L'avenir religieux du monde

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etienne lorant
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L'avenir religieux du monde

Message non lu par etienne lorant » lun. 21 janv. 2013, 22:30

La culture judéo-chrétienne sauvera l'Europe et le monde

C’est le grand rabbin Jonathan Sachs, représentant des communautés juives du Commonwealth, qui l’affirme, au cours d’une conférence tenue récemment à Rome, à l’Université pontificale.

Le rabbin Sachs estime que c’est la culture judéo-chrétienne qui est à l’origine de la fécondité spirituelle, économique et culturelle de l’Europe.

Il insiste sur le fait que l’avenir dépend essentiellement de l’attention que les Européens seront capables de porter à leurs racines originelles et à ce qui fut la matrice généreuse de leur civilisation.
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Le grand rabbin Sachs a rencontré le pape Benoît XVI pour évoquer la situation du monde et l’échange s’est déroulé dans des termes fraternels, a-t-il souligné. Selon lui, la relation entre chrétiens et juifs s’est complètement métamorphosée en un demi-siècle. C’est l’historien français Jules Isaac qui, après avoir partagé ses convictions avec le pape Jean XXIII, a permis que s’instaure une nouvelle ère de relations entre l’Eglise et la Synagogue. Dès lors, le dialogue en réciprocité s’est considérablement développé et le temps est venu que la collaboration entre chrétiens et juifs se renforce, étape après étape.

Jonathan Sachs fait remarquer que l’Europe est en train de perdre la conscience de ses racines judéo-chrétiennes, et les conséquences vont en être terribles dans tous les domaines : dans la littérature, dans l’art, dans l’éducation, dans la politique, etc.

« Quand une civilisation perd ses références et ses convictions, elle perd aussitôt son avenir », affirme-t-il. Pour le bien des générations à venir, chrétiens et juifs doivent retrouver au plus vite le chemin de la foi et parler d’une même voix prophétique.

Le grand rabbin Sachs rappelle que le cœur de la culture tient dans la religion. C’est ce qui a permis à l’Occident de se différencier au cours des siècles et de manifester son développement intellectuel et son dynamisme créatif. Il est persuadé que la situation économique de l’Europe serait bien meilleure aujourd’hui si les citoyens et les décideurs connaissaient mieux le contenu de la tradition biblique. La tradition judéo-chrétienne incarne des valeurs fondamentales, indispensables dans une société humaniste, telles que le respect de la dignité de la personne humaine, mais aussi le respect des biens personnels, et la valeur du travail. Créer des richesses pour le bien de tous est une manière de collaborer à l’œuvre créatrice de D.ieu, et l’éthique religieuse a été jusqu’ici une force de développement considérable, évitant la passivité et l’assistanat.

Le grand rabbin Jonathan Sachs conclut : « Quand l’Europe retrouvera son âme, elle retrouvera sa richesse. Mais il faut se souvenir que l’humanité n’a pas été créée pour servir les marchés, ce sont les marchés qui sont créés pour servir l’humanité ! »
[+] Texte masqué
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«Cela ne vaut pas seulement pour ceux qui croient au Christ mais bien pour les hommes de bonne volonté, dans le cœur desquels, invisiblement, agit la grâce. En effet, puisque le Christ est mort pour tous et que la vocation dernière de l’homme est réellement unique, à savoir divine, nous devons tenir que l’Esprit Saint offre à tous, d’une façon que Dieu connaît, la possibilité d’ëtre associés au mystère pascal ». ( Gaudium et Spes, le Concile Vatican II )

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Guillaume C.
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L’avenir religieux du monde

Message non lu par Guillaume C. » mar. 26 avr. 2016, 13:25

L’avenir religieux du monde
par Gérard Leclerc

lundi 25 avril 2016


Nicolas Senèze, notre confrère de La Croix, rend compte dans le quotidien d’une étude de l’institut de recherche américain Pew Research Center sur le paysage religieux mondial à l’horizon 2050. Dans l’ignorance des méthodes et des bases de travail de cet institut, il est difficile de juger de la pertinence des chiffres allégués, surtout dans un domaine qui relève largement des consciences personnelles, mais on peut penser néanmoins que les tendances générales indiquées doivent correspondre à des données assez fiables. Ainsi se trouve soulignée la très forte croissance de l’islam (+ 73 %) dont le nombre de fidèles deviendrait proche de celui du christianisme (2,76 milliards de musulmans pour 2,92 milliards de chrétiens). En 2050, l’islam réunirait donc 29,7 % de la population mondiale et le christianisme 31,4 %. C’est la plus forte croissance démographique qui rendrait compte de cette progression.

Compte tenu des autres religions de la planète, on est obligé de constater que le fait religieux est absolument massif et qu’il continue à conditionner totalement l’existence de l’humanité. En contraste, il y aurait même diminution de l’athéisme et de l’agnosticisme, sauf dans quelques pays occidentaux. Ainsi, on prévoit qu’en France le nombre des sans-religion deviendrait majoritaire à l’horizon 2050 (44 % de la population). D’évidence, ce contraste nous interroge, nous autres Français. Comment interpréter ce phénomène de déchristianisation, alors que l’Afrique se christianise de façon impressionnante ? Toujours, selon l’institut américain, quatre chrétiens sur dix en 2050 habiteront au sud du Sahara. On aurait donc tort de considérer que la sortie du religieux, qui nous est propre, concerne l’évolution historique obligée. C’est le contraire qui est vrai. La déchristianisation française s’inscrit en contraste avec l’expansion mondiale du christianisme, et encore plus de l’islam.

Quelles conséquences en tirer pour l’évangélisation nouvelle de notre pays ? Il faudra s’interroger à nouveaux frais là-dessus, sans se laisser impressionner par les diktats idéologiques. L’absence de culture religieuse constitue sans doute une des coordonnées majeures de l’éloignement de nos nouvelles générations par rapport à la foi. Indépendamment de ce que cela constitue comme déficit spirituel, il convient de remarquer comment la méconnaissance du facteur religieux entraîne une méconnaissance des ressorts essentiels du monde d’aujourd’hui. C’est ce que constate Marcel Gauchet, pourtant théoricien de cette sortie du religieux : « L’Europe est totalement démunie face au phénomène religieux qui continue d’être vivant dans le reste du monde et qu’elle ne prend pas au sérieux. [1] » Oui, il faut prendre au sérieux la religion au XXIe siècle !

Notes
[1] Marcel Gauchet avec Éric Conan et François Azouvi, Comprendre le malheur français, « Les essais », Stock.


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Il n'y a qu'une Église, une par l'unité de la doctrine comme par l'unité du gouvernement, c'est l'Église catholique (Léon XIII, lettre Testem benevolentiæ sur la condamnation de l'américanisme)

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