Une de plus!Christophe a écrit : Cela constitue l'hérésie apollinariste...
On ne les compte plus...
Une de plus!Christophe a écrit : Cela constitue l'hérésie apollinariste...
Oui. On lui demande des preuves irréfutables des accusations d'hérésie qu'il porte contre les Souverains Pontifes de la Sainte Eglise catholique et il n'apporte que les preuves irréfutables de sa propre hérésie...el Padrecito a écrit :Une de plus!Christophe a écrit : Cela constitue l'hérésie apollinariste...
On ne les compte plus...
Nicolianor a écrit :Voici un extrait du concile vatican II
CONSTITUTION PASTORALE
GAUDIUM ET SPES
SUR L'ÉGLISE DANS LE MONDE DE CE TEMPS (1)
22§ 2. « Image du Dieu invisible » (Col. 1, 15) (21), Il est l'Homme parfait qui a restauré dans la descendance d'Adam la ressemblance divine, altérée dès le premier péché. Parce qu'en Lui la nature humaine a été assumée, non absorbée (22), par le fait même, cette nature a été élevée en nous aussi à une dignité sans égale. Car, par son Incarnation, le Fils de Dieu s'est en quelque sorte uni Lui-même à tout homme. Il a travaillé avec des mains d'homme, Il a pensé avec une intelligence d'homme, Il a agi avec une volonté d'homme (23), Il a aimé avec un coeur d'homme. Né de la Vierge Marie, Il est vraiment devenu l'un de nous, en tout semblable à nous, hormis le péché (24). (Tiré du site officiel du Vatican)
Tout d'abords, pour comprendre la subtilité de l'hérésie contenu dans cet extrait du Concile Vatican II, il faut comprendre que notre volonté réside dans notre esprit, mais qu'il arrive parfois que notre chair, nous pousse au péché, c'est pour cela qu'il faut la combattre, par la pénitence et la prière. Ou sinon, on se fait l'esclave de nos passions charnelles. C'est pour cela que l'Église enseigne que la chair a sa volonté propre qui est de nous tourné vers le péché et de nous incité à fuir la croix comme un objet répugnant. Mais Jésus, n'a jamais succombé à la tentation, c'est pour cela que la volonté de sa chair humaine n'a pas eu d'emprise sur son esprit divin, elle n'a pas influencé d'aucune manière la volonté divine de son esprit. Notre intelligence est humaine parcequ'elle interprète la vérité selon la chair, nos passions charnelles obscurci notre jugement. C'est pour cela, contrairement à ce qu'affirme le Vatican, que Jésus n'a pas d'intelligence d'homme, ni de volonté d'homme, mais bien une intelligence et une volonté divine, car il n'a pas laissé sa chair humaine obscurcir son jugement. C'est justement dans le passage de l'Évangile à Gethsémani lors de sa dernière tentation que Jésus a placé la volonté de sa chair en soumission à la volonté divine de son esprit qui est de faire la volonté de son Père. Il a donc tué la volonté de sa chair humaine qui était de vivre et non de mourir sur la croix. Il a tué le vieille homme, comme l'Église l'enseignait autrefois. Sa chair humaine n'est qu'un contenant pour son esprit Divin. Il n'y a pas de symbiose entre l'esprit de Jésus et l'esprit humain. C'est un fondement de la foi catholique depuis toujours qui est contredit dans ce concile.
Cette conception humaniste de l'incarnation du verbe contenu dans cet extrait du concile a tout simplement dépouillé Jésus de ces attributs divin, soit son intelligence et sa volonté divine. Car le verbe de Dieu avant son incarnation avait la même intelligence et la même volonté qu'après son incarnation. L'esprit de Dieu ne change pas.
