par SergeA » jeu. 20 oct. 2016, 14:20
Pathos a écrit :... vous imaginez le choc que j'ai eut en apprenant que Jésus-Christ était juif...
Loin de moi la volonté de lancer une polémique. Je ne désire qu'obtenir des éclaircissements et des avis sur les écrits de Benjamin H. Freedman. (Que valent ses écrits ? S'agit-il à votre connaissance d'une intox ?)
Selon lui :
Benjamin H. Freedman a écrit :Au sommet de la croix sur laquelle Jésus-Christ fut crucifié, on pouvait lire ces mots : Iesus Nazarenus rex Iudaeorum. Il s’agit là, vous le savez bien, de la langue maternelle de Ponce Pilate ; et j’ose espérer que personne ne mettra en question le fait que Ponce Pilate était capable de s’exprimer correctement dans sa langue maternelle. Or, tout latiniste vous dira que la traduction correcte du latin : Iesus Nazarenus rex Iudaeorum, donne : « Jésus le Nazarénien[8], chef souverain des Judéens ». Il n’y a pas le moindre désaccord sur ce sujet parmi tous les spécialistes.
Pendant sa vie, ici sur Terre, Jésus ne fut jamais considéré par Ponce Pilate, ni même par les Judéens avec lesquels Il vivait, comme : « le Roi des Juifs ». L’inscription fixée à la croix sur laquelle Jésus a été crucifié, a été traduite incorrectement dans la langue anglaise ; et cette traduction erronée ne fit son apparition qu’au XVIIIe siècle. Il faut bien comprendre que c’est par esprit de dérision, que Ponce Pilate a donné l’ordre de rédiger une telle inscription : sur le point d’autoriser la crucifixion de notre Seigneur, Ponce Pilate voulut également se moquer de Lui[9]. Ponce Pilate savait pertinemment que Jésus-Christ avait été dénoncé, bafoué, puis renié par les Judéens qui, ensuite, ourdirent Sa crucifixion, ainsi que l’histoire le raconte. ....
Et aussi :
Benjamin H. Freedman a écrit :Prétendre que « Jésus était juif » dans le sens où il aurait professé une forme de religion voisine du judaïsme actuel, est une fiction des plus blasphématoires. Si pour être « Juif » à cette époque comme à la nôtre, la pratique du judaïsme est une condition nécessaire, alors il est bien évident que Jésus-Christ n’était pas « Juif ». Jésus détestait et condamnait la forme de culte religieux qui se pratiquait en Judée à son époque, et qui est aujourd’hui connue et pratiquée sous le nom de « judaïsme ». Cette pratique religieuse se faisait alors connaître sous le nom de « pharisaïsme ». Nos prêtres ont étudié tout cela dans le détail lorsqu’ils étaient au séminaire, mais il semble bien qu’ils n’aient fait aucune tentative pour clarifier cette question dans l’esprit de leurs ouailles... bien au contraire.
Le distingué Rabbin Louis Finkelstein, qui préside le Séminaire de Théologie Juive (institution que l’on désigne souvent comme : « le Vatican du judaïsme »), est l’auteur de l’ouvrage : Les Pharisiens, Mouvement religieux, contexte sociologique de leur apparition, titre qui est devenu un classique dans le monde entier. À la page 21 de ce livre, le distingué Rabbin Louis Finkelstein nous dit :
« Le pharisaïsme devint le Talmudisme, le Talmudisme devint le rabbinisme médiéval, et le rabbinisme médiéval devint le rabbinisme moderne. Mais au travers de tous ces changements de nom (...), l’esprit des anciens pharisiens est demeuré le même (...). De Palestine jusqu’en Babylonie, de Babylonie jusqu’en Afrique du Nord, puis en Italie, en Espagne, en France, et en Allemagne, puis de là, en Pologne, en Russie, et dans toute l’Europe orientale, l’ancien pharisaïsme a continué son voyage, (...) ce qui démontre son importance en tant que l’une des grandes religions du monde. »
Et encore :
Benjamin H. Freedman a écrit :Il n’existe aucun fondement historique qui nous permette de dire que le mot grec ioudaios, le mot latin Iudaeus, ou le mot français « Judéen », aient jamais possédé la moindre connotation religieuse ! Dans leurs langues respectives, ces mots n’ont toujours revêtu qu’une simple connotation géographique. Ces mots étaient utilisés pour identifier les habitants qui étaient nés dans le territoire de la Judée. Et à l’époque de Jésus-Christ, il n’existait aucun culte religieux en Judée ou ailleurs dont le nom ait la même racine que le mot « Judée », comme c’est par contre le cas pour le culte religieux dénommé « judaïsme ». Aucun culte, ni aucune secte ne portait le nom de « judaïsme ».
