Je tiens à préciser : je crois en la virginité de Marie, puisque l'Eglise la professe, comme elle l'a toujours faite depuis ses débuts. Je veux seulement savoir quoi répondre aux protestants aux arguments ci-dessous !
Trouvés sur le site blogdei.com
Merci d'avance,blogdei.com a écrit :
Dans les évangiles nous trouvons plusieurs citations parlant des frères et des soeurs de Jésus:
Argument 1
« N’est-ce pas là le charpentier, le fils de Marie, le frère de Jacques, de José, de Jude et de Simon? Et ses sœurs ne sont-elles pas ici, chez nous ? » Marc 6:3 ou Matthieu 13:57-58 (version Crampon)
Le mot grec employé dans ces passages signifie réellement des frères de même mère, selon la chair (adelphos); il est employé dans Matthieu 4:18 pour désigner deux véritables frères, fils d’une même mère: Simon et André. Cependant dans le Nouveau Testament, ce même mot grec peut être employé pour désigner un frère spirituel dans la foi. Mais pour Jésus, il est bien évident que cela ne pouvait pas être des frères dans la foi, puisque les évangiles disent que Ses frères ne croyaient pas en Lui (Jean 7:4-5). C’étaient donc Ses véritables frères, nés de l’union de Joseph et de Marie, après la naissance de Jésus:
Argument 2
« Mais il ne la connut pas (1) jusqu’à ce qu’elle enfantât son fils, auquel il donna le nom de Jésus. » Matthieu 1:25 (versions Œcuménique, de Jérusalem, Crampon et Osty)
(1) terme biblique pour parler des relations conjugales, voir Genèse 4;1,17,25; et 24;16.
Notons: « Mais il ne la connut pas jusqu’à ce qu’elle… » Ce passage affirme avec force que Marie devint après la naissance miraculeuse de Jésus, l’épouse de Joseph, dont elle a eu plusieurs enfants.
Argument 3
Certains veulent affirmer qu’en Araméen, le terme frère désigne des cousins ou des proches parents. Mais on oublie que les évangiles furent écrits en grec, langue qui possède plusieurs mots pour désigner les frères, les cousins et les proches parents. Par exemple:
Luc 1:36: Au sujet d’Elisabeth, nous trouvons un autre mot grec: « suggenés », qui peut signifier gens de la même race, parents, cousins. Ce mot est traduit par les anciennes Bibles Catholiques et Protestantes par « cousine », Elisabeth, ta cousine (versions De Saci, Ostervald, etc …). Cette traduction paraît correcte. Si les frères de Jésus avaient été réellement des cousins ou des proches’ parents, ce mot aurait été employé.
Colossiens 4:10: En parlant de Marc, le cousin de Barnabas, Paul emploie un autre mot grec qui peut signifier cousins germains ou neveux « anepsios » Il est traduit par cousin dans à peu près toutes les versions. (Voir Crampon, Maredsous et Jérusalem).
Galates 1:19: Par contre saint Paul, dans l’épître aux Galates, emploie le mot « adelphos » qui signifie « frère » pour désigner Jacques, le frère du Seigneur.
1 Corinthiens 9:5: Egalement, dans ce verset, c’est aussi le même mot grec qui désigne les frères du Seigneur.
Argument 4
Dans les évangiles, les frères du Seigneur sont bien distincts des disciples. Aux noces de Cana (Jean 2:12), et plus tard dans la chambre haute, nous trouvons cette expression « sa mère, ses frères et ses disciples » (Actes 1:13-14)
Il n’y a pas de confusion possible: il s’agit bien des frères de Jésus, fils de Marie. Quelqu’un demandera peut-être:. est-il dit dans la Bible que Ses frères étaient fils de Sa mère?
Argument 5
Il y a un passage prophétique concernant le ministère de Jésus qui, dans Son zèle pour faire la volonté du Père est devenu un inconnu pour les fils de sa mère:
« Que je suis un étranger pour mes frères et un inconnu pour les fils de ma mère car le zèle de ta maison me dévore … » Psaumes 69:9-10 (version de Jérusalem)
Nous trouvons l’accomplissement de ce passage prophétique lorsque Jésus purifia le temple. Ses disciples se souvinrent alors qu’il était écrit:
« Le zèle de ta maison me dévore. » Jean 2:17
Dans ce même évangile, nous trouvons Ses frères, fils de Sa mère ne croyant pas en Lui:
« En effet, ses frères eux-mêmes ne croyaient pas en lui. » Jean 7:5
Ses proches, Sa mère, Ses frères cherchaient à se saisir de Lui:
« Les siens l’ayant appris se mirent en devoir de le prendre avec eux car il était, prétendait-on, hors de lui. » Marc 3:21 (version de Maredsous)
Quelques lignes plus loin, nous voyons Sa mère et Ses frères, se tenant dehors et l’envoyant appeler. Jésus ne vit Sa vraie parenté que parmi ceux qui Le suivaient et croyaient en Lui:
« La foule était assise autour de lui on lui dit: -Ta mère et tes frères et tes sœurs sont là dehors et te cherchent. il leur répondit: – Qui sont ma mère et mes frères? Et portant ses regards sur les gens assis autour de lui: – Voici, dit-il ma mère et mes frères. Celui qui accomplit la volonté de Dieu, celui-là est mon frère, ma sœur, ma mère. » Marc 3:32-35 (version de Maredsous)
Argument 6
D’après ce passage, seule la famille spirituelle était vraiment la parenté de Jésus. La famille selon la chair, n’étant pas encore convertie, cherchait à s’opposer à Son ministère. Cela nous permet de mieux comprendre les paroles de Jésus adressées à Sa mère et à l’apôtre Jean, peu de temps avant Sa mort:
« Quelques instants avant d’expirer, Jésus voyant sa mère et, auprès d’elle, le disciple qu’il aimait, dit à sa mère: – Femme, voilà ton fils! Ensuite, au disciple: – Voilà ta mère. A partir de ce moment, (Jean) le disciple la prit chez lui. » Jean 19:26,27 (version de Maredsous)