Bonjour elenos frère,
elenos a écrit :Je n'ai pas voulu prendre part à cette longue discussion relative à l'Institution de l'Eucharistie. En toute conscience je ne pourrais admettre qu'un homme (fut-il consacré par d'autres hommes) , serviteur de l'Eglise ( et serviteur de Jésus-Christ bien sûr mais nous devons tous être des serviteurs de Jésus-Christ ! Oui tous et pas seulement un prêtre ! ); je ne pourrais admettre qu'un homme faillible (comme nous le sommes tous !) puisse par sa seule bénédiction et en "rendant grâce" (car c'est là l'essentiel de l'Eucharistie) puisse transformer le Pain et le Vin en corps et sang de Jésus-Christ.
Ben ce qui importe ce n'est pas ce que nous pouvons admettre mais ce que Dieu admet. Si les hommes sont faillible il n'en est pas de même pour Dieu. C'est Dieu qui transforme le Pain et le Vin en corps et sang du Christ.
Comment rendre compte alors au delà des "scandales" induits par la personne d'un prêtre gravement pécheur non converti et pécheur persistant et parfois comme nous le savons persistant pendant des années ?
Pourriez-vous préciser frère svp je ne comprends pas trop de quoi vous parlez? Merci.
La transsubtantiation deviendrait alors "transmutation" magique analogue à celle produite par un sorcier !
Et qu'en est-il de la profanation de la "sainte réserve" par des fanatiques anti-chrétiens ?
Ou comment admettre des destructions naturelles du pain consacré où encore le pain mangé par des animaux !
Alors comment interpréter les paroles de Notre Seigneur lors du dernier repas qu'il prit avec ses disciples "Ceci est mon corps, ceci est mon sang " sinon dans sa forme tragique mais aussi symbolique et qui rapidement deviendra l'élément fondamental de la liturgie des premiers chrétiens ? (relire certaines épitres de Paul qui en font une mention expresse). Notre Seigneur ne se compare-t-il pas lui même à un cep de vigne, (dont nous sommes les sarments), ou encore à une porte, ou à un berger, ou encore à un chemin ?
L'interprétation elle est donné par le catéchisme catholique, vous arguments pour parvenir à dire que c'est symbolique ne repose sur rien de scripturaire. Êtes-vous théologien?
La communion exige de nous d'être capable de discernement comme le dit Saint Paul et d'être préalablement pardonnés. Mais une inflexion à la doctrine du Concile de Trente semble heureusement se dessiner :
Je crois que vous fantasmez, le catéchisme catholique n'a pas changé sur l'Eucharistie.
La Stampa, après "Il corriere della sera" avait publié :" Müller, il teologo “liberal” nuovo custode della fede ", (Müller, le théologien libéral, nouveau gardien de la foi.)
En fait voici ce qu’a déclaré Mgr Gerhard Ludwig Müller, évêque de Ratisbonne, nommé Préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la foi,
Oh je ne crois pas que votre interprétation obtienne le faveur Mgr Gerhard Ludwig Müller, car elle laisse supposer qu'il parlerait contre l'enseignement de l'Eglise et de Jésus Christ.
Fraternellement en Notre Seigneur Jésus Christ.