par Kerniou » mer. 15 déc. 2010, 11:51
Dans la mesure où les aides sociales sont décidées sur la plan national et financées par le Conseil Général ou Régional, il est des zones économiquement défavorisées où, faute de moyens, les prestations légales ne peuvent être versées qu'à minima. Les régions industrielles sont plus riches.
Si la pauvreté reste plus discrète en campagne, la délinquance aussi. Les vols de volailles et de fruits et légumes dans les jardins sont monnaie courante. Il ne s'agit pas que de voleurs de pommes ! Les vols se produisent par dizaines de kilos: ce qui suppose une camionnette et des cageots. Si on a plusieurs arbres fruitiers, on se retrouve un matin, la barrière forcée et tous les arbres dépouillés de leurs fruits. Les jardins sont régulièrement visités.
A la campagne, les cambriolages se produisent presque toujours pendant les enterrements ou les mariages. Pour ce faire, il faut quand même savoir qui va où.
La gendarmerie ne prend pas les plaintes mais des mains courantes ... Quand il reste encore une gendarmerie ! Quelques fois, il faut faire plus de 20 Km pour en trouver une. Ainsi, la délinquance ofiicielle est quasiment nulle bien qu'existante, pourtant. L'insécurité ne règne pas comme dans les villes; mais des personnes âgées se font agresser et voler leurs maigres économies. Ces méfaits ne sont commis par des inconnus mais par des gens qui connaissent les habitudes des uns et des autres. Dans un village, on se rend compte que depuis la mort de tel ou tel, il n'y a plus de vols ...
L'acolisme et la violence sont encore trop souvent banalisés ou perçus comme des marques de force et de virilité.
Dans les campagnes, on ne peut mettre les " émigrés " en cause, il n'y en a pas ... sauf les " hors venus " ou les " pièces rapportées ", comme on nous appelle et qui sont considérés comme tels par les villageois de souche.
On est toujours l'étranger et le parasite de quelqu'un ...
Dans la mesure où les aides sociales sont décidées sur la plan national et financées par le Conseil Général ou Régional, il est des zones économiquement défavorisées où, faute de moyens, les prestations légales ne peuvent être versées qu'à minima. Les régions industrielles sont plus riches.
Si la pauvreté reste plus discrète en campagne, la délinquance aussi. Les vols de volailles et de fruits et légumes dans les jardins sont monnaie courante. Il ne s'agit pas que de voleurs de pommes ! Les vols se produisent par dizaines de kilos: ce qui suppose une camionnette et des cageots. Si on a plusieurs arbres fruitiers, on se retrouve un matin, la barrière forcée et tous les arbres dépouillés de leurs fruits. Les jardins sont régulièrement visités.
A la campagne, les cambriolages se produisent presque toujours pendant les enterrements ou les mariages. Pour ce faire, il faut quand même savoir qui va où.
La gendarmerie ne prend pas les plaintes mais des mains courantes ... Quand il reste encore une gendarmerie ! Quelques fois, il faut faire plus de 20 Km pour en trouver une. Ainsi, la délinquance ofiicielle est quasiment nulle bien qu'existante, pourtant. L'insécurité ne règne pas comme dans les villes; mais des personnes âgées se font agresser et voler leurs maigres économies. Ces méfaits ne sont commis par des inconnus mais par des gens qui connaissent les habitudes des uns et des autres. Dans un village, on se rend compte que depuis la mort de tel ou tel, il n'y a plus de vols ...
L'acolisme et la violence sont encore trop souvent banalisés ou perçus comme des marques de force et de virilité.
Dans les campagnes, on ne peut mettre les " émigrés " en cause, il n'y en a pas ... sauf les " hors venus " ou les " pièces rapportées ", comme on nous appelle et qui sont considérés comme tels par les villageois de souche.
On est toujours l'étranger et le parasite de quelqu'un ...