15 octobre, Sainte Thérèse d'Avila

« Que le juste pratique encore la justice, et que le saint se sanctifie encore. » (Ap 22.11)
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15 octobre, Sainte Thérèse d'Avila

Message non lu par ami de la Miséricorde » lun. 15 oct. 2007, 0:17

ÉTERNEL EST SON AMOUR
Ô Seigneur de mon âme
Comme Vous êtes bien l'ami véritable !
Vous, le Tout-Puissant,
Vous pouvez tout, dès que Vous voulez !
Non, jamais Vous ne cessez d'aimer ceux qui vous aiment !
Ô Maître du monde
Que toutes les créatures vous louent !
Qui donc aura la voix assez puissante
Pour proclamer en tous lieux
Combien Vous êtes fidèle à vos amis ?
Toutes les créatures d'ici-bas peuvent nous manquer,
Mais Vous, le Maître de tout l'univers,
Vous ne nous manquez jamais !
Que Vous laissez peu souffrir vos amis !
Ô mon Dieu, quelle délicatesse,
Quelle attention, quelle tendresse Vous leur témoignez !
Oui, heureux, celui qui n'a jamais aimé que Vous !
Vous semblez, ô Seigneur,
Traiter avec rigueur ceux qui Vous aiment,
Afin que l'excès de la souffrance
Fasse mieux comprendre l'excès plus grand encore
De Votre amour
Béni soit le Seigneur
Qui m'a prêté un secours si efficace !

Sainte Thérèse d'Avila

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15 Octobre : Sainte Thérèse d'Avila

Message non lu par ami de la Miséricorde » mer. 15 oct. 2008, 12:09

« LE LIVRE DES DEMEURES »

PREMIÈRES DEMEURES
CHAPITRE II
De la laideur de l'âme en état de péché mortel,
Et comment Dieu voulut la faire voir à certaine personne.
De la connaissance de soi. Toutes choses utiles, souvent dignes de remarque.
De la manière de comprendre ces demeures.

1 Avant d'aller plus loin, je tiens à vous demander de considérer ce qu'on peut éprouver à la vue de ce château si resplendissant et si beau, cette perle orientale, cet arbre de vie planté à même les eaux vives de la vie, qui est Dieu, lorsque l'âme tombe dans le péché mortel. Il n'est ténèbres si ténébreuses, chose si obscure et si noire qu'elle n'excède. Sachez seulement que bien que le soleil qui lui donnait tant d'éclat et de beauté soit encore au centre de cette âme, il semble n'y être point, elle ne participe point de Lui, et pourtant elle est aussi capable de jouir de Sa Majesté que le cristal de faire resplendir le soleil. Elle ne bénéficie de rien ; en conséquence, toutes les bonnes actions qu'elle accomplit ainsi, en état de péché mortel, ne portent aucun fruit qui mérite le ciel ; elles ne procèdent pas du principe qui est Dieu, par qui notre vertu est vertu, rien ne peut donc être agréable à ses yeux quand nous nous éloignons de Lui ; enfin, le but de celui qui commet un péché mortel n'est pas de Le satisfaire, mais de plaire au démon ; comme il n'est que ténèbres, la pauvre âme, elle aussi, se transforme en ténèbres.
2 Je connais une personne à qui Notre-Seigneur voulut montrer l'état de l'âme qui pèche mortellement. Cette personne (la sainte elle-même. Voir (Autobiographie, chap. 40 et Relation, chap. 25.) dit qu'aucun de ceux qui le connaîtraient ne pourrait pécher, lui semble-t-il même s'il lui fallait fuir les occasions au prix des plus grandes peines imaginables. Elle eut donc bien envie que tous en soient informés ; vous, mes filles, ayez envie de beaucoup prier Dieu pour ceux qui sont réduits à cet état de totale obscurité, eux et leurs œuvres. Car de même que tous les ruisselets qui découlent d'une source très claire le sont aussi, lorsqu'une âme est en état de grâce, ses œuvres sont agréables aux yeux de Dieu et à ceux des hommes (elles procèdent de cette source de vie, l'âme y est planter comme un arbre qui ne donnerait ni fraîcheur ni fruits, s'ils ne lui venaient de cette source qui le nourrit, l'empêche de sécher, et lui fait produire de bons fruits), ainsi lorsque l'âme, par sa faute, s'éloigne de cette source pour se planter dans une autre aux eaux très noires et très malodorantes, tout ce qu'elle produit est l'infortune et la saleté mêmes.
3 Il sied de considérer ici que la fontaine, ce soleil resplendissant qui est au centre de l'âme, ne perd ni son éclat ni sa beauté ; il est toujours en elle, rien ne peut lui ôter sa beauté. Mais si on jetait un drap très noir sur un cristal exposé au soleil, il est clair que si le soleil donne sur lui, sa clarté n'opérera point sur le cristal.
4 O âmes rachetées par le sang de Jésus-Christ ! Connaissez-vous vous-mêmes, et ayez pitié de vous ! Comment se peut-il que, sachant cela, vous ne cherchiez pas à retirer cette poix de ce cristal ? Considérez que si vous perdez la vie, jamais vous ne jouirez à nouveau de cette lumière. Ô Jésus ! quel spectacle que celui d'une âme qui s'en est éloigné ! Dans quel état sont les pauvres chambres du château ! Que les sens, ces gens qui les habitent, sont troublés ! Et les puissances, qui sont les alcades, majordomes, maîtres d'hôtels, qu'ils sont aveuglés, et gouvernent mal ! Enfin, puisque l'arbre est planté en un lieu qui est le démon, quel fruit peut-il donner ?...


