par archi » sam. 15 avr. 2017, 13:25
Bonjour Eric.
Attention à ne pas tomber dans l'irénisme et dans l'idée d'un pardon automatique. Nous serons pardonnés à la hauteur de notre capacité à pardonner à notre prochain.
Une petite page d'Evangile (régulièrement lue dans la liturgie) pour préciser ce point.
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu (18, 21-35):
Pierre s’approcha de Jésus pour lui demander: «Seigneur, quand mon frère commettra des fautes contre moi, combien de fois dois-je lui pardonner? Jusqu’à sept fois?
Jésus lui répondit: «Je ne te dis pas jusqu’à sept fois, mais jusqu’à soixante-dix fois sept fois. En effet, le Royaume des cieux est comparable à un roi qui voulut régler ses comptes avec ses serviteurs. Il commençait, quand on lui amena quelqu’un qui lui devait dix mille talents, (c’est-à-dire soixante millions de pièces d’argent).
Comme cet homme n’avait pas de quoi rembourser, le maître ordonna de le vendre, avec sa femme, ses enfants et tous ses biens, en remboursement de sa dette. Alors, tombant à ses pieds, le serviteur demeurait prosterné et disait: “Prends patience envers moi, et je te rembourserai tout.” Saisi de pitié, le maître de ce serviteur le laissa partir et lui remit sa dette.
Mais, en sortant, le serviteur trouva un de ses compagnons qui lui devait cent pièces d’argent. Il se jeta sur lui pour l’étrangler, en disant: “Rembourse ta dette!” Alors, tombant à ses pieds, son compagnon le suppliait: “Prends patience envers moi, et je te rembourserai.” Mais l’autre refusa et le fit jeter en prison jusqu’à ce qu’il ait remboursé.
Ses compagnons, en voyant cela, furent profondément attristés et allèrent tout raconter à leur maître.
Alors celui-ci le fit appeler et lui dit: “Serviteur mauvais! je t’avais remis toute cette dette parce que tu m’avais supplié. Ne devais-tu pas, à ton tour, avoir pitié de ton compagnon, comme moi-même j’avais eu pitié de toi?” Dans sa colère, son maître le livra aux bourreaux jusqu’à ce qu’il eût tout remboursé.
C’est ainsi que mon Père du ciel vous traitera, si chacun de vous ne pardonne pas à son frère de tout son cœur.
Pardonner pour des petites fautes commises par les autres a notre encontre c est possible, mais quand il s agit de chose plus grave j essaie mais je ne peux pas...
Y parvenez vous toujours ?
Le témoignage sur nombre de saints qui ont été blessés ou tués par des ennemis de la foi, ou encore par des brigands, nous dit qu'ils priaient pour leurs bourreaux...
Il est certain que les blessures les plus graves sont difficiles à refermer. Mais il faut absolument s'efforcer de faire ce que nous commande le Christ. Même quand c'est difficile, même quand on a du mal à s'en convaincre. Il faut absolument chasser de son coeur la rancune et le désir de vengeance (et en plus, on se porte mieux qu'en les ruminant).
In Xto,
archi.
Bonjour Eric.
Attention à ne pas tomber dans l'irénisme et dans l'idée d'un pardon automatique. Nous serons pardonnés à la hauteur de notre capacité à pardonner à notre prochain.
Une petite page d'Evangile (régulièrement lue dans la liturgie) pour préciser ce point.
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu (18, 21-35):
[quote]Pierre s’approcha de Jésus pour lui demander: «Seigneur, quand mon frère commettra des fautes contre moi, combien de fois dois-je lui pardonner? Jusqu’à sept fois?
Jésus lui répondit: «Je ne te dis pas jusqu’à sept fois, mais jusqu’à soixante-dix fois sept fois. En effet, le Royaume des cieux est comparable à un roi qui voulut régler ses comptes avec ses serviteurs. Il commençait, quand on lui amena quelqu’un qui lui devait dix mille talents, (c’est-à-dire soixante millions de pièces d’argent).
Comme cet homme n’avait pas de quoi rembourser, le maître ordonna de le vendre, avec sa femme, ses enfants et tous ses biens, en remboursement de sa dette. Alors, tombant à ses pieds, le serviteur demeurait prosterné et disait: “Prends patience envers moi, et je te rembourserai tout.” Saisi de pitié, le maître de ce serviteur le laissa partir et lui remit sa dette.
Mais, en sortant, le serviteur trouva un de ses compagnons qui lui devait cent pièces d’argent. Il se jeta sur lui pour l’étrangler, en disant: “Rembourse ta dette!” Alors, tombant à ses pieds, son compagnon le suppliait: “Prends patience envers moi, et je te rembourserai.” Mais l’autre refusa et le fit jeter en prison jusqu’à ce qu’il ait remboursé.
Ses compagnons, en voyant cela, furent profondément attristés et allèrent tout raconter à leur maître.
Alors celui-ci le fit appeler et lui dit: “Serviteur mauvais! je t’avais remis toute cette dette parce que tu m’avais supplié. Ne devais-tu pas, à ton tour, avoir pitié de ton compagnon, comme moi-même j’avais eu pitié de toi?” Dans sa colère, son maître le livra aux bourreaux jusqu’à ce qu’il eût tout remboursé.
[b]C’est ainsi que mon Père du ciel vous traitera, si chacun de vous ne pardonne pas à son frère de tout son cœur.[/b]
[/quote]
[quote]Pardonner pour des petites fautes commises par les autres a notre encontre c est possible, mais quand il s agit de chose plus grave j essaie mais je ne peux pas... :incertain:
Y parvenez vous toujours ?[/quote]
Le témoignage sur nombre de saints qui ont été blessés ou tués par des ennemis de la foi, ou encore par des brigands, nous dit qu'ils priaient pour leurs bourreaux...
Il est certain que les blessures les plus graves sont difficiles à refermer. Mais il faut absolument s'efforcer de faire ce que nous commande le Christ. Même quand c'est difficile, même quand on a du mal à s'en convaincre. Il faut absolument chasser de son coeur la rancune et le désir de vengeance (et en plus, on se porte mieux qu'en les ruminant).
In Xto,
archi.