"En effet, la loi de l'Esprit de la vie m'a affranchi en Jésus-Christ de la loi du péché et de la mort. Car, ce qui était impossible à la Loi parce qu'elle était sans force à cause de la chair, Dieu l'a fait : en envoyant, pour le péché, son propre Fils dans une chair semblable à celle du péché, et il a condamné le péché dans la chair, afin que la justice de la loi fût accomplie en nous, qui marchons, non selon la chair, mais selon l'Esprit." (Épitre au romains 8, 2-4)
L'âme de Jésus n'est pas humaine, elle ne l'était pas avant son incarnation, ni après son incarnation. L'esprit de Dieu ou réside l'intelligence et la volonté, ne change pas. C'est l'esprit du verbe qui s'enveloppe d'une chair humain, tout simplement.Christophe a écrit :Nicolianor, niez-vous la pleine réalité de l’âme humaine du Christ, avec ses opérations d’intelligence et de volonté ?
Cela constitue l'hérésie apollinariste...
Que faites vous donc des enseignements des Conciles Oecuméniques et des Papes ? Comment pouvez-vous continuer à proférer votre tissu d'inepties sans aucunement vous remettre en question, alors que manifestement vous professez des doctrines condamnées et anathématisées comme hérétiques depuis plus de 1500 ans par les plus hautes autorités ecclésiales ? Le fond de votre discours, mélange de stupidité doctrinale, d'absence totale de remise en question nonobstant l'évidence, et d'accusation gravissimes contre les Papes régnants, me laisse pantois.Nicolianor a écrit :L'âme de Jésus n'est pas humaine, elle ne l'était pas avant son incarnation, ni après son incarnation. L'esprit de Dieu ou réside l'intelligence et la volonté, ne change pas. C'est l'esprit du verbe qui s'enveloppe d'une chair humain, tout simplement.Christophe a écrit :Nicolianor, niez-vous la pleine réalité de l’âme humaine du Christ, avec ses opérations d’intelligence et de volonté ?
Cela constitue l'hérésie apollinariste...
Exactement, vous avez raison, les saints n'était pas des humains pleinement, car comme dit Saint Paul, ce n'est plus moi qui vit, c'est le christ qui vit en moi. C'est le concept d'abnégation et de la mort à soi, qui c'est perdu à Rome. Mais, les Saints avaient encore une partie d'humanité qui réside dans leur chair et la sanctification de leur esprit humain n'est jamais complète aussi longtemps qu'ils sont encore en vie. L'humain devient comme Jésus le dit comme des Dieux. La seule créature de Dieu qui a achevé complètement sa sanctification d'une manière absolu, c'est la Sainte-Vierge. Même, son corps était plus parfait qu'humaine, car sans influence du péché. Car ce qui nous rend humain, c'est le péché et non le divin. La partie humaine de Jésus lors de son passage sur terre n'est que sa chair après sa résurection son corps qui était semblable à celle du péché, ne l'est plus, son corps est divinisé et non humanisé. Soit un corps glorieux. Le corps humain est à l'image du péché, il n'est pas divin, ni glorieux.Christian a écrit :Bonjour à tous,
La démonstration ci-dessus est impressionnante, pour moi la cause est entendue.
Mais l’argument de Nicolianor branlait déjà dans le manche. Car si la seule preuve que « Jésus n'a pas d'intelligence d'homme, ni de volonté d'homme, mais bien une intelligence et une volonté divine » est qu’Il « a placé la volonté de sa chair en soumission à la volonté divine de son esprit » (passage en gras dans le texte cité de Nicolianor), alors les innombrables martyrs non plus n’étaient pas pleinement humains, eux qui ont « placé la volonté de [leur] chair en soumission à la volonté divine », qui ont « tué la volonté de [leur] chair humaine qui était de vivre et non de mourir. »
Comme chacun l’a remarqué ici, je ne suis pas théologien, <: j’essaye modestement de suivre le débat. Il m’a semblé relevé une incohérence dans la présentation de Nicolianor qui la discréditait d’emblée.
Je laisse ceux qui s’y connaissent mieux poursuive la dénonciation des hérésies.
