par gerardh » mar. 18 oct. 2016, 19:15
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Bonjour,
J'ai lu les actes du synode. Ils révèlent un gros travail et un gros effort de la part de beaucoup (quel % ?) de fidèles.
Après une longue première partie, au début assez creuse, mais porteuse de plus de contenu au fur et à mesure de la progression du texte, j'ai constaté une vision assez irénique de la situation, ce qui n'a pas empêché de faire surgir un certain nombre de points. La deuxième partie consiste dans les décisions de l'évêque, lesquelles consistent essentiellement à de bonnes résolutions, ponctuées par la création d'un grand nombre de structures organisationnelles assez administratives dans leur forme, mais bénévolentes dans leur fond, s'ajoutant aux services diocésains existants, qui semblent déjà eux mêmes très conséquents, au moins dans leurs diverses appellations.
Je me suis demandé si les travaux avaient été de contexture "bottom up", ou plutôt "top down" les groupes de réflexion étant peut-être chapeautés par la présence, ou peut-être l'influence, des ecclésiastiques en faisant partie. J'ai été surpris par l'emploi systématique du "je" employé par l'évêque, qui aurait pu laisser quelque place au "nous", voire même ne pas tenir la plume, ou ne pas tenir toute la plume. L'évêque prend à cœur de compléter les réflexions des uns et des autres, réputés être conduites par l'Esprit, en ajoutant des points qui n'auraient pas été spontanément traités et qui pourtant auraient été politiquement corrects de l'être. Certes, l'évêque, comme tout fidèle, a le droit de donner son avis et de mettre en relief certains thèmes nouveaux ; mais il s'est montré très ardent à le faire : le Vatican lui en saura gré.
Il faut intégrer les jeunes : c'est très bien. Mais pour ce faire on mobilise essentiellement des personnes n'appartenant pas à cette jeune génération. Il me semblerait que les jeunes devraient être davantage être les acteurs principaux de leur aggiornamento.
Il est une constatation très simple qui n'a pas été relevée et qui pourrait faire progresser les choses : à la sortie des messes, les gens ne se saluent pas er se dépêchent de rentrer chez eux. Le synode aurait pu suggérer qu'ils se saluent et se parlent même longuement, à la fin des services. les prêtres officiants devraient se mêler à ces échanges. Certes à la fin des messes, il y a une sorte de "salut de paix", mais cet acte me semble assez conventionnel et mécanique.
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Bonjour,
J'ai lu les actes du synode. Ils révèlent un gros travail et un gros effort de la part de beaucoup (quel % ?) de fidèles.
Après une longue première partie, au début assez creuse, mais porteuse de plus de contenu au fur et à mesure de la progression du texte, j'ai constaté une vision assez irénique de la situation, ce qui n'a pas empêché de faire surgir un certain nombre de points. La deuxième partie consiste dans les décisions de l'évêque, lesquelles consistent essentiellement à de bonnes résolutions, ponctuées par la création d'un grand nombre de structures organisationnelles assez administratives dans leur forme, mais bénévolentes dans leur fond, s'ajoutant aux services diocésains existants, qui semblent déjà eux mêmes très conséquents, au moins dans leurs diverses appellations.
Je me suis demandé si les travaux avaient été de contexture "bottom up", ou plutôt "top down" les groupes de réflexion étant peut-être chapeautés par la présence, ou peut-être l'influence, des ecclésiastiques en faisant partie. J'ai été surpris par l'emploi systématique du "je" employé par l'évêque, qui aurait pu laisser quelque place au "nous", voire même ne pas tenir la plume, ou ne pas tenir toute la plume. L'évêque prend à cœur de compléter les réflexions des uns et des autres, réputés être conduites par l'Esprit, en ajoutant des points qui n'auraient pas été spontanément traités et qui pourtant auraient été politiquement corrects de l'être. Certes, l'évêque, comme tout fidèle, a le droit de donner son avis et de mettre en relief certains thèmes nouveaux ; mais il s'est montré très ardent à le faire : le Vatican lui en saura gré.
Il faut intégrer les jeunes : c'est très bien. Mais pour ce faire on mobilise essentiellement des personnes n'appartenant pas à cette jeune génération. Il me semblerait que les jeunes devraient être davantage être les acteurs principaux de leur aggiornamento.
Il est une constatation très simple qui n'a pas été relevée et qui pourrait faire progresser les choses : à la sortie des messes, les gens ne se saluent pas er se dépêchent de rentrer chez eux. Le synode aurait pu suggérer qu'ils se saluent et se parlent même longuement, à la fin des services. les prêtres officiants devraient se mêler à ces échanges. Certes à la fin des messes, il y a une sorte de "salut de paix", mais cet acte me semble assez conventionnel et mécanique.
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