Merci à mon père Gabriel et ses fessées justifiées

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Re: Merci à mon père Gabriel et ses fessées justifiées

par Cinci » mar. 04 déc. 2018, 21:09

Ici, au Québec, nous avions un grand syndicaliste devant l'Éternel. Son nom : Michel Chartrand.

[...]

Disparut depuis bientôt dix ans, il aimait raconter une anecdote qui l'aurait marqué profondément pour toute la vie, semble-t-il. Il se souvenait encore avec respect du formidable "coup de pied au cul" que son père lui aurait jadis administré, mais alors qu'il était encore qu'un jeune "baveux" et qu'il venait de lancer ouvertement devant lui un propos méprisant à l'égard d'un pauvre bougre s'efforçant de s'acquitter honorablement de ses tâches.

Chartrand aimait à croire que sa vocation de syndicaliste pouvait ne pas être tout à fait étrangère à ce coup de tatane correcteur et bien paternel. - Du respect pour les pauvres qui ont le coeur de travailler svp !

Ce qui n'empêcha jamais non plus, - remarquez bien - avec l'agir paternel, Chartrand de rester fidèle à la foi de l'Église catholique, et de n'avoir jamais cessé de fréquenter la messe jusqu'à la fin.

Re: Merci à mon père Gabriel et ses fessées justifiées

par gerardh » dim. 02 déc. 2018, 20:42

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Bonjour,

Je citerais Hébreux 12, 5-11 : "vous avez oublié l’exhortation qui s’adresse à vous comme à des fils : «Mon fils, ne méprise pas la discipline du *Seigneur, et ne perds pas courage quand tu es repris par lui ; car celui que le *Seigneur aime, il le discipline, et il fouette tout fils qu’il agrée» [Proverbes 3:11-12]. Vous endurez [des peines] comme discipline : Dieu agit envers vous comme envers des fils, car qui est le fils que le père ne discipline pas ? Mais si vous êtes sans [la] discipline à laquelle tous participent, alors vous êtes des bâtards et non pas des fils. De plus, nous avons eu les pères de notre chair pour nous discipliner, et nous les avons respectés ; ne serons-nous pas beaucoup plutôt soumis au Père des esprits, et nous vivrons ? Car ceux-là disciplinaient pendant peu de jours, selon qu’ils le trouvaient bon ; mais celui-ci [nous discipline] pour notre profit, afin que nous participions à sa sainteté. Or aucune discipline, pour le présent, ne semble être [un sujet] de joie, mais de tristesse ; mais plus tard, elle rend le fruit paisible de la justice à ceux qui sont exercés par elle".


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Re: Merci à mon père Gabriel et ses fessées justifiées

par Jeanne » dim. 02 déc. 2018, 19:46

prodigal a écrit :
dim. 02 déc. 2018, 11:52
Le problème n'est pas à mon sens de savoir si la violence est un bon mode d'éducation, car il va de soi que non, mais s'il revient à l'Etat de dire comment il faut éduquer ses enfants.
Ce qui n'est pas éducatif relève de la protection de l'enfance, et donc il est évident qu'il faut des lois contre la maltraitance. Mais ce qu'on appelle la "fessée", qui consiste à imposer physiquement son autorité sans faire mal, et qui donc n'est même pas un châtiment corporel, ne relève manifestement pas de la maltraitance.
Légiférer à ce sujet témoigne donc soit d'un profond mépris des citoyens, jugés a priori incapables d'élever leurs enfants, soit d'une opération politicienne de communication, soit enfin d'un détournement du droit, qui n'est plus fait pour être appliqué mais pour conditionner idéologiquement les citoyens dans le sens du "progrès". Peut-être les trois, en l'occurrence!
C'est symbolique à mon avis, de parler de la "fessée". Dans de nombreux esprits, en effet, une petite fessée ne porte pas à conséquence, n'est pas violente. Et je crois que ça peut être le cas, tout est affaire de contexte dans l'environnement habituel de l'enfant. Mais c'est important d'ouvrir la parole et la réflexion, et qu'une loi dise que non, on ne lève pas la main sur un enfant, parce que ça a des conséquences. Je suis assez d'accord sur le fait que les lois peuvent être infantilisantes et enlever la responsabilité individuelle, mais certaines choses ne bougent pas s'il n'y a pas de lois.

Bien sûr on peut élever des enfants dans un contexte d'une grande violence sans lever la main sur eux mais en général, violence psychologique et violence physique vont de pair.

Il me semble que Jésus a dit "Laissez les petits enfants et ne les empêchez pas de venir à moi ; car c'est à leurs pareils qu'appartient le Royaume des Cieux". (Matthieu, 19: 14)

Les enfants seraient donc nos modèles. Doit-on corriger, doit-on redresser, son modèle ?