Christian
Le monde me hait parce que je pense logiquement
Pierre Abélard
popeye a écrit :
Concile Œcuménique de CHALCEDOINE (Quatrième Concile Œcuménique, année 451)
« Or donc, pour une connaissance complète et une confirmation de la religion, il eût suffi de ce sage et salutaire Symbole de la grâce divine car il donne un enseignement parfait sur le Père, le Fils et le Saint- Esprit et il expose l'Incarnation du Sauveur à ceux qui la reçoivent avec foi. Mais voici que ceux qui tentent de rejeter la prédication de la vérité par leurs propres hérésies ont donné naissance à des nouveautés : les uns ont osé rejeter le mot de Mère de Dieu au sujet de la Vierge ; les autres introduisent une confusion et un mélange et imaginent de façon insensée que la chair et la divinité ne font qu'une seule nature et disent de façon monstrueuse que, du fait de la confusion, la nature divine du Fils est passible pour cette raison, voulant leur fermer la porte à toute machination contre la vérité, le saint et grand concile oecuménique, aujourd'hui présent, enseignant la doctrine inébranlable prêchée depuis le commencement, a défini qu'avant tout la confession de foi des 318 pères devait demeurer en dehors de toute atteinte...
Il s'oppose en effet à ceux qui tentent de diviser le mystère de l'économie en une dualité de fils ; il repousse loin de l'assemblée des prêtres ceux qui osent dire passible la divinité du Fils unique ; il s'élève contre ceux qui imaginent, à propos des deux natures du Christ, un mélange ou une confusion ; il chasse ceux qui disent dans leur délire que la forme d'esclave que le Christ a reçue pour lui de nous est céleste ou de quelque autre substance ; et il anathématise ceux qui inventent la fable de deux natures du Seigneur avant l'union, mais n'en imaginent plus qu'une seule après l'union. [Suivant donc les saints pères, nous enseignons tous unanimement que nous confessons un seul et même Fils, notre Seigneur Jésus Christ, le même parfait en divinité, et le même parfait en humanité, le même vraiment Dieu et vraiment homme (composé) d'une âme [je complète par une âme divine]raisonnable et d'un corps, consubstantiel au Père selon la divinité et le même consubstantiel à nous selon l'humanité, en tout semblable à nous sauf le péché, avant les siècles engendré du Père selon la divinité, et aux derniers jours le même (engendré) pour nous et notre salut de la Vierge Marie, Mère de Dieu selon l'humanité, un seul et même Christ, Fils, Seigneur, l'unique engendré, reconnu en deux natures, sans confusion, sans changement, sans division et sans séparation, la différence des natures n'étant nullement supprimée à cause de l'union, la propriété de l'une et l'autre nature étant bien plutôt gardée et concourant à une seule personne et une seule hypostase, un Christ ne se fractionnant ni se divisant en deux personnes, mais un seul et même Fils, unique engendré, Dieu Verbe, Seigneur Jésus Christ, selon que depuis longtemps les prophètes l'ont enseigné de lui, que Jésus Christ lui-même nous l'a enseigné, et que le Symbole des pères nous l'a transmis. »
Concile Œcuménique de CONSTANTINOPLE II (Cinquième Concile Œcuménique, année 553)
Si quelqu'un dit qu'autre est le Verbe de Dieu qui a fait des miracles et autre le Christ qui a souffert, ou dit que le Dieu Verbe est uni avec le Christ né d'une femme, ou qu'il est en lui comme un autre dans un autre ; mais qu'il n'est pas un seul et le même, notre Seigneur Jésus Christ, le Verbe de Dieu incarné et fait homme, et le même à la fois auteur des miracles et sujet de souffrances qu'il a volontairement endurées dans la chair, qu'un tel homme soit anathème.
