par Pierre Carhaix » ven. 17 mars 2017, 21:55
axou a écrit : ↑jeu. 16 mars 2017, 21:24
Cher Pathos,
Il y a un livre très précis sur le sujet dans l'Ancien Testament, le livre de Tobie dans lequel Sarah appelle Dieu à l'aide car tous ses fiancés meurent les uns après les autres...et la réponse de Dieu est si belle...
Je pense que Le Christ est présent à toutes nos souffrances bien sur et qu'il est bon et même parfois vital d'aller à Lui pour lui présenter nos peines de coeur et demander la guérison d'une blessure. L'Evangile n'a pas la prétention de répertorier toute situation, Il donne une image de la Justice et de la Miséricorde divine incarnée en Christ, visage du Père, par le récit de quelques rencontres qui ne sont certainement d'un petit échantillon de toutes les rencontres qu'Il a vécu.
Cette passion, cette "maladie qui peut ronger l'âme", cet état d'infinie pauvreté traversé par tant d'émotions cruelles et contradictoires, cela peut être un chemin de croix vécu en Christ et promis à donner des fruits de résurrection, cela peut être un Passage, une Pâque à vivre avec Lui, en Lui, par Lui.
Bien à vous,
Axou
Voici ce que dit Sara dans sa prière, au chapitre 3, 16-18 du livre de Tobie : "Vous savez, Seigneur, que je n'ai jamais désiré un mari, et que j'ai conservé mon âme pure de tous les mauvais désirs (...) Que si j'ai à recevoir un mari, je l'ai fait dans votre crainte, et non pour suivre ma passion (...) ".
Par contre ensuite, on peut lire ceci qui peut donner une piste de réflexion :" Mais quiconque vous rend le culte qui vous est dû se tient assuré qui si vous l'éprouvez pendant sa vie, il sera couronné, si vous l'affligez il sera délivré, et si vous le châtiez, il pourra obtenir miséricorde. Car vous ne prenez point plaisir à ce qui nous afflige, mais après la tempête, vous rendez le calme, après les larmes et les soupirs, vous nous comblez de joie."
Sara est dans la même attitude que la Vierge Marie.
En revanche, les passions amoureuses sont souvent présentées comme mauvaises, comme par exemple la femme de Putiphar séduite par Joseph, le roi David et la femme d'Urie, et dans la Genèse, c'est même ce qui provoque le Déluge.
Et dans les Évangiles, Hérode Antipas et Hérodiade. La seule fois où Jésus aborde le sujet, c'est pour aborder l'adultère : quiconque convoite une femme dans son coeur, etc. Saint Paul dit des choses analogues.
Donc il est clair que les passions amoureuses sont du même ordre que les autres passions, et qu'elles mettent l'âme en danger en lui apportant la tristesse et la désespérance, comme l'acédie. Sans compter toutes les autres passions violentes et destructrices qu'elles peuvent entraîner.
Mais l'Evangile propose aussi le remède en disant : heureux les affligés, heureux ceux qui souffrent, qui sont tentés, persécutés en cette vie, car Jésus vient les délivrer et les guérir.
C'est aussi ce que dit le livre de Tobie à la fin du chapitre.
Donc la solution aux peines de coeur est de se jeter aux pieds de Jésus et d'implorer sa miséricorde et la guérison.
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Cher Pathos,
Il y a un livre très précis sur le sujet dans l'Ancien Testament, le livre de Tobie dans lequel Sarah appelle Dieu à l'aide car tous ses fiancés meurent les uns après les autres...et la réponse de Dieu est si belle...
Je pense que Le Christ est présent à toutes nos souffrances bien sur et qu'il est bon et même parfois vital d'aller à Lui pour lui présenter nos peines de coeur et demander la guérison d'une blessure. L'Evangile n'a pas la prétention de répertorier toute situation, Il donne une image de la Justice et de la Miséricorde divine incarnée en Christ, visage du Père, par le récit de quelques rencontres qui ne sont certainement d'un petit échantillon de toutes les rencontres qu'Il a vécu.
Cette passion, cette "maladie qui peut ronger l'âme", cet état d'infinie pauvreté traversé par tant d'émotions cruelles et contradictoires, cela peut être un chemin de croix vécu en Christ et promis à donner des fruits de résurrection, cela peut être un Passage, une Pâque à vivre avec Lui, en Lui, par Lui.
Bien à vous,
Axou
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Voici ce que dit Sara dans sa prière, au chapitre 3, 16-18 du livre de Tobie : "Vous savez, Seigneur, que je n'ai jamais désiré un mari, et que j'ai conservé mon âme pure de tous les mauvais désirs (...) Que si j'ai à recevoir un mari, je l'ai fait dans votre crainte, et non pour suivre ma passion (...) ".
Par contre ensuite, on peut lire ceci qui peut donner une piste de réflexion :" Mais quiconque vous rend le culte qui vous est dû se tient assuré qui si vous l'éprouvez pendant sa vie, il sera couronné, si vous l'affligez il sera délivré, et si vous le châtiez, il pourra obtenir miséricorde. Car vous ne prenez point plaisir à ce qui nous afflige, mais après la tempête, vous rendez le calme, après les larmes et les soupirs, vous nous comblez de joie."
Sara est dans la même attitude que la Vierge Marie.
En revanche, les passions amoureuses sont souvent présentées comme mauvaises, comme par exemple la femme de Putiphar séduite par Joseph, le roi David et la femme d'Urie, et dans la Genèse, c'est même ce qui provoque le Déluge.
Et dans les Évangiles, Hérode Antipas et Hérodiade. La seule fois où Jésus aborde le sujet, c'est pour aborder l'adultère : quiconque convoite une femme dans son coeur, etc. Saint Paul dit des choses analogues.
Donc il est clair que les passions amoureuses sont du même ordre que les autres passions, et qu'elles mettent l'âme en danger en lui apportant la tristesse et la désespérance, comme l'acédie. Sans compter toutes les autres passions violentes et destructrices qu'elles peuvent entraîner.
Mais l'Evangile propose aussi le remède en disant : heureux les affligés, heureux ceux qui souffrent, qui sont tentés, persécutés en cette vie, car Jésus vient les délivrer et les guérir.
C'est aussi ce que dit le livre de Tobie à la fin du chapitre.
Donc la solution aux peines de coeur est de se jeter aux pieds de Jésus et d'implorer sa miséricorde et la guérison.