilleure que celle des autres. Dans ce dernier cas, la "tolérance" s'inscrit dans le mépris de sa propre religion et dans le fait que la foi ne se trouve tout simplement pas présente chez les intimés. C'est très facile d'être tolérant quand on ne croit à rien du tout.

;)

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Re: Le sectarisme des milieux catholiques

Message non lu par Héraclius » dim. 23 juil. 2017, 23:26

Cher A-O,
Vous m'avez démontrer vous-même qu'il n'existait aucune preuve tangible de l'existence de "Dieu"
"Tangible" non, parce que on ne peut pas toucher Dieu ; c'est un peu le concept, qu'il soit intangible.

Il n'en demeure pas moins que la métaphysique, par un simple exercice de logique, déduit aisément l'existence d'un être divin au sens philosophique du terme.

Peut-être que vous êtes positiviste, "scientiste", et que vous pensez qu'il n'y a de raison que scientifique... Mais c'est en soi une position philosophique, et une particulièrement faible, je dois dire.
et vous avez essayé de noyer le poisson avec une théorie sur l'univers faite par un philosophe Grec,
Ce n'est pas une "théorie d'un philosophe grec" ; c'est une démonstration philosophique que vous devez accepter ou réfuter.

Aristote n'est que le précurseur de cette réflexion ; les deux autres philosophes que j'ai cité viennent du 13ème et du 17ème siècle. Plus récemment, je peux vous citer une plâtrée de philosophes qui ont menés une réflexion sur cet argument. Au pif, Gilson, Craig, Kenny.

Il s'agit de la conclusion la plus simple à la question "pourquoi y a t'il quelque chose plutôt que rien" ; une question elle-même métaphysique, pas scientifique, puisque elle pose la question de l'être. Si vous avez une idée plus intelligente qu'un être nécessaire, cause première incausée, je vous en prie, expliquez-nous. Si vous avez une explication à l'existence d'être continents sans les expliquer par l'existence nécessaire d'un être non-contigent, j'attend votre argumentaire métaphysique.

Par contre va falloir argumenter en pointant les failles de mon raisonnement et en offrant des arguments établissant une hypothèse plus valide, pas juste nous balancer un sophisme "c'est un vieux grec donc c'est logiquement non-valable".
nous croyons que l'homme peut décider des valeurs qu'il suit de lui-même car il est le fruit d'une longue évolution.
Déjà je ne vois pas ce que le "car" vient faire là. En quoi "être le fruit d'une longue évolution" peut permettre à l'homme d'appréhender des valeurs objectives ?

Ou alors je je trompe et votre affirmation était purement subjectiviste. Mais dans ce cas là il va falloir m'expliquer en quoi votre code moral peut prétendre à une quelconque supériorité sur le notre, puisqu'il n'est que le produit de votre affirmation arbitraire. C'est le concept du subjectivisme ; toute affirmation y est... subjective.

Si vous êtes objectiviste, vous devez démontrer en quoi le code moral que vous nous présentez a quelque validité en dehors du fait que vous l'affirmez. En quoi il est objectif. Bonne chance.


Dieu vous garde. :)


Héraclius -
''Christus Iesus, cum in forma Dei esset, non rapínam arbitrátus est esse se æquálem Deo, sed semetípsum exinanívit formam servi accípiens, in similitúdinem hóminum factus ; et hábitu invéntus ut homo, humiliávit semetípsum factus oboediens usque ad mortem, mortem autem crucis. Propter quod et Deus illum exaltávit et donávit illi nomen, quod est super omne nomen, ut in nómine Iesu omne genu flectátur cæléstium et terréstrium et infernórum.'' (Epître de Saint Paul aux Philippiens, 2, 7-10)

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Re: Le sectarisme des milieux catholiques

Message non lu par Relief » lun. 24 juil. 2017, 3:01

Jim Peebles (prix Craaford d’Astronomie 2005), Robert W. Wilson (Prix Nobel 1978) et John Matters (Prix Nobel 2006) ont postfacé cet ouvrage à la portée de tous.
A lire par tous ceux qui pensent tout savoir de la non existence de Dieu. Mais encore faut-il qu'ils en aient le courage :roule:

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Re: Le sectarisme des milieux catholiques

Message non lu par Cendrine » lun. 24 juil. 2017, 9:03

Bonjour Anti-O,

C'est la dernière fois que j'interviens sur ce fil car il me semble que nous avançons doucement vers le délire et le grand-guignol.

Vous me parlez de "compassion" : très bien, je suis heureuse pour vous (et pour les personnes que vous côtoyez) de constater que vous avez encore quelques notions élémentaires. Le hic c'est que vos 9 affirmations sataniques sont aux antipodes de toute compassion.

