par etienne lorant » ven. 13 nov. 2009, 11:12
Evangile de Jésus-Christ selon saint Luc 17,26-37.
Jésus disait à ses disciples: "Ce qui se passera dans les jours du Fils de l'homme ressemblera à ce qui est arrivé dans les jours de Noé. On mangeait, on buvait, on se mariait, jusqu'au jour où Noé entra dans l'arche. Puis le déluge arriva, qui les a tous fait mourir. Ce sera aussi comme dans les jours de Loth : on mangeait, on buvait, on achetait, on vendait, on plantait, on bâtissait ; mais le jour où Loth sortit de Sodome, Dieu fit tomber du ciel une pluie de feu et de soufre qui les a tous fait mourir ; il en sera de même le jour où le Fils de l'homme se révélera. Ce jour-là, celui qui sera sur sa terrasse, et qui aura ses affaires dans sa maison, qu'il ne descende pas pour les emporter ; et de même celui qui sera dans son champ, qu'il ne retourne pas en arrière. Rappelez-vous la femme de Loth. Qui cherchera à conserver sa vie la perdra. Et qui la perdra la sauvegardera. Je vous le dis : Cette nuit-là, deux personnes seront dans le même lit : l'une sera prise, l'autre laissée. Deux femmes seront ensemble en train de moudre du grain : l'une sera prise, l'autre laissée. »
Voilà une parole qui doit suffire en matière d'avertissement. Quand le jour du Seigneur viendra, il passera vite. Jésus fait référence à Noé et au déluge, ainsi qu'à la destruction de Sodome et Gomorrhe en notant que certains sont pris d'autres laissés, je fais aussi le rapprochement avec la première Pâques: tous les premiers-nés d'Egypte furent frappés, hommes comme animaux, mais l'ange de la mort vit le signe sur les maisons des Hébreux et les épargna. Ce jour sera terrible pour ceux qui ne seront pas repentis, qui n'auront vécu que pour ce monde sans rechercher Dieu, sans avoir suivi "le chemin, la vérité et la vie" qui sont dans le Christ. Heureux sommes-nous si nous croyons ! Heureux sommes-nous si nous reconnaissons nos fautes et aussi toutes les grâces déjà reçues pour nous en délivrer.
La différence entre le pécheur et le maudit tient au fait que le pécheur, connaissant Dieu, reconnaît son péché et il admet que oui, en telle et telle occasions, il s'est détourné de l'Amour. Les maudits sont maudits car ils se complaisent dans leurs fautes et dans leurs appétits. Et pour mieux s'y complaire, ils disent : "Dieu n'existe pas". En fait, ils sont obligés de nier Dieu dès le temps de leur vie, car leur conscience n'est jamais tranquille. Car La lumière brille pour eux aussi, car le Seigneur les presse à se convertir, car Il se tient auprès d'eux comme une poule se presse pour rassembler ses poussins sous ses ailes - c'est le cri de Jésus sur Jérusalem, qui s'achève par : "et vous ne l'avez pas voulu !"
Celui qui ne veut pas croire est déjà jugé,déclare encore Jean dans son Evangile, parce qu'il n'a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. Et le jugement, le voici : quand la lumière est venue dans le monde, les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises. En effet, tout homme qui fait le mal déteste la lumière : il ne vient pas à la lumière de peur que ses œuvres ne lui soient reprochées ; mais celui qui agit selon la vérité vient à la lumière, afin que ses œuvres soient reconnues comme des œuvres de Dieu.
Une chose est frappante et devrait susciter en nous un grand zèle apostolique ! Ce sont les petits détails : "Deux personnes seront dans le même lit : l'une sera prise, l'autre laissée !" et "Deux femmes seront ensemble en train de moudre du grain : l'une sera prise, l'autre laissée... Ce qui signifie que nos propres familles et nos amours peuvent se retrouver divisés; de même nos associés, nos compagnons de travail. Tout se passera si vite que Jésus prévient encore: ne vous retournez pas, ne cherchez pas à garder quelque chose, choisissez la Vie !
Quant à la dernière parole de l'Evangile du jour, elle semble énigmatique, mais elle exprime une évidence en réponse à la question des "Où ?" En effet, partout où il y a des cadavres, il y a des vautours."
Je termine en constatant la soudaineté de l'événement. Si tout doit être aussi soudain qu'il ne faudra pas se retourner - comment justifier les messages sur "L'Avertissement" ?