Source : livres-mystiques.com

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Message non lu par ami de la Miséricorde » ven. 15 oct. 2010, 12:33

De l'Enfer

Etant en oraison, je me trouvai en un instant, sans savoir de quelle manière, transportée dans l'Enfer. Je compris que Dieu voulait me faire voir la place que les démons m'y avaient préparée, et que j'avais méritée par mes péchés. Cela dura très peu, mais quand je vivrais encore de longues années, il me serait impossible d'en perdre le souvenir.

Je demeurai épouvantée, et quoique six ans à peu près se soient écoulés depuis cette vision, je suis en cet instant saisie d'un tel effroi en l'écrivant, que mon sang se glace dans mes veines. Au milieu des épreuves et des douleurs, j'évoque ce souvenir, et dès lors tout ce qu'on peut endurer ici-bas ne me semble plus rien, je trouve même que nous nous plaignons sans sujet.

Je le répète, cette vision est à mes yeux, une des plus grandes grâces que Dieu m'ait faite, elle a contribué admirablement à m'enlever la crainte des tribulations et des contradictions de cette vie, elle m'a donné du courage pour les souffrir, enfin, elle a mis dans mon coeur la plus vive reconnaissance envers Dieu qui m'a délivrée, comme j'ai maintenant sujet de le croire, de maux si terribles dont la durée doit être éternelle.

Je m'arrête souvent à cette pensée ; nous sommes naturellement touchés de compassion quand nous voyons souffrir une personne qui nous est chère, et nous ne pouvons nous empêcher de ressentir vivement sa douleur quand elle est grande. Qui pourrait donc soutenir la vue d'une âme en proie pour une éternité à un tourment qui surpasse tous les tourments ? Quel coeur n'en serait déchiré ? Emus d'une commisération si grande pour des souffrances qui finiront avec la vie, que devons-nous sentir pour des douleurs sans terme ? Et pouvons-nous prendre un moment de repos, en voyant la perte éternelle de tant d'âmes que le démon entraîne chaque jour avec lui dans l'Enfer ?

Sainte Thérèse d'Avila

Source : missel.free.fr

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Message non lu par ami de la Miséricorde » sam. 15 oct. 2011, 2:46

Au chapitre XXI du Chemin de la Perfection
de sainte Thérèse d'Avila

L'eau vive désaltère

L'autre propriété de l'eau consiste à nous désaltérer et à étancher notre soif. La soif, en effet, exprime, ce me semble, le désir d'une chose dont le besoin est tellement pressant que nous mourons si nous en sommes privés. Chose étrange, si l'eau nous manque, c'est la mort ; et d'un autre côté, si nous en buvons avec excès, c'est encore la mort : car c'est ainsi que meurent beaucoup de noyés.