Les points 4 et 5 par exemple valent leur pesant de cacahuètes.

Pour faire court, votre conception moderne du "Salut" est ce qui est actuellement en train de régner dans nos sociétés. Soyez bien sûr que Satan règne en maints endroits hic et nunc, pas la peine de venir faire des moulinets de vos petits bras tatoués sur un forum de catholiques, vous avez déjà presque gagné ; le problème c'est que cela ne durera qu'un temps infime au regard de l'éternité de Dieu, et plus vous serez les puissants du plancher des vaches, plus vous aurez du mal à vous dépêtrer de vous-mêmes lors du Jour Dernier.

Sachez qu'en disant cela je ne me réjouis pas de façon malsaine en pensant à votre damnation possible, ni pour vous ni pour le monde que vous nous édifiez jour après jour, mais que je prie pour que la blessure que nous portons tous par la faute d'Adam et Eve, soit non pas toujours plus source de chute mais d'amour éperdu pour notre Seigneur. Puissiez-vous avoir ce bonheur déjà terrestre un jour cher Anti-O.

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Christophe67
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Re: Le sectarisme des milieux catholiques

Message non lu par Christophe67 » lun. 24 juil. 2017, 9:44

Bonjour Anti-Obscurantisme,


Tout d'abord merci pour votre réponse, j'ai cru que nous avions perdu la liaison avec les studios.
Anti-Obscurantisme a écrit :
sam. 22 juil. 2017, 2:55
Je serais toujours curieux que ce cher Héraclius me donne les preuves de l'existence de Dieu, si vraiment il les détient.
La foi est une relation et non une adhésion intellectuelle. Aussi cet argument est fallacieux car si Héraclius était en mesure de vous prouver, comme une expérience, l'existence de Dieu alors il prouverait simplement que Dieu est reproductible, que Dieu est prouvable par une expérience et est donc contingent. Il ne ferait qu'une chose pour le coup, prouver que ce dieu n'est pas Dieu. Comment pourriez-vous pour le coup sortir de ce dilemme ?

Et si cette preuve devait être apportée par le témoignage, c'est comme si sur ce forum (même si l'exemple est bien perfectible), je vous demandais de me prouver que vous aimiez un grand parent décédé. Vous pourriez avancer tous les arguments que vous voulez, si je ne suis pas près à avoir confiance en vous, c'est à dire avoir foi en vous, je pourrais toujours mettre en doute ce que vous dites.

Ce qui fait que sans une confiance mutuelle ce défi n'a aucun sens et ne sers qu'à vous rassurer vous-même.
Anti-Obscurantisme a écrit :
sam. 22 juil. 2017, 2:55
Cristophe67, vous avez fait preuve d'un bel esprit de rhétorique en répondit à la partie où je remerciais ma mère, par un contre-texte axé sur la foi aveugle et le soi-disant "Souhait du Seigneur", qui vous aurez libéré de vos "Chaînes", ce passage m'a, je dois l'avouer,bien fait rire, tant il était paradoxale sur le nombre de clichés sur les athées.
Un cliché ? Vous n'avez pas tout dû lire. Athée je l'ai été pendant 40 ans, et par un choix avisé, après avoir pesé le pour et le contre et avoir partiellement cherché à comprendre les Ecritures. En résultat, un athée respectueux de la foi des autres, même si je ne la comprenais pas, ne serait ce qu'en qualité d'une vertu humaniste de leur part.


Pour le reste cela ne concerne que vous, c'est votre choix si vous choisissez d'être éclairé par le porteur de lumière.Même si vous ne croyez pas en lui, il y a de grandes chances qu'il croit en vous.
Il est d'ailleurs très surprenant d'exposer "votre foi" en quelque chose dans laquelle vous ne croyez pas, mais dans ce que vous qualifiez d' "athéisme", et qui ne l'est pas, on n'est plus à une contradiction prêt :clown:

Et puis quel intérêt de suivre un perdant, point sur lequel les religions monothéistes sont en accord ? Selon mon sens ce serait comme avoir le tiercé gagnant et parier sur le dernier de la course ! A part une réelle volonté de perdre je ne vois pas.

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Christophe67
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Re: Le sectarisme des milieux catholiques

Message non lu par Christophe67 » lun. 24 juil. 2017, 10:22

Teano a écrit : Vous auriez pu vous présenter tel que vous êtes, un sataniste laveyien au lieu de dissimuler votre appartenance, cela n'aurait pas changé nos réponses, mais on aurait pu au moins, vous reonnaître le mérité de l'honnêteté et de la franchise
Bien que cela puisse paraître contradictoire, avancer dans l'obscurité est la preuve de l'absence de la Lumière. Ce qui quelque part confirme ses propos et l'origine de ceux qui le manipulent.
Anti-Obscurantisme a écrit : Je vais devoir de nouveau démontrer les faits:
La modestie typique de l'être "raisonné" à défaut de raisonnable.
Comme à leur habitude ceux qui viennent ne le font pas forcément pour échanger, mais pour "provoquer", "prouver", "imposer" leur vision personnelle et pas forcément plus raisonnable. La négation de la liberté que vous professez en somme.

