Vous savez ce qu'on dit des caricatures. "-Rien ne ressemble plus à quelque chose que sa caricature." Bon la phrase est à prendre ironiquement bien sûr, mais tout de même, il serait bien que de dire à ses interlocuteurs qu'ils extrapolent votre propos ou qu'ils sont hors sujet ne devienne pas une habitude.
Disons que c'était fortement insinué. Par exemple, votre phrase: "-Les Universités sont
nés autours des facs de théologies" = La culture a été amené par le religion, donc on doit la culture à la religion. ou "-le savoir a été préservé non pas par des laïcs, mais par les monastères" = sans la religion et ses braves serviteurs, personne n'aurait de conscience historique, car ils en sont les gardiens.
J'ai pas l'impression d'être en train d'extrapoler ou de vous faire un procès d'intention...
En ce qui concerne la charité il y a en effet un mal entendu, je l'admets, maintenant que vous avez précisé (et nuancé) votre pensée je comprends mieux. Au temps pour moi.
Je parle de scientifiques au sens moderne occidental du terme, post méthode scientifique.
J’ai dit école, j’entendait donc enseignement secondaire et non supérieur. Encore une fois vous me lisez trop vite et vous me prétez des arguments imaginaires.
Je suis censé deviner ça tout seul par moi même? Je veux bien faire un effort mais il faut aussi se remettre en question sur sa façon de s'exprimer et le nombre d'indice qu'on laisse aux autres pour se faire comprendre. Surtout que le terme école est tout autant employé quand on parle d'études supérieures que quand un parle de n'importe quel type d’enseignement. Pas facile la communication..
Pour en revenir au sujet, je trouve l'affirmation gratuite. Sur quoi vous basez-vous concrètement pour affirmer que les écoles catho' sont les "meilleures" dans ce cas? Statistiquement parlant les écoles les plus prestigieuses du monde n'ont aucune revendication de ce type, ce sont simplement des écoles jouissant d'une réputation avantageuse sans religion particulière affirmé.
Je ne dis pas cela. Encore une fois.
Un peu quand même: <<-Les premier scientifiques sont des gens profondément religieux>> sous entend clairement que les croyants scientifiques de l'époque ont influencé ce monde et qu'on leur doit beaucoup. Donc quand je dis que fallait pas forcément être quelqu'un de profondément religieux pour dire des choses intéressantes et faire évoluer le monde via de la science, j'ai pas tant l'impression d'être à coté de la plaque vis à vis de votre propos.
Non, mais si le monde est vu comme sacré, alors il n’est pas ouvert à l’investigation scientifique.
Il n'existe pas, à ma connaissance, de religion prônant une idéologie favorisant ainsi le maintien dans l'ignorance. Si vous en connaissez une, je suis tout ouïe. Par contre, c'est les textes d'un livre qui sont sacré, ils ne sont pas ouvert à l’investigation scientifique. Rare étaient les scientifiques qui osaient dire haut et fort que notre système solaire était héliocentriste, et pour cause!
Plusieurs intellectuels considèrent que c’est la désacralisation du monde opéré par le monothéisme, et le postulat d’un créateur produisant des lois naturelles intangibles et intelligibles (donc étudiables expérimentalement par induction) qui a constitué l’arrière plan culturel de l’avènement de la science moderne.
Plusieurs intellectuels? Lesquels? Je trouve que Christianisme et désacralisation sont des mots qui ne font guère bon ménage, étonnamment j'aurais plutôt trouvé le contraire plus logique. Car justement, maintenant certains savants s'autorisent à comprendre le monde en dehors de Dieu. Ils s’affranchissent donc des limites posées par la religion et affrontent l'inconnu avec des yeux neutres. Sans le déterminisme qui caractérise la foi, car après tout, on pourrait se demander quel est l’intérêt de toutes ces questions existentielles, si elles font partie du plan divin, ça revient au même.
Ce n’est pas forcément la divinité du monde qui est en cause, mais son caractère "sacré". C’est pas tout à fait pareil.
Gaïa mère de la terre est sacrée. Pourtant ça n'a pas empêché les philosophes grecque et autres érudits de "désacraliser" la terre en quelque sorte, en posant des questions cosmologiques qui sont encore d'actualité aujourd'hui.