par Sam D. » lun. 19 nov. 2018, 10:51
Qu'est-ce qu'il est difficile d'être un bon catholique !
Cher Renaissance,
Même si tout chrétien est en principe appelé à la sainteté, l'alpha et l'oméga n'est pas non plus de "rendre un bon bulletin"... au risque de tout peindre en noir si l'on y arrive pas ! Du moins faut-il encore s'entendre sur cette notion de bon bulletin.
Prenez le passage, à l'honneur dernièrement, de la pauvre veuve qui, presque honteuse, donne deux malheureuses piécettes. Celles-ci représentent toutefois tout ce qu'elle a de disponible.
A vous entendre, j'ai l'impression que vous tenez un rôle qui s'apparenterait à celle de cette veuve, et qu'en dépit de ce qui peut avoir l'air d'un échec, votre "bulletin", pour en revenir à cette notion, n'est pas si mauvais que vous le pensez : Dieu, qui est avant tout Miséricorde, regarde à l'attitude, à l'intention d'abord. Et quand bien même celles-ci auraient été, sur le moment, complètement défaillantes, reste alors tout le volet du repentir, or vous êtes tout sauf en défaut sur ce plan...
Au fond, rester conscient de son péché, tout en comptant sur la Miséricorde divine, n'est-ce pas là une grande partie du "programme" du Chrétien ? Prenez la messe : du
Kyrie au
Dona nobis pacem, on ne cesse d'implorer le pardon et le salut, ceci au nom du sacrifice de l'Agneau, qui enlève le péché du monde. Et est-ce un hasard si le psaume 50 est chanté à l'office tous les vendredis ou presque ? Le pire des contre-sens, ainsi que largement exposé par Cinci dernièrement dans son article sur le blasphème, serait de croire que ce sont nos œuvres et notre propre jugement sur nous-mêmes, qui seraient la source du salut.
[quote] Qu'est-ce qu'il est difficile d'être un bon catholique ![/quote]
Cher Renaissance,
Même si tout chrétien est en principe appelé à la sainteté, l'alpha et l'oméga n'est pas non plus de "rendre un bon bulletin"... au risque de tout peindre en noir si l'on y arrive pas ! Du moins faut-il encore s'entendre sur cette notion de bon bulletin.
Prenez le passage, à l'honneur dernièrement, de la pauvre veuve qui, presque honteuse, donne deux malheureuses piécettes. Celles-ci représentent toutefois tout ce qu'elle a de disponible.
A vous entendre, j'ai l'impression que vous tenez un rôle qui s'apparenterait à celle de cette veuve, et qu'en dépit de ce qui peut avoir l'air d'un échec, votre "bulletin", pour en revenir à cette notion, n'est pas si mauvais que vous le pensez : Dieu, qui est avant tout Miséricorde, regarde à l'attitude, à l'intention d'abord. Et quand bien même celles-ci auraient été, sur le moment, complètement défaillantes, reste alors tout le volet du repentir, or vous êtes tout sauf en défaut sur ce plan...
Au fond, rester conscient de son péché, tout en comptant sur la Miséricorde divine, n'est-ce pas là une grande partie du "programme" du Chrétien ? Prenez la messe : du [i]Kyrie[/i] au [i]Dona nobis pacem[/i], on ne cesse d'implorer le pardon et le salut, ceci au nom du sacrifice de l'Agneau, qui enlève le péché du monde. Et est-ce un hasard si le psaume 50 est chanté à l'office tous les vendredis ou presque ? Le pire des contre-sens, ainsi que largement exposé par Cinci dernièrement dans son article sur le blasphème, serait de croire que ce sont nos œuvres et notre propre jugement sur nous-mêmes, qui seraient la source du salut.