Je suis clairement dans le premier cas. Mais je ne me suis jamais réellement posé la question du bien fondé du culte marial. C'est une approche un peu trop rationnelle pour moi. Je reste convaincue que la relation à Marie est une grâce à recevoir, à demander, peut-être pas tant différente de la relation vivante au Christ qu'on construit. Je fais donc l'inverse : je demande au Seigneur de me faire la grâce de rencontrer Marie, sans m'arc-bouter. La sécheresse dans la prière, je la rencontre dans la prière à Marie.Cinci a écrit : ↑dim. 14 mai 2017, 22:53Tous les cas de figures se rencontrent. Parfois un protestant peut être converti à l'Église catholique avant de l'être au bien fondé du culte marial; parfois c'est une révélation personnelle directe au sujet de Marie qui amène ensuite la personne à se convertir au catholicisme.
J'aime bien l'explication qu'un prêtre m'a donné du dogme de l'immaculée conception : Jésus, pour pourvoir venir parmi nous, avait besoin d'une femme à sa mesure, c'est-à-dire pure. A méditer.
Bref, en résumé, je pense que convaincre n'est en effet pas le bon terme. Le changement ne vient pas de nous directement. Ce n'est pas une affaire d'intellect mais de cœur. C'est l'Esprit Saint qui doit être à l'œuvre, il faut être ouvert à son action, désirer qu'il agisse en nous.