par Cinci » mer. 11 mars 2020, 16:03
Si on regarde ici :
https://www.onufemmes.fr/nos-actualites ... s-le-monde
Tenez :
Bien que les hommes soient, à l’échelle mondiale, les principales victimes d’homicide (81 % d’hommes tués contre 19 % de femmes), ce sont les femmes qui sont le plus assassinées par leur partenaire intime ou un membre de leur famille (64 % de femmes, contre 36 % d’hommes).
Ce sont encore et toujours les individus de sexe masculin qui forment les principales cohortes de victimes des gestes de nature violente, des agressions et attentats divers.
Dans la Bible : ça commence avec Caïn et Abel.
Mais ...
Ce concept du "féminicide" laisse entendre globalement que les femmes victimes d'une violence quelconque (et meurtrière s'Il fallait ne s'arrêter qu'à ces cas dramatiques) le serait par le seul fait qu'elles seraient des femmes. Et parce que le sous-bassement structurel de notre société (la mentalité, la culture, la politique gouvernementale, la police, etc.) serait tel qu'il encouragerait les mâles à battre les femmes, les brutaliser, les torturer, les violenter, les assassiner, et puis question sans doute de les remettre un peu à leur place, en tant qu'esclaves dociles et bien soumises on devine bien.
Le problème en est un ici de généralisation probablement abusive.
Car juste dans statistiques présentées sur cette même page web, déjà, on verra apparaître parmi les principaux facteurs (oui, au pluriel) à l'origine des violences discriminées touchant des femmes, des facteurs comme l'orgueil, l'envie, la jalousie ... le genre de carburant essentiel qui entre toujours dans la majorité des cas de meurtres passionnels. Et à ma connaissance, ces grandes tendances mauvaises de l'espèce humaine n'ont pas grand chose à voir avec le type de système dans lequel tous pourraient évoluer ici ou là.
La prémisse probablement fausse et à la base des idées de ces sociologues et autres partisans du féministe de la 3e ou 4e vague : c'est cette idée selon laquelle les gens seraient comme ils sont (... et imparfaits, défecteux, fâcheux, criminels, etc.) rien qu'en raison, principalement, de ce que la société aurait fait d'eux. C'est du rousseauisme que l'on pourrait défalquer en dessous de ces ruminations de grands penseurs.
"Changeons la société, modifions les lois, détruisons le "vieux monde", balançons les curés vicieux et leur religion toxique à la poubelle et nous obtiendrons enfin une belle société peuplée de gens vertueux, pacifiques et heureux !"
C'est une pensée de gens qui nient le péché originel, qui figurent une innocence native, qui s'imaginent que l'on pourrait faire ce qu'on veut de l'extérieur avec les êtres humains, comme on le ferait avec une pâte complètement neutre au départ, pour obtenir soit des brutes épaisses soit des types fins et délicats et qui ne feraient jamais mal à une mouche, dépendamment du type de système d'éducation dans lequel on aurait pu les avoir plongés ou selon le type de programmation qu'on aurait pu leur implanter dans le crâne.
C'est peut-être vrai qu'en changeant de système d'éducation l'on pourra se trouver à valoriser d'autres valeurs. En revanche, il est permis de douter qu'en changeant de valeurs l'on puisse changer du coup la nature humaine elle-même, avec ses failles, ses limites, ses fragilités, ses misères et tout.
Puis ...
Le détestable avec cette histoire d'un hypothétique féminicide, c'est qu'on y véhicule l'idée que les coupables seraient tous animés d'une fureur dirigée contre les femmes en général.
Comme si le type venant d'assassiner sa conjointe, après que cette dernière aurait pu le menacer de rompre, devrait participer de la même ligue que le tireur fou ayant pu décider d'abattre un maximum de femmes ou encore l'autre malfrat, le proxénète, qui se ferait une spécialité d'exploiter les femmes comme une matière première et en tirer de juteux revenus sans rien faire. A croire que le premier n'aurait jamais rien pu faire d'autre dans sa vie que d'haïr compulsivement toutes les femmes du monde ! Et à croire également que ce malheureux, devenu assassin de sa conjointe, serait devenu tel à cause d'une éducation reçue chez les Frères des écoles chrétiennes !
C'est détestable parce que ce genre d'explication à la base sexiste "quand même" tend à vouloir faire un crime du seul fait d'appartenir à un sexe plutôt que l'autre.