Evangile de Jésus-Christ selon saint Luc 17,26-37.
Jésus disait à ses disciples: "Ce qui se passera dans les jours du Fils de l'homme ressemblera à ce qui est arrivé dans les jours de Noé. On mangeait, on buvait, on se mariait, jusqu'au jour où Noé entra dans l'arche. Puis le déluge arriva, qui les a tous fait mourir. Ce sera aussi comme dans les jours de Loth : on mangeait, on buvait, on achetait, on vendait, on plantait, on bâtissait ; mais le jour où Loth sortit de Sodome, Dieu fit tomber du ciel une pluie de feu et de soufre qui les a tous fait mourir ; il en sera de même le jour où le Fils de l'homme se révélera. Ce jour-là, celui qui sera sur sa terrasse, et qui aura ses affaires dans sa maison, qu'il ne descende pas pour les emporter ; et de même celui qui sera dans son champ, qu'il ne retourne pas en arrière. Rappelez-vous la femme de Loth. Qui cherchera à conserver sa vie la perdra. Et qui la perdra la sauvegardera. Je vous le dis : Cette nuit-là, deux personnes seront dans le même lit : l'une sera prise, l'autre laissée. Deux femmes seront ensemble en train de moudre du grain : l'une sera prise, l'autre laissée. »
Voilà une parole qui doit suffire en matière d'avertissement. Quand le jour du Seigneur viendra, il passera vite. Jésus fait référence à Noé et au déluge, ainsi qu'à la destruction de Sodome et Gomorrhe en notant que certains sont pris d'autres laissés, je fais aussi le rapprochement avec la première Pâques: tous les premiers-nés d'Egypte furent frappés, hommes comme animaux, mais l'ange de la mort vit le signe sur les maisons des Hébreux et les épargna. Ce jour sera terrible pour ceux qui ne seront pas repentis, qui n'auront vécu que pour ce monde sans rechercher Dieu, sans avoir suivi "le chemin, la vérité et la vie" qui sont dans le Christ. Heureux sommes-nous si nous croyons ! Heureux sommes-nous si nous reconnaissons nos fautes et aussi toutes les grâces déjà reçues pour nous en délivrer.
La différence entre le pécheur et le maudit tient au fait que le pécheur, connaissant Dieu, reconnaît son péché et il admet que oui, en telle et telle occasions, il s'est détourné de l'Amour. Les maudits sont maudits car ils se complaisent dans leurs fautes et dans leurs appétits. Et pour mieux s'y complaire, ils disent : "Dieu n'existe pas". En fait, ils sont obligés de nier Dieu dès le temps de leur vie, car leur conscience n'est jamais tranquille. Car La lumière brille pour eux aussi, car le Seigneur les presse à se convertir, car Il se tient auprès d'eux comme une poule se presse pour rassembler ses poussins sous ses ailes - c'est le cri de Jésus sur Jérusalem, qui s'achève par : "et vous ne l'avez pas voulu !"
Celui qui ne veut pas croire est déjà jugé,déclare encore Jean dans son Evangile, parce qu'il n'a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. Et le jugement, le voici : quand la lumière est venue dans le monde, les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises. En effet, tout homme qui fait le mal déteste la lumière : il ne vient pas à la lumière de peur que ses œuvres ne lui soient reprochées ; mais celui qui agit selon la vérité vient à la lumière, afin que ses œuvres soient reconnues comme des œuvres de Dieu.
Une chose est frappante et devrait susciter en nous un grand zèle apostolique ! Ce sont les petits détails : "Deux personnes seront dans le même lit : l'une sera prise, l'autre laissée !" et "Deux femmes seront ensemble en train de moudre du grain : l'une sera prise, l'autre laissée... Ce qui signifie que nos propres familles et nos amours peuvent se retrouver divisés; de même nos associés, nos compagnons de travail. Tout se passera si vite que Jésus prévient encore: ne vous retournez pas, ne cherchez pas à garder quelque chose, choisissez la Vie !
Quant à la dernière parole de l'Evangile du jour, elle semble énigmatique, mais elle exprime une évidence en réponse à la question des "Où ?" En effet, partout où il y a des cadavres, il y a des vautours."
Je termine en constatant la soudaineté de l'événement. Si tout doit être aussi soudain qu'il ne faudra pas se retourner - comment justifier les messages sur "L'Avertissement" ?