par BCB » dim. 23 déc. 2018, 12:54
Bonjour,
Je crois que la question à l'origine de ce fil est en fait, et en filigrane, celle de la place particulière du prêtre lors de la "Sainte Cène".
Car le prêtre a toujours bu le précieux sang à la messe, même lorsque les laïcs ne le faisaient plus du tout (et ceci pour des raisons purement pratiques déjà évoquées plus haut).
"Faites ceci en mémoire de moi" dit Jésus aux saints apôtres. Et à leur suite, les prêtres qui - d'imposition des mains en imposition des mains - sont les successeurs des saints apôtres, font et refont ... Le prêtre consacre à l'autel et nous, nous recevons de lui. C'est ainsi, c'est ce que Notre Seigneur a institué et "Il a bien fait toutes choses" (Ecclésiaste 3,11).
"Il y a beaucoup de demeures dans la maison du Père" (Jean 14,2). Et dans notre demeure à nous, laïcs, lorsque nous recevons des mains du prêtre le corps sacré de Jésus, nous recevons Notre Seigneur tout entier, Corps, Sang, Âme, Humanité et Divinité. Telle est la réalité, objet de notre vénération, de notre adoration, de notre pauvre amour ... Moment d'intimité au profond de notre cœur.
Et puisque nous voici tout près de Noël, c'est l'occasion de se souvenir que chaque prêtre célèbre trois messes à Noël, en l'honneur des trois avènements du Seigneur :
-son avènement en ce monde : "Il a pris chair de la Vierge Marie", c'est la messe de la nuit,
-son avènement éternel : "Il est Dieu, né de Dieu ; Lumière née de la Lumière ...", c'est la messe du jour,
-et, entre les deux, comme un trait d'union, modeste, cachée, silencieuse, la messe de l'aurore en l'honneur de l'avènement au Très Saint-Sacrement de l'autel : "Les bergers vinrent en hâte et trouvèrent Marie, Joseph et le nouveau-né couché dans la mangeoire" ...
" ... car la vie s’est manifestée, nous l’avons vue, nous en rendons témoignage et nous vous annonçons cette vie éternelle qui était auprès du Père et qui s’est manifestée à nous ..." (Première épître de Jean1, v.1)
Bonjour,
Je crois que la question à l'origine de ce fil est en fait, et en filigrane, celle de la place particulière du prêtre lors de la "Sainte Cène".
Car le prêtre a toujours bu le précieux sang à la messe, même lorsque les laïcs ne le faisaient plus du tout (et ceci pour des raisons purement pratiques déjà évoquées plus haut).
"Faites ceci en mémoire de moi" dit Jésus aux saints apôtres. Et à leur suite, les prêtres qui - d'imposition des mains en imposition des mains - sont les successeurs des saints apôtres, font et refont ... Le prêtre consacre à l'autel et nous, nous recevons de lui. C'est ainsi, c'est ce que Notre Seigneur a institué et "Il a bien fait toutes choses" (Ecclésiaste 3,11).
"Il y a beaucoup de demeures dans la maison du Père" (Jean 14,2). Et dans notre demeure à nous, laïcs, lorsque nous recevons des mains du prêtre le corps sacré de Jésus, nous recevons Notre Seigneur tout entier, Corps, Sang, Âme, Humanité et Divinité. Telle est la [u]réalité[/u], objet de notre vénération, de notre adoration, de notre pauvre amour ... Moment d'intimité au profond de notre cœur.
Et puisque nous voici tout près de Noël, c'est l'occasion de se souvenir que chaque prêtre célèbre trois messes à Noël, en l'honneur des trois avènements du Seigneur :
-son avènement en ce monde : "Il a pris chair de la Vierge Marie", c'est la messe de la nuit,
-son avènement éternel : "Il est Dieu, né de Dieu ; Lumière née de la Lumière ...", c'est la messe du jour,
-et, entre les deux, comme un trait d'union, modeste, cachée, silencieuse, la messe de l'aurore en l'honneur de l'avènement au Très Saint-Sacrement de l'autel : "Les bergers vinrent en hâte et trouvèrent Marie, Joseph et le nouveau-né couché dans la mangeoire" ...
" ... car la vie s’est manifestée, nous l’avons vue, nous en rendons témoignage et nous vous annonçons cette vie éternelle qui était auprès du Père et qui s’est manifestée à nous ..." (Première épître de Jean1, v.1)