Re: Merci à mon père Gabriel et ses fessées justifiées

par Kerniou » dim. 02 déc. 2018, 19:04

Beaucoup de personnels de la l'éducation et de la petite enfance considèrent toute fessée comme des actes de maltraitance ... Il est normal que l'on demande à des professionnels de ne pas y avoir recours ...

Re: Merci à mon père Gabriel et ses fessées justifiées

par prodigal » dim. 02 déc. 2018, 11:52

Le problème n'est pas à mon sens de savoir si la violence est un bon mode d'éducation, car il va de soi que non, mais s'il revient à l'Etat de dire comment il faut éduquer ses enfants.
Ce qui n'est pas éducatif relève de la protection de l'enfance, et donc il est évident qu'il faut des lois contre la maltraitance. Mais ce qu'on appelle la "fessée", qui consiste à imposer physiquement son autorité sans faire mal, et qui donc n'est même pas un châtiment corporel, ne relève manifestement pas de la maltraitance.
Légiférer à ce sujet témoigne donc soit d'un profond mépris des citoyens, jugés a priori incapables d'élever leurs enfants, soit d'une opération politicienne de communication, soit enfin d'un détournement du droit, qui n'est plus fait pour être appliqué mais pour conditionner idéologiquement les citoyens dans le sens du "progrès". Peut-être les trois, en l'occurrence!

Re: Merci à mon père Gabriel et ses fessées justifiées

par Jeanne » sam. 01 déc. 2018, 22:12

La violence est à proscrire absolument, toute forme de violence, et a fortiori envers les êtres plus faibles que soi. Un enfant ne se dresse pas, on l'accompagne pour l'aider à grandir.

Je crois, non je suis sûre, qu'un parent humble qui reconnaît qu'il y est allé trop fort et s'en explique avec des mots donne un bel exemple à son enfant.

Re: Merci à mon père Gabriel et ses fessées justifiées

par gerardh » sam. 01 déc. 2018, 19:43

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Oui Fée Violine,

La Bible le dit et nous devrions y être attentifs. Le chrétien bisounours devrait le comprendre.

Il est sur que lorsque nous sortons de nos gonds, ce n'est sans doute pas le meilleur moment pour sévir, car nous pourrions alors dépasser la mesure.

La discipline ne doit pas avoir pour but d'humilier l'enfant, mais de le redresser.

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Re: Merci à mon père Gabriel et ses fessées justifiées

par Fée Violine » sam. 01 déc. 2018, 18:30

Oui, bon, la Bible dit que si tu aimes ton fils, tu dois le battre. Mais on n'est pas obligé d'obéir au pied de la lettre.
Quand j'ai tapé sur mes enfants, surtout mon fils aîné, ce n'était pas pour obéir à la Bible, mais parce qu'il me faisait sortir de mes gonds. Si j'avais pu trouver une meilleure méthode, je l'aurais appliquée.
Ce qui est mauvais, c'est surtout l'humiliation. L'humiliation n'est pas forcément assortie de violence physique, mais elle fait plus de mal encore. Le chantage affectif, la culpabilisation, c'est aussi à proscrire, c'est aussi une forme de violence psychologique.
Mais juste une tape, comme vous dites, ça va ! (pas trop souvent, bien sûr)

Re: Merci à mon père Gabriel et ses fessées justifiées

par gerardh » sam. 01 déc. 2018, 17:55

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Etienne a raison,

La violence non, mais une tape si nécessaire, oui.

La Bible le dit.

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Merci à mon père Gabriel et ses fessées justifiées

par etienne lorant » sam. 01 déc. 2018, 13:20

Une proposition de loi pour interdire les violences éducatives ordinaires sera examinée le 29 novembre à l'Assemblée Nationale. Le texte est soutenu par Marlène Schiappa.

Claque, fessée, tape pourraient bientôt être interdits aux parents... La députée Maud Petit (MoDem) a déposé une proposition de loi pour interdire les violences éducatives ordinaires. Le texte sera examiné en commission des lois le mercredi 21 novembre 2018 pour être débattu dans l'hémicycle le 29 novembre. Le 1er article du texte stipule que «les enfants ont droit à une éducation sans violence» et que les parents «ne peuvent user de moyens d'humiliation tels que la violence physique et verbale, les punitions ou châtiments corporels, les souffrances morales.» Ce texte, avant tout symbolique, ne prévoit cependant aucune sanction pénale nouvelle à l'encontre des parents.

En France, les violences à l'égard des enfants sont déjà proscrites et considérées comme des circonstances aggravantes. Mais la justice reconnaît encore aux adultes un «droit de correction», s'il est «proportionné». Lorsque les tribunaux sont saisis, les magistrats se trouvent face à une difficulté à juger la limite entre violence «légère» et maltraitance ; et à juger si l'acte en question était «à but éducatif» ou non.


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