Si quelqu'un dit que c'est selon la grâce ou selon l'opération ou selon l'égalité d'honneur, ou selon l'autorité, ou par transfert, relation ou puissance que s'est faite l'union du Dieu Verbe avec l'homme ; ou selon la bienveillance, comme si le Dieu Verbe s'était complu en l'homme qui aurait eu de sa folie ; ou selon l'homonymie selon laquelle les nestoriens, en appelant le Dieu Verbe Jésus et Christ et en nommant l'homme pris à part Christ et Fils, parlant manifestement de deux personnes, feignant de parler et d'une seule personne et d'un seul Christ seulement au point de vue de l'appellation, de l'honneur, de la dignité et de l'adoration ; mais s'il ne confesse pas que l'union du Dieu Verbe à la chair animée par une âme [SOIT l'ÂME DU VERBE]raisonnable et pensante s'est réalisée selon la composition, c'est-à-dire selon l'hypostase, comme l'ont enseigné les saints Pères ; et s'il ne confesse pas pour cette raison son unique hypostase, réalité qu'est le Seigneur Jésus Christ, un de la sainte Trinité, qu'un tel homme soit anathème. Car cette union a été comprise de nombreuses manières ; les uns, sectateurs de l'impiété d'Apollinaire et d'Eutychès, partisans de la disparition des éléments qui se sont réunis, prônent une union par confusion ; les autres, pensant comme Théodore et Nestorius, favorables à la division, introduisent une union de relation ; cependant, la sainte Eglise de Dieu, rejetant l'impiété des deux hérésies, confesse l'union du Dieu Verbe à la chair selon la composition, c'est-à-dire selon l'hypostase. En effet, l'union par composition dans le mystère du Christ conserve non seulement sans confusion les éléments réunis, mais encore n'admet pas la division...
Si quelqu'un, disant "en deux natures", ne confesse pas que dans la divinité et l'humanité est reconnu notre seul Seigneur Jésus Christ, pour signifier par là la différence des natures à partir desquelles s'est réalisée sans confusion l'union ineffable, sans que le Verbe ait été transformé dans la nature de la chair ni que la chair soit passée dans la nature du Verbe (car chacun demeure ce qu'il est par nature, même après la réalité de l'union selon l'hypostase), mais s'il prend une telle expression, au sujet du mystère du Christ, dans le sens d'une division en parties ; ou si, confessant le nombre des natures dans notre unique Seigneur, Jésus Christ, Dieu Verbe incarné, il ne prend pas selon la seule considération conceptuelle la différence des principes dont il est constitué, différence qui n'est pas supprimée par l'union (car un seul est des deux et les deux par un seul, mais s'il utilise le nombre au point d'avoir des natures séparées, chacune avec sa propre hypostase, qu'un tel homme soit anathème.
Si quelqu'un, confessant que l'union de la divinité et de l'humanité s'est faite de deux natures, ou parlant d'une seule nature incarnée du Dieu Verbe, ne prend pas ces formules au sens où les saints Pères les ont enseignées, c'est-à-dire que, l'union selon l'hypostase s'étant faite à partir de la nature divine et de la nature humaine, il en est résulté un Christ un ; mais si, à l'aide de ces expressions, il entreprend d'introduire une seule nature ou substance de la divinité et de la chair du Christ, qu'un tel homme soit anathème. Car, lorsque nous disons que le Verbe Fils unique s'est uni selon l'hypostase, nous n'affirmons pas qu'il s'est produit une sorte de fusion mutuelle des natures ; nous pensons que le Verbe s'est uni à la chair, chacune des natures demeurant plutôt ce qu'elle était. C'est pourquoi un est le Christ, Dieu et homme, le même consubstantiel au Père selon sa divinité, consubstantiel à nous selon son humanité. Car l'Eglise de Dieu rejette et anathématise également ceux qui divisent ou découpent en parties le mystère de la divine économie du Christ et ceux qui y introduisent une confusion.
Si quelqu'un dit que le Christ est adoré en deux natures, à partir de quoi il introduit deux adorations, l'une propre au Dieu Verbe, l'autre propre à l'homme ; ou si quelqu'un, dans l'intention de supprimer la chair ou de confondre la divinité et l'humanité, forme l'idée monstrueuse d'une seule nature ou substance des principes réunis et adore ainsi le Christ : mais n'adore pas d'une seule adoration le Dieu Verbe incarné avec sa propre chair, comme l'Eglise l'a reçu dès le début, qu'un tel homme soit anathème.