O mon Seigneur ! Que ne m'est-il donné d'être engloutie dans cette eau vive pour y perdre la vie ! Mais, comment ? cela est-il possible ? Oui. Notre amour pour Dieu, notre désir de Dieu peuvent grandir au point que notre nature y succombe ; aussi y a-t-il des personnes qui en sont mortes. Pour moi, j'en connais une qui eût été dans ce cas si Dieu ne s'était empressé de la secourir en lui donnant de cette eau vive avec tant d'abondance qu'il la tira pour ainsi dire hors d'elle-même pour la faire entrer dans le ravissement. Je dis qu'il la tira, pour ainsi dire, hors d'elle-même, car elle trouve alors le repos qu'elle désire. Il lui semble étouffer, tant elle éprouve d'aversion pour le monde, et elle ressuscite en Dieu ; Sa Majesté la rend alors capable de jouir d'un bien qu'elle n'aurait pu posséder sans mourir, si elle n'eût été n'y a rien en notre souverain Bien qui ne soit parfait, il ne nous donne rien qui ne soit pour notre avantage. Il peut donner l'eau en très grande abondance, car il n'y a jamais d'excès dans ce qui vient de sa main. S'il en donne beaucoup, il rend l'âme apte, comme je l'ai dit, à en boire beaucoup, semblable au verrier qui donne au vase la capacité nécessaire pour contenir ce qu'il veut y mettre.

Quant au désir, comme il vient de nous, il n'est jamais sans quelque imperfection, s'il contient quelque chose de bon il le doit à l'assistance du Seigneur ; et comme nous manquons de discernement, la peine où nous sommes étant suave et pleine de délices, nous croyons ne pouvoir jamais nous rassasier de cette peine. Nous prenons cette nourriture sans mesure ; nous excitons encore ce désir autant que nous le pouvons ; et quelquefois on en meurt. Heureuse mort, certes ! mais si l'on avait continué à vivre, on eût peut-être aidé d'autres personnes à mourir du désir de cette mort. Selon moi, nous devons redouter les ruses du démon. Il voit les dommages que cette sorte de personnes de lui occasionnent en restant sur la terre. Il les tente, les pousse à des mortifications inopportunes pour ruiner leur santé, c'est là un grand point pour lui.

L'âme arrivée à cette soif ardente de Dieu doit donc se tenir avec soin sur ses gardes, parce qu'elle aura cette tentation ; si elle ne meurt pas de cette soif, elle ruinera sa santé. Elle laissera malgré elle transpirer au dehors les sentiments qui l'animent et qu'elle devrait à tout prix tenir secrets. Parfois ses efforts seront inutiles, et elle ne pourra les tenir aussi cachés qu'elle le voudrait. Néanmoins, elle doit prendre garde à ne pas exciter ces ardents désirs pour ne pas les augmenter, et y couper court doucement par quelque autre considération. Peut-être notre nature elle-même se montrera-t-elle parfois aussi active que l'amour de Dieu, car il y a des personnes qui se portent avec une extrême ardeur vers tout ce qu'elles désirent, alors même que ce serait quelque chose de mauvais ; celles-là, à mon avis, ne sont pas très conformes à la mortification, qui pourtant nous est utile en tout. Mais ne semble-t-il pas déraisonnable de mettre un frein à une chose de mauvais ; celles-là, à mon avis, ne sont pas très conformes à la mortification, qui pourtant nous est utile en tout. Mais me semble-t-il pas déraisonnable de mettre un frein à une chose si excellente ? Non, car je ne dis pas qu'il faille étouffer ce désir, mais que nous devons le modérer par une autre qui nous aidera peut-être à gagner autant de mérite.

