par Fée Violine » sam. 06 oct. 2018, 13:01
Oui, c'est la mode, on trouve des Bouddhas partout, dans les jardineries, chez les coiffeurs, chez les esthéticiennes etc.
Cette question me rappelle une vieille amie, évangélique, qui avait chez elle un salon originaire d'Orient et parmi ces meubles une statue de Bouddha sur une jolie petite table. Elle le considérait comme un ami de Dieu et vivait en paix avec ces objets.
Mais à son groupe évangélique, on l'a persuadée que c'était diabolique.
Elle a songé à vendre cette statue, qui était ancienne et avait de la valeur. Elle pensait au beau voyage qu'elle aurait pu se payer avec cet argent (elle était âgée et seule au monde, et aimait beaucoup les voyages). Mais par amour pour Jésus, elle y a renoncé.
Elle a pensé faire fondre la statue, mais aucune fonderie n'en a voulu.
Elle s'est dit : si je jette la statue à l'eau, un jour on la retrouvera et on lui rendra un culte.
Finalement elle l'a donnée au Musée Guimet, qui l'a prise avec plaisir.
Moi je n'ai jamais vu cette statue, car la première fois que j'ai rendu visite à cette amie, la statue était provisoirement emballée dans du plastique, sur le balcon, en attendant son transfert au musée, et la vieille dame, armée d'un marteau, démolissait la jolie petite table, qui n'avait d'autre tort que d'avoir supporté l'infâme objet.
Depuis ce moment, j'ai acquis une horreur insurmontable pour toutes les formes de fanatisme.
Oui, c'est la mode, on trouve des Bouddhas partout, dans les jardineries, chez les coiffeurs, chez les esthéticiennes etc.
Cette question me rappelle une vieille amie, évangélique, qui avait chez elle un salon originaire d'Orient et parmi ces meubles une statue de Bouddha sur une jolie petite table. Elle le considérait comme un ami de Dieu et vivait en paix avec ces objets.
Mais à son groupe évangélique, on l'a persuadée que c'était diabolique.
Elle a songé à vendre cette statue, qui était ancienne et avait de la valeur. Elle pensait au beau voyage qu'elle aurait pu se payer avec cet argent (elle était âgée et seule au monde, et aimait beaucoup les voyages). Mais par amour pour Jésus, elle y a renoncé.
Elle a pensé faire fondre la statue, mais aucune fonderie n'en a voulu.
Elle s'est dit : si je jette la statue à l'eau, un jour on la retrouvera et on lui rendra un culte.
Finalement elle l'a donnée au Musée Guimet, qui l'a prise avec plaisir.
Moi je n'ai jamais vu cette statue, car la première fois que j'ai rendu visite à cette amie, la statue était provisoirement emballée dans du plastique, sur le balcon, en attendant son transfert au musée, et la vieille dame, armée d'un marteau, démolissait la jolie petite table, qui n'avait d'autre tort que d'avoir supporté l'infâme objet.
Depuis ce moment, j'ai acquis une horreur insurmontable pour toutes les formes de fanatisme.