Si quelqu'un ne confesse pas que celui qui a été crucifié dans la chair, notre Seigneur Jésus Christ, est vrai Dieu, Seigneur de la gloire et l'un de la sainte Trinité, qu'un tel homme soit anathème...
…
Concile Œcuménique de CONSTANTINOPLE III (Sixième Concile Œcuménique, année 681) [/color][/size]
Engendré du Père avant les siècles selon la divinité, et dans les derniers jours, pour nous et pour notre salut, le même, de l'Esprit Saint et de la Vierge Marie, laquelle est de plein droit et véritablement Mère de Dieu, selon l'humanité ; un seul et même Christ, Fils, Seigneur, unique engendré, reconnu en deux natures sans confusion, sans changement, sans séparation, sans division ; la différence des natures n'étant nullement supprimée à cause de l'union, la propriété de chaque nature étant bien plutôt sauvegardée et concourant à une seule personne et une seule hypostase ; il n'est ni partagé ni divisé en deux personnes, mais il est un seul et même Fils, unique engendré, Dieu Verbe, Seigneur Jésus Christ, selon que depuis longtemps les prophètes l'ont dit de lui, que Jésus le Christ lui-même nous l'a enseigné et que le Symbole des saints Pères nous l'a transmis.
Nous proclamons de la même manière en lui, selon l'enseignement des saints Pères, deux volontés ou vouloirs naturels et deux activités naturelles, sans division, sans changement, sans partage et sans confusion. Les deux vouloirs naturels ne sont pas, comme l'ont dit les hérétiques impies, opposés l'un à l'autre, loin de là. Mais son vouloir humain suit son vouloir divin et tout- puissant, il ne lui résiste pas et ne s'oppose pas à lui, il s'y soumet plutôt. Il fallait que le vouloir de la chair fût mû et fût soumis au vouloir divin, selon le très sage Athanase. Car de même que sa chair est dite et qu'elle est la chair du Dieu Verbe, de même le vouloir naturel de sa chair est dit et il est le propre vouloir du Dieu Verbe, comme lui-même déclare : "Je suis descendu du ciel, non pour faire mon vouloir, mais le vouloir du Père qui m'a envoyé". Il déclare sien le vouloir de sa chair, puisque la chair est devenue sienne. Car de même que sa chair animée, toute sainte et immaculée, n'a pas été supprimée en étant divinisée, mais qu'elle est demeurée dans sa propre limite et dans sa raison d'être, de même son vouloir humain en étant divinité n'a pas été supprimé. Il a été plutôt sauvegardé, selon le mot de Grégoire le Théologien : "Car l'acte de volonté de celui que l'on considère en tant que Sauveur n'est pas opposé à Dieu, étant totalement divinisé".
Nous glorifions deux activités naturelles, sans division, sans changement, sans partage, sans confusion, en notre Seigneur Jésus Christ, notre vrai Dieu, c'est-à-dire une activité divine et une activité humaine, selon Léon l'inspiré de Dieu, qui affirme très clairement : "Chaque nature fait en communion avec l'autre ce qui lui est propre, le Verbe opérant ce qui est du Verbe, et le corps exécutant ce qui est du corps". En effet nous n'accorderons pas qu'il y ait une seule activité naturelle de Dieu et de la créature de peur d'élever le créé à la substance divine et d'abaisser la sublimité de la nature divine au niveau qui convient aux êtres engendrés. Car nous reconnaissons que les miracles et les souffrances sont ceux d'un seul et du même, selon l'une et l'autre nature dont il est composé et dans lesquelles il a son être, comme l'a dit l'admirable Cyrille.
