par Suliko » ven. 10 nov. 2017, 22:38
Chère Cendrine,
Je redouble donc de prières. Mais j'espère qu'en insistant un peu, votre tante va céder. Je pense qu'une personne de 90 ans a certes comme tout le monde peur de la mort à un plus ou moins grand degré, mais à cet âge, on y a généralement pensé souvent, on s'est plus ou moins préparé à l'appel du Maître et donc, face à la fin, la visite du prêtre ne peut qu'être d'un grand secours, étant donné que la mort, il faudra de toute façon l'affronter. Et j'imagine que votre chère grand-mère a conscience de la gravité de son état, non ?
Je compatis d'autant plus à votre douleur que je sais bien, pour l'avoir vécu, ce que c'est que la mort dans une famille qui, comme tant d'autres de nos jours, a évacué Dieu de sa vie. De voir les proches penser à tout sauf à l'essentiel, càd au salut de l'âme et donc aux sacrements et à la prière, est vraiment une expérience crucifiante. Mais vous, vous êtes là et il vous reste une arme puissante : la prière. Je n'ai pas bien compris si vous aviez la possibilité d'être auprès de votre grand-mère, mais si c'est le cas, vous pouvez sans doute prier avec elle, ou du moins auprès d'elle, si son état ne lui permet plus vraiment de prier avec vous. Vous pouvez aussi lui tendre un chapelet, peut-être le saisira-t-elle et fera-t-elle un signe de croix.
En union de prières,
Suliko
Chère Cendrine,
Je redouble donc de prières. Mais j'espère qu'en insistant un peu, votre tante va céder. Je pense qu'une personne de 90 ans a certes comme tout le monde peur de la mort à un plus ou moins grand degré, mais à cet âge, on y a généralement pensé souvent, on s'est plus ou moins préparé à l'appel du Maître et donc, face à la fin, la visite du prêtre ne peut qu'être d'un grand secours, étant donné que la mort, il faudra de toute façon l'affronter. Et j'imagine que votre chère grand-mère a conscience de la gravité de son état, non ?
Je compatis d'autant plus à votre douleur que je sais bien, pour l'avoir vécu, ce que c'est que la mort dans une famille qui, comme tant d'autres de nos jours, a évacué Dieu de sa vie. De voir les proches penser à tout sauf à l'essentiel, càd au salut de l'âme et donc aux sacrements et à la prière, est vraiment une expérience crucifiante. Mais vous, vous êtes là et il vous reste une arme puissante : la prière. Je n'ai pas bien compris si vous aviez la possibilité d'être auprès de votre grand-mère, mais si c'est le cas, vous pouvez sans doute prier avec elle, ou du moins auprès d'elle, si son état ne lui permet plus vraiment de prier avec vous. Vous pouvez aussi lui tendre un chapelet, peut-être le saisira-t-elle et fera-t-elle un signe de croix.
En union de prières,
Suliko