David25 a écrit :Je pensais à la non distribution du sang du Christ aux fidèles lors de la Cène alors que Jésus est clair "buvez en tous".
Vatican II, in Sacrosanctum Concilium n°55 a écrit :On recommande fortement cette parfaite participation à la messe qui consiste en ce que les fidèles, après la communion du prêtre, reçoivent le Corps du Seigneur avec des pains consacrés à ce même sacrifice.
La communion sous les deux espèces, étant maintenus les principes dogmatiques établis par le Concile de Trente (40), peut être accordée, au jugement des évêques, dans les cas que le Siège apostolique précisera, soit aux clercs et aux religieux, soit aux laïcs ; par exemple : aux nouveaux ordonnés dans la messe de leur ordination, aux profès dans la messe de leur profession religieuse, aux néophytes dans la messe qui suit le baptême.
(40) Sess. 21,16 juil. 1562, Doctrina de Communione sub utraque specte et parvulorum, c.1-3: Conc. Trente, ed. cit. VIII, 698-69.
Missel Romain, Présentation Générale du Missel Romain 2002 a écrit :80. Puisque la célébration eucharistique est le banquet pascal, il convient que, selon l´ordre du Seigneur, son Corps et son Sang soient reçus par les fidèles bien préparés comme une nourriture spirituelle. C´est à cela que tendent la fraction et les autres rites préparatoires par lesquels les fidèles sont immédiatement amenés à la communion.
[f]
84. Le prêtre, par une prière à voix basse, se prépare, afin de recevoir fructueusement le Corps et le Sang du Christ. Les fidèles font de même par une prière silencieuse.
[g]
Puis, le prêtre montre aux fidèles le pain eucharistique, au dessus de la patène ou du calice, et les invite au banquet du Christ; et en même temps que les fidèles, il fait un acte d´humilité, en reprenant les paroles évangéliques indiquées.
[h]
85. Il est très souhaitable que les fidèles, comme le prêtre est tenu de le faire lui-même, reçoivent le Corps du Seigneur avec des hosties consacrées au cours de la célébration de la messe elle-même et, dans les cas prévus (cf. n. , qu´ils participent au calice, afin que même par ces signes, la communion apparaisse mieux comme la participation au sacrifice actuellement célébré
Concile de Trente suscité a écrit : sont pas tenus
de droit divin à la communion sous les deux espèces
1726
C'est pourquoi ce même saint concile, instruit par l'Esprit Saint, qui est "Esprit de sagesse et d'intelligence, Esprit de conseil et de piété" Is 11,2, et suivant le jugement et la coutume de l'Eglise elle-même, déclare et enseigne qu'aucun commandement divin n'oblige les laïcs et les clercs qui ne célèbrent pas à recevoir le sacrement de l'eucharistie sous les deux espèces ; et que l'on ne peut en aucune façon douter, sans léser la foi, que la communion sous l'une des deux espèces leur suffise pour leur salut.
1727
En effet, sans doute, le Seigneur Christ, lors de la dernière Cène, a-t-il institué et donné aux apôtres ce vénérable sacrement sous les espèces du pain et du vin Mt 26,26-29 ; Mc 14,22-25 ; Lc 22,19 ; 1Co 11,24. Cependant cette institution et ce don n'ont pas pour objet d'astreindre tous les chrétiens, par un décret du Seigneur, à recevoir les deux espèces 1731 ; 1732 .
