Que voulez-vous répondre à cela ? Si la légèreté doctrinale est pour vous signe d'ouverture, alors oui, les protestants sont plus ouverts et moins rigides. Mais est-ce pourtant la vérité ? Car le but dans cette affaire, ce n'est pas d'être "ouvert" à tout et n'importe quoi : c'est de connaître la vérité.l'Ecossais a écrit :J'avoue ,personnellement respecter cette interdiction!....mais que l'Eglise me juge ne me gêne pas du tout!
Je considère que c'est son affaire et que ma Foi n'a à être ni analysée ni disséquée à la manière des entomologistes examinant un insecte curieux!
Je n'ai ni à me défendre ni à prouver quoi que ce soit....ma vie intérieure n'est pas à vendre!
Je constate simplement que je me sens plus proche des protestants que des catholiques.Ils sont beaucoup chez nous en maçonnerie!....et ouverts à ce genre de débat.
Je constate aussi que les réactions très rigides de certains d'entre vous ne facilitent pas le dialogues...quant à ma peine...je la garde pour moi!
Bonsoir!
Pour ce qui est de la foi, la vraie foi n'est pas affaire de préférence personnelle : on ne fait pas son panier comme au supermarché ! L'exigence de vérité - pour tout esprit honnête - suppose d'adhérer à ce que l'on reconnaît comme étant vrai : si le catholique reconnaît que les paroles du Christ sur la mission pastorale des apôtres (et de leurs successeurs) sont vraies, et que donc il s'y conforme, de quel droit osez-vous le leur reprocher ?
L'Eglise a son mot à dire lorsque ses fidèles veulent devenir franc-maçon car il est de sa responsabilité de guider ses brebis. Si vous niez ça, vous niez tout simplement la parole du Christ à Saint Pierre : "Pais mes brebis". Pourtant, chaque catholique reste libre d'obéir au pas mais s'il choisit de n'en faire qu'à sa tête, il faut au moins qu'il ait le courage et l'honnêteté d'en assumer les conséquences et notamment de ne plus communier.
Personnellement, le catholique-fm qui respecterait l'interdiction de communier me semble beaucoup plus intègre que celui qui passe outre toutes les consignes de l'Eglise sous prétexte qu'il est son seul maître et qu'il sait mieux (n'est-ce pas là une forme d'orgueil ?).
Le catholique fait confiance à l'Eglise en matière de foi. Il n'y a pas là matière à rougir. Et pour ce qui est de l'obéissance, les saints ont tous obéi, même lorsque l'Eglise les persécutait (ce qui est arrivé car l'Eglise est composée de pécheurs, nous le savons tous).
Le bienheureux Jean-marie GALLOT a été déclaré tel en raison de son martyr. Cela suppose déjà que Jean-marie Gallot - bien que prêtre réafractaire selon vous (sur quoi vous baseez-vous pour affirmer cela ?) - a bel et bien été fidèle à l'Eglise et au Christ puisqu'il fut tué pour cette raison.l'Ecossais a écrit :Bon...je vais simplement faire de l'humour...ça détendra l'atmosphère!
Je m'en vais dès à présent prier le Bienheureux Jean-Marie Gallot,prêtre réfractaire,franc-maçon à Laval à la Loge "l'Union"guillotiné à la Révolution en 1794 et béatifié par ROME le 19 Juin 1955!!!!!!!!!
Citons un passage clé :
Source : http://jesusmarie.free.fr/vie_des_saint ... vol_11.htmQuand on proposa à M. Gallot de jurer d'être fidèle à la République et de ne plus professer sa religion : « Je serai toujours catholique, répondit-il.
— Publiquement ?
— Oui, publiquement ; n'importe où, je me dirai toujours catholique : je ne rougirai jamais de Jésus-Christ.»
Notons au passage que la position de l'Eglise au XVIIIème siècle sur la franc-maçonnerie ne fut pas très claire compte tenu du fait qu'il s'agissait là d'une institution nouvelle.
Ainsi, le fait que Jean-Marie Gallot ait été franc-maçon ne saurait être attribué à un acte volontaire de désobéissance comme vous le laissez entendre. A la limite, il y eut une faute de sa part, mais en raison d'une ignorance qu'on ne saurait lui imputer puisque l'Eglise ne s'était pas encore prononcée officiellement sur la question.
En outre, pouvez-vous fournir la preuve que la FM de l'époque (et surtout la loge de Jean-Marie Gallot) était aussi nocive pour l'Eglise que ce qu'on connaît maintenant ?
Votre "humour" est donc déplacé et sous-documenté.
Maintenant, je vais vous poser une question, ainsi qu'à tous les défenseurs du doublon catholique-fm : de quel droit osez-vous décréter arbitrairement que l'Eglise a tort sur cette question ? Et pourquoi tant d'acharnement à tenter de décrédibiliser la position de l'Eglise ?
La FM serait-elle donc une entité dont tous devraient reconnaître la légitimité ? Que faites-vous donc de cette précieuse liberté que vous prétendez défendre et qui suppose le droit pour l'Eglise de refuser en bloc la FM ?
Cordialement,