Et puis croire dans un code philosophique, c'est encore moins que croire dans le concept de table. Comme je sais qu'une table existe, quelle que soit sa forme, je sais que le concept de table, lui, est plus raisonnable; puisque c'est sur le registre de la raison qu'on essaie de nous montrer notre erreur.
Héraclius a écrit : Il n'en demeure pas moins que la métaphysique, par un simple exercice de logique, déduit aisément l'existence d'un être divin au sens philosophique du terme.
En effet, même Voltaire ne pouvait concevoir qu'il n'y est un horloger en voyant cette horlogerie.



Le discours ne visant qu'à "publicisé" cette autre révolte d'un pays connu pour ses nombreuses déviances, je ne retiens qu'une chose : l'humour d'avoir choisit un oxymore comme nom d'utilisateur.

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Christophe67
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Re: Le sectarisme des milieux catholiques

Message non lu par Christophe67 » lun. 24 juil. 2017, 10:36

A Relief

Un autre livre très intéressant.

Dieu existe : Arguments philosophiques
Ce livre ne parle pas de religion. Son but n'est pas de plaider la cause d'une quelconque confession, avec ses dogmes et ses préceptes, mais d'examiner la question de savoir s'il existe un être suprême, suffisamment distinct du monde pour qu'on puisse l'appeler "Dieu". Il s'agit donc d'une recherche purement philosophique, appuyée sur les seules ressources de l'expérience et de la logique. Pour avancer clans cette voie, l'auteur commence par réfuter les objections les plus couramment opposées à cette entreprise (freudisme, matérialisme, kantisme), avant de développer cieux types d'arguments tendant à prouver qu'il existe un Dieu : les premiers partent du constat que l'univers physique ne se suffit pas à lui-même, qu'il ne saurait donc exister sans avoir une cause transcendante ; les seconds, qui se fondent sur l'analyse des idées et des aspirations humaines, arrivent à la conclusion anti-voltairienne que "si Dieu n'existait pas, nous ne pourrions pas l'inventer". Ces deux types d'arguments, qui furent d'abord élaborés par les philosophes de l'Antiquité et les théologiens du Moyen Age, font ici l'objet d'une reformulation rigoureuse, nourrie par les travaux des philosophes anglo-saxons contemporains. L'ambition de cet ouvrage, au-delà des preuves qu'il soumet à la discussion, est d'accréditer à nouveau l'idée que l'existence de Dieu n'est pas seulement l'objet d'une foi incommunicable, mais la conclusion au moins probable de raisonnements accessibles à tous.

Cordialement.

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Re: Le sectarisme des milieux catholiques

Message non lu par Teano » mar. 25 juil. 2017, 19:34

Anti-Obscurantisme a écrit :
dim. 23 juil. 2017, 21:27
Teano: Ils n'y a aucune incohérence dans le Satanisme LaVeyien, car nous sommes conscient que "Satan" en tant que démon est une invention mythologique; ce que nous désignions comme "Satan" n'est rien de plus que le nom du code philosophique que nous suivons, ce qui fait que dans le Satanisme LaVeyien "Satan" n'est pas une divinité auquel nous vouons un culte, mais une simple figure philosophique, une sorte de credo appelé ainsi par pur satyrisme.
Merci de votre réponse.

Vous appuyez donc toute votre vie sur un mythe et une vision satyrique d'un personnage biblique.

C'est en effet remarquable de cohérence et de rationalité.


Teano
"« Sous l’abri de ta miséricorde, nous nous réfugions, sainte Mère de Dieu. Ne repousse pas nos prières quand nous sommes dans l’épreuve, mais de tous les dangers, délivre-nous, Vierge glorieuse et bénie »"


Messages dans cette couleur (ou à peu près...) : modération du forum

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Re: Le sectarisme des milieux catholiques

Message non lu par Relief » mar. 25 juil. 2017, 22:19

Christophe67 a écrit :
lun. 24 juil. 2017, 10:36
A Relief

Un autre livre très intéressant.

Dieu existe : Arguments philosophiques
Je ne connaissais pas. Merci Christophe.

Cinci
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Re: Le sectarisme des milieux catholiques

Message non lu par Cinci » mer. 26 juil. 2017, 4:48

Depuis le temps qu'on en parle, il y en a encore qui ne connaisse pas Dieu!

:)

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