par Jeanne » dim. 02 déc. 2018, 19:46
prodigal a écrit : ↑dim. 02 déc. 2018, 11:52
Le problème n'est pas à mon sens de savoir si la violence est un bon mode d'éducation, car il va de soi que non, mais s'il revient à l'Etat de dire comment il faut éduquer ses enfants.
Ce qui n'est pas éducatif relève de la protection de l'enfance, et donc il est évident qu'il faut des lois contre la maltraitance. Mais ce qu'on appelle la "fessée", qui consiste à imposer physiquement son autorité sans faire mal, et qui donc n'est même pas un châtiment corporel, ne relève manifestement pas de la maltraitance.
Légiférer à ce sujet témoigne donc soit d'un profond mépris des citoyens, jugés a priori incapables d'élever leurs enfants, soit d'une opération politicienne de communication, soit enfin d'un détournement du droit, qui n'est plus fait pour être appliqué mais pour conditionner idéologiquement les citoyens dans le sens du "progrès". Peut-être les trois, en l'occurrence!
C'est symbolique à mon avis, de parler de la "fessée". Dans de nombreux esprits, en effet, une petite fessée ne porte pas à conséquence, n'est pas violente. Et je crois que ça peut être le cas, tout est affaire de contexte dans l'environnement habituel de l'enfant. Mais c'est important d'ouvrir la parole et la réflexion, et qu'une loi dise que non, on ne lève pas la main sur un enfant, parce que ça a des conséquences. Je suis assez d'accord sur le fait que les lois peuvent être infantilisantes et enlever la responsabilité individuelle, mais certaines choses ne bougent pas s'il n'y a pas de lois.
Bien sûr on peut élever des enfants dans un contexte d'une grande violence sans lever la main sur eux mais en général, violence psychologique et violence physique vont de pair.
Il me semble que Jésus a dit "Laissez les petits enfants et ne les empêchez pas de venir à moi ; car c'est à leurs pareils qu'appartient le Royaume des Cieux". (Matthieu, 19: 14)
Les enfants seraient donc nos modèles. Doit-on corriger, doit-on redresser, son modèle ?
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Le problème n'est pas à mon sens de savoir si la violence est un bon mode d'éducation, car il va de soi que non, mais s'il revient à l'Etat de dire comment il faut éduquer ses enfants.
Ce qui n'est pas éducatif relève de la protection de l'enfance, et donc il est évident qu'il faut des lois contre la maltraitance. Mais ce qu'on appelle la "fessée", qui consiste à imposer physiquement son autorité sans faire mal, et qui donc n'est même pas un châtiment corporel, ne relève manifestement pas de la maltraitance.
Légiférer à ce sujet témoigne donc soit d'un profond mépris des citoyens, jugés a priori incapables d'élever leurs enfants, soit d'une opération politicienne de communication, soit enfin d'un détournement du droit, qui n'est plus fait pour être appliqué mais pour conditionner idéologiquement les citoyens dans le sens du "progrès". Peut-être les trois, en l'occurrence!
[/quote]C'est symbolique à mon avis, de parler de la "fessée". Dans de nombreux esprits, en effet, une petite fessée ne porte pas à conséquence, n'est pas violente. Et je crois que ça peut être le cas, tout est affaire de contexte dans l'environnement habituel de l'enfant. Mais c'est important d'ouvrir la parole et la réflexion, et qu'une loi dise que non, on ne lève pas la main sur un enfant, parce que ça a des conséquences. Je suis assez d'accord sur le fait que les lois peuvent être infantilisantes et enlever la responsabilité individuelle, mais certaines choses ne bougent pas s'il n'y a pas de lois.
Bien sûr on peut élever des enfants dans un contexte d'une grande violence sans lever la main sur eux mais en général, violence psychologique et violence physique vont de pair.
Il me semble que Jésus a dit "Laissez les petits enfants et ne les empêchez pas de venir à moi ; car c'est à leurs pareils qu'appartient le Royaume des Cieux". (Matthieu, 19: 14)
Les enfants seraient donc nos modèles. Doit-on corriger, doit-on redresser, son modèle ?