Et l'on ne conclut pas avec raison, des paroles que l'on trouve au chapitre 6 de Jean, que la communion sous les deux espèces a été commandée par le Seigneur 1733 , de quelque manière qu'on les comprenne en suivant les diverses interprétations des saints et des docteurs. En effet, celui qui a dit : "Si vous ne mangez la chair du Fils de l'homme et si vous ne buvez son sang, vous n'aurez pas la vie en vous " Jn 6,53, a dit aussi : "Si quelqu'un mange de ce pain, il vivra éternellement" Jn 6,58. Et celui qui a dit : "Qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle ", Jn 6,54 et dit aussi " Le pain que je vous donnerai est ma chair pour la vie éternelle" Jn 6,51. Enfin celui qui a dit : "Qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi et moi en lui" Jn 6,56, a dit néanmoins : " Qui mange ce pain vivra éternellement" Jn 6,58
sacrement de l'euc
1728
Le concile déclare, en outre, que dans l'administration des sacrements il y eut toujours dans l'Eglise le pouvoir de décider ou de modifier, la substance de ces sacrements étant sauve, ce qu'elle jugerait mieux convenir à l'utilité de ceux qui les reçoivent et au respect des sacrements eux-mêmes, selon la diversité des choses, des temps et des lieux. Ce que l'Apôtre a semblé indiquer assez nettement en disant : " Que l'on nous considère comme des ministres du Christ et les dispensateurs des mystères de Dieu" 1Co 4,1. Et il est assez évident qu'il a lui-même usé de ce pouvoir aussi bien pour de nombreuses autres choses que pour ce sacrement lui-même, lorsqu'il dit, après avoir pris quelques ordonnances sur son usage : " Je réglerai le reste quand je viendrai " 1Co 11,34
C'est pourquoi, bien qu'au début de la religion chrétienne l'usage des deux espèces n'ait pas été rare, cette coutume ayant très généralement changé avec le cours du temps, notre sainte Mère l'Eglise, sachant quelle autorité est la sienne dans l'administration des sacrements, fut amenée par des graves et justes causes à approuver cette coutume de communier sous l'une des deux espèces et à décréter que ce serait une loi qu'il n'est pas permis de blâmer ou de changer à son gré sans l'autorité de l'Eglise elle-même (cf. 1732).
Chapitre 3. Sous chaque espèce, le Christ est reçu totalement
et entièrement,
1729
Il déclare en outre que, bien que notre Rédempteur, comme il a été dit plus haut, lors de la dernière Cène, ait institué et donné aux apôtres ce sacrement sous les deux espèces il faut pourtant reconnaître que même sous l'une des deux espèces seulement on reçoit le Christ totalement et entièrement ainsi que le sacrement en toute vérité, et qu'en conséquence, en ce qui concerne le fruit du sacrement, ceux qui reçoivent une seule espèce ne sont privés d'aucune grâce nécessaire au salut (cf.1733)
des enfants
1731
1. Si quelqu'un dit que, en raison d'un commandement de Dieu ou par nécessité pour le salut, tous et chacun des chrétiens doivent recevoir les deux espèces du très saint sacrement de l'eucharistie : qu'il soit anathème 1726s .
1732
2. Si quelqu'un dit que la sainte Eglise catholique n'a pas été amenée par de justes causes et raisons à ce que les laïcs, ainsi que les clercs qui ne célèbrent pas, ne communient que sous la seule espèce du pain, ou qu'elle a erré en cela qu'il soit anathème 1728 .
1733
3. Si quelqu'un nie que le Christ, source et auteur de toutes les grâces soit reçu totalement et entièrement sous la seule espèce du pain, parce que - comme certains l'affirment faussement - il n'est pas reçu sous les deux espèces conformément à l'institution du Christ lui-même : qu'il soit anathème 1726s .
1734
4. Si quelqu'un dit que la communion eucharistique est nécessaire aux enfants avant qu'ils aient l'âge de raison : qu'il soit anathème
David25 a écrit :Je pensais au fait de se courber devant un pape ou un évêque et le considérer comme une personne humble.
De même que pour les icônes et les représentations, il s'agit de la réalité de Dieu manifestée par une personne qui est réverrée. Je vous renvoie au message de Raistlin.
Ces personnes donnent leur vie à Dieu. C'est la moindre des choses que de les respecter et de manifester de la révérence devant ce que Dieu fait par elles. (Jean-Paul II a servi à faire tomber le communisme, Pie XII a dénoncé dès les années 30 le nazisme avant même d'être pape, ...)
Les révérences sont :
- inclinaison devant un Evêque, successeur des Apôtres, berger d'un troupeau
- génuflexion simple devant un cardinal, dont pourpre symbolise le sang versé pour le Christ et son Eglise si nécessaire (cf. Chine par exemple)
- génuflexion double devant le Pape, qui est le Vicaire du Christ, son "bras droit" sur terre