Antoine 75 a écrit :
Si l'Islam est l'antéchrist, n'y a-t-il pas un danger que le Pakistan ait l'arme nucléaire ? Dans tout les cas, il ne faut pas laisser la république d'Iran l'acquérir. Et il faut être intraitable avec les terroristes que cette religion produit. J'ai comme l'impression que cette religion éclipse tout … Ce n'est que mon opinion. Les guerres dans le monde résultent presque toutes de cette religion, directement ou indirectement.
Je ne dirais pas que l'islam représente le sommet de la perversion, encore à venir par définition (si on l'attend encore, s'il est réservé pour la fin , etc.), mais il en représente certainement une religion antichrist en attendant. Ça, c'est sûr ! En principe, l'islam s'élève contre le christianisme.
Mais ...
Mais la religion islamique n'est pas "la" cause de toutes les guerres dans le monde ou presque; même si l'islam facilite et favorise grandement la poussée chronique ou épisodique de violences religieuses contre des minorités chrétiennes, juives, bouddhistes, hindouistes, zoroastriennes, animistes, etc.
La charia qui est comme la fin et la raison d'être de l'islam pousse naturellement ses fidèles à développer une intolérance pour les pratiques des impies, un gros chagrin pour l'impunité avec laquelle des récidivistes pourraient avoir la chance de bafouer et de re-bafouer encore la majesté divine et ses lois sacrées.
[...]
Le problème
Depuis plusieurs années, les vrais fauteurs de désordre et initiateurs de vrais guerres, parfois en bonne et due forme et bien massacrantes d'une manière ou de l'autre : ce sont bien nos activistes du libéralisme, nos grands amateurs de commerce mondial et de paix ("La paix !, la paix !"), et qui ont Washington comme grand centre décisionnel.
Et ce n'est pas tellement surprenant. Non, ce ne l'est pas; mais pas quand on aura lu des ouvrages comme ceux de Domenico Losurdo avec sa
Contre-Histoire du libéralisme.
Pourquoi, dans la tradition libérale, la célébration de la liberté va-t-elle souvent de pair avec l'assimilation des travailleurs à des instruments de travail et avec la théorisation du despotisme, voire de l'esclavage ? Une enquête historique magistrale, du XVIIe au XXe siècle, une analyse incisive l'œuvre de ses principaux penseurs, qui en révèle les contradictions internes. En vérité, une histoire de sang et de larmes, de meurtres et d'exploitation.
https://www.amazon.fr/Contre-histoire-d ... 2707183407
J'ai lu le bouquin déjà. J'ai déjà commenté un peu. Je le mentionne à titre purement indicatif et pour d'éventuels intéressés.
Ici, c'est plutôt moi qui parlerait et non pas l'auteur d'un bouquin
Je dis :
La hausse de confort des uns se paie par la dégradation des conditions de vie des autres, le dégagement d'une plus grande marge de liberté pour les uns et favorable aux bonnes affaires implique que les moins dégourdis, moins ambitieux, moins compétitifs, moins méritants, moins beaux devront casquer, supporter davantage de peines et tout. On peut créer le paradis libéral sur terre ? Oui, à condition de créer en même temps un enfer pour les non-aryens, les roturiers, les arriérés ou les sous-développés incapables de bien apprécier et d'aimer le progrès, les mésadaptés qui sont mal programmés.
Le libéralisme peut se muer en une sorte d'hybris des "gagnants", une arrogance affichant de moins en moins de retenue, avec la prise de conscience d'une certaine impunité.
Les libéraux sont actuellement les seuls à posséder l'argent, le pouvoir, le réseau d'alliance, la technologie, la grande production militaire de pointe, l'information. Ils sont les seuls en tout cas à se trouver dans une position "morale" les amenant à vouloir vraiment dominer le monde. Oui, gérer toute la planète si possible ! Quand on veut faire tourner le monde comme on le désir, il faut nécessairement casser les résistances, faire sauter les verrous, dynamiter les digues.
Ce ne sont pas les Iraniens qui se sentent une vocation "spéciale" à devoir gérer la politique en France, ou le fonctionnement interne de la Suède, l'économie de la Suisse ou du Canada ! Ce sont plutôt les libéraux qui souhaitent faire marcher (si possible, et le plus tôt serait le mieux !) les Iraniens au "pas cadencé du plus meilleur système au monde" et qui est le leur. Ce sont les libéraux et tout épris aussi de leur idéologie "mondialiste" qui veulent réellement faire communiquer, comme des vases communicants les pays les uns avec les autres, et dans une nouvelle réédition de la tour de Babel.
Le problème c'est que le "rapport de force" se trouve logé au coeur du libéralisme, dans l'affrontement des différentes libertés.
Il faut jouer du coude, éventuellement mordre et griffer, savoir qui flatter, comment circonvenir les obstacles, tout en continuant d'avoir l'air parfaitement juste aux yeux des masses, acheter ceux qui sont achetables, écarter par le moyen de la loi les fâcheux si possible (rôle des parlements dévoués) et pour briser les adversaires en dernier lieu seulement, s'il s'avère impossible de faire autrement ou trop long pour les convertir à la cause.
Dans le libéralisme, on peut user de violence et même d'ultra-violence contre des adversaires - à condition de mettre l'État dans le coup et pas avant (rôle des journaux) que d'avoir pu mettre normalement en branle une campagne de diabolisation de l'opposant, de vilification du résistant, bandit ou utopiste.
Le problème c'est que ce sont les libéraux qui réduisent la souveraineté réelle des pays, et qui retirent ainsi, en bonne partie, la capacité naturelle des États à bien se défendre contre les sous-produits toxiques de leur propre activité, contre l'agir parfois imprévisible de leurs mercenaires, leurs hommes de main (de sac et de corde), leurs alliés ou leurs clients chouchoutés.