Conservant totalement ce qui est sans confusion ni division, nous proclamons le tout dans une formule concise : croyant que l'un de la Trinité est aussi après l'Incarnation notre Seigneur Jésus Christ, notre vrai Dieu, nous disons qu'il a deux natures brillant dans son unique hypostase. En elle, tout au long de son existence selon l'économie, il a manifesté ses miracles et ses souffrances, non pas en apparence, mais en vérité. La différence naturelle en cette unique hypostase même se reconnaît à ce que l'une et l'autre nature veut et opère ce qui lui est propre en communion avec l'autre. Pour cette raison nous glorifions deux vouloirs et deux activités naturels concourant l'un avec l'autre au salut du genre humain.
Après avoir formulé ces points avec une précision et une justesse totales, nous définissons qu'il n'est permis à personne de proposer une autre confession de foi, c'est-à-dire de l'écrire, de la composer, de la méditer ou de l'enseigner à d'autres. Quant à ceux qui oseraient composer une autre confession de foi, diffuser, enseigner, ou transmettre un autre symbole à ceux qui veulent se convertir du paganisme, du judaïsme ou de quelque hérésie que ce soit à la connaissance de la vérité, ou introduire un nouveau langage ou une expression inventée afin d'infirmer les points que nous venons de définir, s'ils étaient évêques ou clercs, ils seraient exclus, les évêques de l'épiscopat et les clercs du clergé ; s'ils étaient moines ou laïcs, ils seraient frappés d'anathème. »
Personne ne nie que le Christ a deux natures (l'une divine l'autre humaine) dans l'unité de sa personne, ni que ces natures sont unies sans confusion ni mélange ni séparation ni division. Personne ne nie que la volonté humaine du Christ était entièrement et totalement soumise à la Volonté divine du Christ. Personne ne nie que l'Incarnation n'attente en rien à l'Immutabilité divine.Nicolianor a écrit :La nature humaine est charnel et la nature du verbe est du domaine de l'esprit, il n'y a pas de mélange, les deux natures ne se confondent pas. Le concile le déclare lui-même:"nous pensons que le Verbe s'est uni à la chair, chacune des natures demeurant plutôt ce qu'elle était. "ou encore "sans que le Verbe ait été transformé dans la nature de la chair ni que la chair soit passée dans la nature du Verbe"
La nature du Verbe avant son incarnation avait une intelligence et une volonté divine et cela n'a pas changé après l'incarnation, la volonté propre de la chaire humaine n'a pas changé la nature divine de son esprit. La volonté propre de sa chaire humaine était soumise à la volonté divine de son esprit, elle n'a pas influencé sa volonté divine, ce qui revient à dire que Jésus avait une volonté divine parce qu'il n'a pas suivit la volonté de sa chaire.
J'espère que ce texte sera retenu, car c'est difficile de se défendre lorsqu'il y a censure de nos arguments.
Ne confondez pas l'Eglise en France et Rome.Nicolianor a écrit : Exactement, vous avez raison, les saints n'était pas des humains pleinement, car comme dit Saint Paul, ce n'est plus moi qui vit, c'est le Christ qui vit en moi. C'est le concept d'abnégation et de la mort à soi, qui c'est perdu à Rome.
L’humain, c’est du divisinable, vous avez raison. Pour un chrétien, c’est peut-être même ce qui définit l’humanité par opposition à tout le reste de la Création. Mais même Saint Paul n’était pas divin de son vivant (adorerions-nous le plus pieux de nos contemporains à l’égal d’un dieu ?). Il me semble donc que du baptême à la mort, il n’y a pas de progression d’une d’humanité « pleine » à une autre qui le serait moins.Exactement, vous avez raison, les saints n'était pas des humains pleinement, car comme dit Saint Paul, ce n'est plus moi qui vit, c'est le Christ qui vit en moi. C'est le concept d'abnégation et de la mort à soi
Est-il normal de se voir refuser de chanter une pièce ou deux de chant grégorien ?Sacrosanctum Concilium n°116 a écrit :L'Eglise reconnaît dans le chant grégorien le chant propre de la liturgie romaine ; c'est donc lui qui, dans les actions liturgiques, toutes choses égales d'ailleurs, doit occuper la première place.