Je veux vous donner une explication qui fera mieux comprendre ma pensée. Il nous vient un vif désir, comme à S. Paul, d'être délivrés de cette prison du corps et de nous voir avec Dieu. Pour modérer une peine qui part d'un motif si élevé et bien grande mortification ; et encore on n'y réussit pas complètement. Parfois cette angoisse sera telle qu'elle enlèvera presque le jugement. C'est ce que j'ai constaté, il n'y a pas si longtemps, chez une personne impétueuse par nature et cependant habituée à briser sa volonté, et qui me semble avoir perdu tout bon sens, comme on a pu le voir dans certaines circonstances. Je l'ai vue un instant comme hors d'elle-même, tant sa peine était profonde et tant elle faisait d'efforts pour la dissimuler. Quand ces souffrances étreignent l'âme, il faut, alors même qu'elles viendraient de Dieu, pratiquer l'humilité et craindre. Nous ne devons pas nous imaginer que notre charité est assez vive pour nous jeter dans de telles angoisses. De plus, il ne serait pas mal, à mon avis, que l'âme, si elle le peut, et elle ne le pourra pas toujours, change l'objet de son désir.

Qu'elle se persuade que si elle continuait à vivre sur cette terre, elle servirait Dieu davantage et éclairerait quelque âme qui sans cela était perdue ; si elle travaillait à servir Dieu ainsi, elle acquerrait de nouveaux mérites et pourrait un jour posséder Dieu plus pleinement ; enfin elle doit être remplie de crainte à la pensée qu'elle l'a encore bien peu servi. Ce sont là de bons motifs de consolation pour l'aider à supporter une telle épreuve et calmer son chagrin. Elle gagnera, en outre, de nombreux mérites, puisqu'elle veut demeurer sur la terre avec sa peine afin de glorifier Dieu davantage. Je la compare à une personne qui se trouverait sous le coup d'une terrible épreuve ou d'un chagrin profond, et que je consolerais par ces paroles : Prenez patience, et remettez-vous entre les mains de Dieu ; que sa volonté s'accomplisse en vous, car le plus sûr est de nous abandonner en tout à sa Providence.

Mais le démon ne favorise-t-il pas de quelque manière un tel désir de voir Dieu ? C'est là une chose possible. Cassien, si je ne me trompe, rapporte en effet qu'un ermite de vie très austère se laissa persuader qu'il devait se jeter dans un puits afin d'aller voir Dieu au plus tôt. A mon avis, cet ermite ne devait pas avoir servi le Seigneur avec perfection et humilité. Le Seigneur, en effet, est fidèle, et il n'aurait pas permis que cet homme fût assez aveuglé pour ne pas comprendre une chose aussi évidente. Il est clair que, lorsque le désir vient de Dieu, loin de pousser au mal il apporte avec lui la lumière, le discernement, la mesure ; cela est évident ; mais le démon, notre mortel ennemi, ne néglige rien pour chercher à nous nuire ; et dès lors qu'il déploie tant d'activités, ne cessons jamais d'être en garde contre lui. C'est là un point très important pour beaucoup de choses ; il l'est en particulier pour abréger le temps de l'oraison, si douce qu'elle soit, lorsque les forces du corps nous trahissent ou que la tête n'y trouve que fatigue ; la modération est très nécessaire en tout.

Pourquoi, mes filles ai-je voulu vous montrer le but à atteindre et vous exposer la récompense avant le combat lui-même, en vous parlant du bonheur que goûte l'âme quand elle boit à cette fontaine céleste, et s'abreuve à ces eaux vives ? C'est afin que vous ne vous affligiez pas des travaux ni des obstacles de la route, que vous marchiez avec courage et que vous ne succombiez pas à la fatigue ; car, ainsi que je l'ai dit, il peut se faire qu'étant déjà arrivés jusqu'au bord de la fontaine, vous n'ayez plus qu'à vous pencher pour y boire, mais que vous abandonniez tout et perdiez un bien si précieux, en vous imaginant que vous n'avez pas la force d'y parvenir et que vous n'y êtes point appelées.

