Harfang a écrit :Tout est une histoire de définition alors... puisque moi, dans le dictionnaire je vois : Homophobie -> -(psychiatrie) peur morbide des personnes du même sexe
-par extension haine envers les homosexuels
Attention avec le terme "morbide" en psychanalyse /psycho :
Ce terme ne parle pas de mort, mais d'anormalité (dans le sens : idée fixe au point qu'elle influe votre pensée toute entière (et aussi votre esprit au sens large)). Ce n'est pas la peur de mourir ou de se faire tuer !
Bon, après y'a le terme "comorbidité", mais je ne me souviens plus ce qu'il signifie par rapport à ce terme-là.
Exemple : un paranoïaque va avoir l'idée morbide qu'untel veut lui nuire. Toutes les paroles, les sourires, les actes d'Untel à son égard seront donc interprétés comme une tentative d'endormir sa méfiance... et donc, doivent être surveillés de près, analysés, décortiqués.
Hitler avait des fixations morbides au sujet des Juifs : parasites, par exemple. Et donc, s'est senti en devoir d'agir. Avec les conséquences que nous connaissons tous.
Ce sont donc des obsessions infondées et inébranlables qui, petit à petit, vous nuisent aussi à vous. Ces idées sont basées sur la méconnaissance de l'autre, de ce qui, chez lui, vous effraie (que vous en soyez conscient ou pas) et conduisent au rejet, la haine. Une chose est sûre, c'est que l'incompréhension, quand elle est forte, met mal à l'aise et fait peur.
__________________
Sinon, pour cette histoire de manifestation, je pense que comme nous sommes en France, c'est normal d'avoir choisi un lieu saint comme celui-ci. Notre pays est certes laïc, mais la religion officielle est celle-ci.
Ensuite, ce lieu a la réputation d'être très touristique. Nombreuses visites chaque année. Question de visibilité. Je dirais même que c'est international.
Après, certes ça peut être provoquant de se manifester sur le parvis, mais je pense (et peux me tromper) que quand on n'a pas passé la porte de l'église, c'est toujours un domaine civil ?
Moi, j'y vois un geste très symbolique. Le fait que les chrétiens et les autres (civils), peuvent vivre ensemble malgré les opinions de chacun, que l'un peut apporter à l'autre en richesse, humainement parlant.
Si les croyants avaient bien réagi, et que cette manifestation s'était conclue par une rencontre joviale, quelle belle image de fraternité nous aurions eue là.
Bon, je pense que ça se serait fait dans le compromis : si j'étais dans la foule des militants et qu'on m'aurait dit "ok pour la manif, mais tu recules du parvis", eh bien pourquoi pas, le but est de militer, pas d'aller se battre.
Et tolérance ne veut pas dire amour : on accepte l'autre sans le juger, d'égal à égal, et ça s'arrête là. En fait, c'est du respect. (je suis étonnée du nombre incalculable de fois (hors d'ici) où les gens confondent et disent en se rebiffant "tu m'aimes pas, donc tu ne me tolères pas, espèce de fasciste !")
Voilà mon point de vue civil.
[quote="Harfang"]Tout est une histoire de définition alors... puisque moi, dans le dictionnaire je vois : Homophobie -> -(psychiatrie) peur morbide des personnes du même sexe
-par extension haine envers les homosexuels[/quote]
Attention avec le terme "morbide" en psychanalyse /psycho :
Ce terme ne parle pas de mort, mais d'anormalité (dans le sens : idée fixe au point qu'elle influe votre pensée toute entière (et aussi votre esprit au sens large)). Ce n'est pas la peur de mourir ou de se faire tuer ! :)
Bon, après y'a le terme "comorbidité", mais je ne me souviens plus ce qu'il signifie par rapport à ce terme-là.
Exemple : un paranoïaque va avoir l'idée morbide qu'untel veut lui nuire. Toutes les paroles, les sourires, les actes d'Untel à son égard seront donc interprétés comme une tentative d'endormir sa méfiance... et donc, doivent être surveillés de près, analysés, décortiqués.
Hitler avait des fixations morbides au sujet des Juifs : parasites, par exemple. Et donc, s'est senti en devoir d'agir. Avec les conséquences que nous connaissons tous.
Ce sont donc des obsessions infondées et inébranlables qui, petit à petit, vous nuisent aussi à vous. Ces idées sont basées sur la méconnaissance de l'autre, de ce qui, chez lui, vous effraie (que vous en soyez conscient ou pas) et conduisent au rejet, la haine. Une chose est sûre, c'est que l'incompréhension, quand elle est forte, met mal à l'aise et fait peur.
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Sinon, pour cette histoire de manifestation, je pense que comme nous sommes en France, c'est normal d'avoir choisi un lieu saint comme celui-ci. Notre pays est certes laïc, mais la religion officielle est celle-ci.
Ensuite, ce lieu a la réputation d'être très touristique. Nombreuses visites chaque année. Question de visibilité. Je dirais même que c'est international.
Après, certes ça peut être provoquant de se manifester sur le parvis, mais je pense (et peux me tromper) que quand on n'a pas passé la porte de l'église, c'est toujours un domaine civil ?
Moi, j'y vois un geste très symbolique. Le fait que les chrétiens et les autres (civils), peuvent vivre ensemble malgré les opinions de chacun, que l'un peut apporter à l'autre en richesse, humainement parlant.
Si les croyants avaient bien réagi, et que cette manifestation s'était conclue par une rencontre joviale, quelle belle image de fraternité nous aurions eue là.
Bon, je pense que ça se serait fait dans le compromis : si j'étais dans la foule des militants et qu'on m'aurait dit "ok pour la manif, mais tu recules du parvis", eh bien pourquoi pas, le but est de militer, pas d'aller se battre.
Et tolérance ne veut pas dire amour : on accepte l'autre sans le juger, d'égal à égal, et ça s'arrête là. En fait, c'est du respect. (je suis étonnée du nombre incalculable de fois (hors d'ici) où les gens confondent et disent en se rebiffant "tu m'aimes pas, donc tu ne me tolères pas, espèce de fasciste !")
Voilà mon point de vue civil. :)