Les références de Paul VI sont :Humanae Vitae n°14 a écrit :En conformité avec ces points fondamentaux de la conception humaine et chrétienne du mariage, nous devons encore une fois déclarer qu'est absolument à exclure, comme moyen licite de régulation des naissances l'interruption directe du processus de génération déjà engagé et surtout l'avortement directement voulu et procuré même pour des raisons thérapeutiques (14).
Est pareillement à exclure comme le Magistère de l'Eglise l'a plusieurs fois déclare, la stérilisation directe qu'elle soit perpétuelle ou temporaire, tant chez l'homme que chez la femme (15).
Est exclue également toute action qui soit en prévision de l'acte conjugal, soit dans son déroulement, soit dans le développement de ses conséquences naturelles se proposerait comme but ou comme moyen de rendre impossible la procréation (16).
Et on ne peut invoquer comme raisons valables, pour justifier des actes conjugaux rendus intentionnellement inféconds, le moindre mal ou le fait que ces actes constitueraient un tout avec les actes féconds qui ont précédés ou qui suivront, et dont ils partageraient l'unique et identique bonté morale. En vérité, s'il est parfois licite de tolérer un moindre mal moral afin d'éviter un mal plus grand ou de promouvoir un bien plus grand (17), il n'est pas permis, même pour de très graves raisons, de faire le mal afin qu'il en résulte un bien (18), c'est-à-dire de prendre comme objet d'un acte positif de volonté ce qui est intrinsèquement un désordre et, par conséquent, une chose indigne de la personne humaine, même avec l'intention de sauvegarder ou de promouvoir des biens individuels, familiaux ou sociaux. C'est donc une erreur de penser qu'un acte conjugal rendu volontairement infécond et, par conséquent, intrinsèquement déshonnête, puisse être rendu honnête par l'ensemble d'une vie conjugale féconde.
Je ne sais pas où vous avez eu votre traduction du Pape Damase sur l'esprit humain du verbe, alors que celui-ci n'avait pas de nature humaine avant son incarnation. Surtout que le mot "humain" n'était presque pas utilisé à cette époque, on parlait plus de l'homme. Ensuite, il n'y a rien dans les deux conciles que vous citez qui contredit ce que j'affirme. Car je suis d'accord avec vous Jésus homme est composé d'une âme rationnelle, mais il n'est pas spécifié dans vos référence que cette âme soit humaine. L'âme du Verbe était divine, avant son incarnation, et elle est resté divine après son incarnation. Vous mélangé les deux natures. Un corps humain et un esprit divin, c'est cela la définition réel de l'homme Jésus. Si Jésus n'a pas de volonté et d'intelligence divine que lui reste t-il de Divin en Lui?popeye a écrit :Nicolianor a écrit :Vous devriez relire vos références, vous avez une très mauvaise interprétation
Vous répétez l'erreur des sectateurs d'Apollinaire et d'Eutychès.
...
J'espère que ce texte sera retenu, car c'est difficile de se défendre lorsqu'il y a censure de nos arguments.
Monsieur.
Vous êtes un cuistre. Car l'apolinariste, c'est vous. J'aimerais que vous ayez la franchise de nous dire :
1 Quoi vous pensez des enseignements doctrinaux :
- Du Pape Damase traitant d'hérétiques (vous en êtes) ceux qui nie que l'homme Jésus avait un esprit humain ?
- Des Conciles Oecuménique de Chalcédoine et de Constantinople II affirmant que l'homme Jésus est composé d'une âme rationnelle (donc intelligente et libre) et d'un corps ?
2 Du fait de votre interprétation hérétique de l'expression "vouloir de la chair" utilisée par le Concile Oecuménique de Constantinople III, comment échappez vous à cette conséquence qu'à vous suivre Constantinople III contredirait Chalcédoine et Damase ?
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