Si on regarde ici :
https://www.onufemmes.fr/nos-actualites/2019/11/25/feminicides-etat-des-lieux-de-la-situation-dans-le-monde
Tenez :
[quote] Bien que les hommes soient, à l’échelle mondiale, les principales victimes d’homicide (81 % d’hommes tués contre 19 % de femmes), ce sont les femmes qui sont le plus assassinées par leur partenaire intime ou un membre de leur famille (64 % de femmes, contre 36 % d’hommes).
[/quote]
Ce sont encore et toujours les individus de sexe masculin qui forment les principales cohortes de victimes des gestes de nature violente, des agressions et attentats divers.
Dans la Bible : ça commence avec Caïn et Abel.
Mais ...
Ce concept du "féminicide" laisse entendre globalement que les femmes victimes d'une violence quelconque (et meurtrière s'Il fallait ne s'arrêter qu'à ces cas dramatiques) le serait par le seul fait qu'elles seraient des femmes. Et parce que le sous-bassement structurel de notre société (la mentalité, la culture, la politique gouvernementale, la police, etc.) serait tel qu'il encouragerait les mâles à battre les femmes, les brutaliser, les torturer, les violenter, les assassiner, et puis question sans doute de les remettre un peu à leur place, en tant qu'esclaves dociles et bien soumises on devine bien.
Le problème en est un ici de généralisation probablement abusive.
Car juste dans statistiques présentées sur cette même page web, déjà, on verra apparaître parmi les principaux facteurs (oui, au pluriel) à l'origine des violences discriminées touchant des femmes, des facteurs comme l'orgueil, l'envie, la jalousie ... le genre de carburant essentiel qui entre toujours dans la majorité des cas de meurtres passionnels. Et à ma connaissance, ces grandes tendances mauvaises de l'espèce humaine n'ont pas grand chose à voir avec le type de système dans lequel tous pourraient évoluer ici ou là.
La prémisse probablement fausse et à la base des idées de ces sociologues et autres partisans du féministe de la 3e ou 4e vague : c'est cette idée selon laquelle les gens seraient comme ils sont (... et imparfaits, défecteux, fâcheux, criminels, etc.) rien qu'en raison, principalement, de ce que la société aurait fait d'eux. C'est du rousseauisme que l'on pourrait défalquer en dessous de ces ruminations de grands penseurs.
"Changeons la société, modifions les lois, détruisons le "vieux monde", balançons les curés vicieux et leur religion toxique à la poubelle et nous obtiendrons enfin une belle société peuplée de gens vertueux, pacifiques et heureux !"
C'est une pensée de gens qui nient le péché originel, qui figurent une innocence native, qui s'imaginent que l'on pourrait faire ce qu'on veut de l'extérieur avec les êtres humains, comme on le ferait avec une pâte complètement neutre au départ, pour obtenir soit des brutes épaisses soit des types fins et délicats et qui ne feraient jamais mal à une mouche, dépendamment du type de système d'éducation dans lequel on aurait pu les avoir plongés ou selon le type de programmation qu'on aurait pu leur implanter dans le crâne.
C'est peut-être vrai qu'en changeant de système d'éducation l'on pourra se trouver à valoriser d'autres valeurs. En revanche, il est permis de douter qu'en changeant de valeurs l'on puisse changer du coup la nature humaine elle-même, avec ses failles, ses limites, ses fragilités, ses misères et tout.
Puis ...
Le détestable avec cette histoire d'un hypothétique féminicide, c'est qu'on y véhicule l'idée que les coupables seraient tous animés d'une fureur dirigée contre les femmes en général.
Comme si le type venant d'assassiner sa conjointe, après que cette dernière aurait pu le menacer de rompre, devrait participer de la même ligue que le tireur fou ayant pu décider d'abattre un maximum de femmes ou encore l'autre malfrat, le proxénète, qui se ferait une spécialité d'exploiter les femmes comme une matière première et en tirer de juteux revenus sans rien faire. A croire que le premier n'aurait jamais rien pu faire d'autre dans sa vie que d'haïr compulsivement toutes les femmes du monde ! Et à croire également que ce malheureux, devenu assassin de sa conjointe, serait devenu tel à cause d'une éducation reçue chez les Frères des écoles chrétiennes !
C'est détestable parce que ce genre d'explication à la base sexiste "quand même" tend à vouloir faire un crime du seul fait d'appartenir à un sexe plutôt que l'autre.