Veuillez considérer que le Seigneur appelle tout le monde. Or, il est la Vérité même ; on ne saurait douter de sa parole. Si son banquet n'était pas pour tous, il ne nous appellerait pas tous, ou alors même qu'il nous appellerait, il ne dirait pas :

Je vous donnerai à boire. Il aurait pu dire : Venez tous, car enfin vous n'y perdrez rien, et je donnerai à boire à ceux qu'il me plaira. Mais, je le répète, il ne met pas de restriction ; oui, il nous appelle tous. Je regarde donc comme certain que tous ceux qui ne resteront pas en chemin boiront de cette eau vive. Plaise au Seigneur, qui nous le promet, de nous donner la grâce de le chercher comme il faut ! Je le lui demande par sa bonté infinie.

Source : missel.free.fr

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Re: 15 Octobre : Sainte Thérèse d'Avila

Message non lu par ami de la Miséricorde » lun. 15 oct. 2012, 10:07

Biographie
http://nominis.cef.fr/contenus/saint/20 ... Avila.html

Le Chemin de Perfection de Ste Thérèse d'Avila
http://livres-mystiques.com/partieTEXTE ... table.html

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Re: 15 Octobre : Sainte Thérèse d'Avila

Message non lu par jean_droit » lun. 15 oct. 2012, 17:42

Merci pour toutes ces références.

En relisant la courte description de la Vie de Saint Thérèse d'Avila je me suis mis à penser qu'elle est l'exemple, parmi tant d'autres, d'une vie équilibrée entre prière et action.

Son activité que l'on pourrait presque dire évangélisatrice trouvait sa force de sa prière.

Nous devrions faire de même : Nous reposer sur notre foi et sur la prière pour agir en tant que fidèle du Christ
.

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15 octobre Sainte Thérèse de Jésus (d'Avila)

Message non lu par ami de la Miséricorde » mar. 15 oct. 2013, 11:03

Une prière de Sainte Thérèse de Jésus

Seigneur,
Dans le silence de ce jour naissant,
Je viens te demander la paix, la sagesse et la force.

Je veux regarder aujourd’hui le monde
Avec des yeux remplis d’amour ;
Etre patiente, compréhensive et douce,
Voir au-delà des apparences
Tes enfants comme tu les vois toi-même
Et ainsi ne voir que le bien en chacun d’eux.

Ferme mes oreilles à toute calomnie,
Garde ma langue de toute malveillance ;
Que seules les paroles qui bénissent
Demeurent dans mon esprit.

Que je sois si bienveillante et si joyeuse
Que tous ceux qui m’approchent sentent ta présence.

Ô Seigneur, revêts-moi de ta beauté
Et qu’au long de ce jour je te révèle.

Source : méditations.be

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Fête de Sainte Thérèse d'Avila

Message non lu par Marie du 65 » jeu. 15 oct. 2015, 13:27

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Prière à Sainte Thérèse d'Avila :
« Que rien ne te trouble, que rien ne t'épouvante, tout passe, Dieu ne change pas, la patience obtient tout ; celui qui possède Dieu ne manque de rien : Dieu seul suffit. Elève ta pensée, monte au ciel, ne t'angoisse de rien, que rien ne te trouble. Suis Jésus Christ d'un grand cœur, et quoi qu'il arrive, que rien ne t'épouvante. Tu vois la gloire du monde ? C’est une vaine gloire ; il n'a rien de stable, tout passe. Aspire au céleste, qui dure toujours ; fidèle et riche en promesses, Dieu ne change pas. Aime-Le comme Il le mérite, Bonté immense ; mais il n'y a pas d'amour de qualité sans la patience. Que confiance et foi vive maintiennent l'âme, celui qui croit et espère obtient tout. Même s'il se voit assailli par l'enfer, il déjouera ses faveurs, celui qui possède Dieu. Même si lui viennent abandons, croix, malheurs, si Dieu est son trésor, il ne manque de rien. Allez-vous-en donc, biens du monde ; allez-vous-en, vains bonheurs : même si l'on vient à tout perdre, Dieu seul suffit. Amen. »
Tu Aimeras ton Prochain comme Toi-même

Près de Notre Saint Père

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