(commentaire du traducteur Ferdinand) Il est vrai qu’à proprement parler, aucune religion de cette époque ne portait un nom dérivé du mot « Juda » ou « Judée », et ce dans n’importe quelle langue, même en hébreu. Ou si un tel mot a existé dans la sphère gréco-romaine, ce ne pouvait être que de fraîche date, puisqu’on n'en a aucune trace écrite avant Flavius Josèphe. La situation religieuse en Galilée était bien plus complexe que ne pourrait en rendre compte un mot unique :
À l’époque de Jésus-Christ, dans les territoires de Judée et de Galilée, quatre sectes se disputaient le culte de Yahweh, au milieu d’une quantité de cultes païens (notamment hellénistiques). Il y avait : les pharisiens, les sadducéens, les zélotes et les esséniens (cf. Flavius Josèphe : Guerre des Juifs, II, 162-166). Ces quatre sectes rendant un culte à Yahweh, présentaient sous cet angle une certaine homogénéité d’apparence, je veux dire, par rapport aux païens qui les entouraient. La preuve en est qu’ils se désignaient eux-mêmes depuis des siècles par un mot bien précis : le mot hébreu Yehudi, qui était porteur d’un sens plus étendu que la connotation strictement géographique donnée par Benjamin Freedman au mot « Judéen ». En effet, Yehudi, malheureusement traduit par « Juif », signifie d’après le Nouveau Dictionnaire Biblique Emmaüs :
« Celui qui faisait partie de la tribu de Juda, ou du Royaume de Juda. Ce nom prit ensuite un sens plus étendu, et désigna tous les Hébreux qui revinrent de la captivité [en Judée]. (...) »
Par conséquent, les descendants des Hébreux, toutes tribus confondues, se définissaient par rapport aux païens grâce à un terme global, celui de Yehudim. Ce terme avait une connotation franchement raciale, plutôt que géographique. Et les personnes qui parlaient latin, qu’ils vécussent en Judée ou ailleurs, désignaient ces Yehudim en employant toujours le mot latin : Iudaei (ne faisant plus référence à la circonscription géographique de la Judée, mais bien aux descendants du peuple qui formait le Royaume de Juda, comme le mot hébreu Yehudim)... Comment s’opérait alors, en latin, la distinction entre les païens de Judée et les Yehudim (puisque ces païens de Judée, pour les Yehudim, n’étaient pas du tout des Yehudim, alors que pour Rome ils étaient bien d’authentiques Iudaei) ?... Il semble qu’il n’y avait pas de mot précis pour une telle distinction. Les fonctionnaires vivant à Rome, par exemple, devaient probablement user de périphrases pour distinguer ces deux entités distinctes : « Les Judéens sacrifiant au Temple de Jérusalem », pour les Yehudim, et pour les païens : « Les Judéens pratiquant tel ou tel culte hellénistique »...
Mais encore une fois, et sur le fond, cela ne change strictement rien, et ne contredit nullement la démonstration de Benjamin Freedman établissant que Jésus n’était pas « Juif ». Puisque, comme il va le montrer, le mot « Juif » actuel désigne exclusivement les héritiers du pharisaïsme, au détriment des autres sectes qui étaient très actives à l’époque de Jésus. Or, compte tenu des « mots doux » que Jésus-Christ adresse en toute occasion aux pharisiens... il est impossible qu’Il fut un de leurs sectateurs, ni même qu’Il fut sadducéen. Il est donc impossible qu’Il fut « Juif », dans le sens où Il aurait été, même de loin, un amateur de la religion qui porte aujourd’hui le nom de « judaïsme ». De plus, l’objet de cette lettre de Benjamin Freedman va être de montrer qu’il est impossible que Jésus-Christ ait été de la même race que l’immense majorité des « Juifs » d’aujourd’hui.
Or si Jésus-Christ n’était ni pharisien, ni sadducéen sur le plan de la croyance, il reste donc quatre possibilités :
1 : Soit Jésus-Christ était essénien.
2 : Soit Jésus-Christ était zélote.
3 : Soit Jésus-Christ appartenait à chacune de ces deux sectes (qui entretenaient effectivement certaines affinités : la première incarnant une sédition spirituelle par rapport à la dégénérescence du culte de Yahweh ; la seconde incarnant une sédition temporelle par rapport à l’occupation romaine ; et en outre, le mouvement des zélotes était fortement implanté en Galilée, et un disciple de Jésus-Christ était Zélote).
4 : Soit enfin, et c’est le plus probable, Jésus-Christ n’appartenait activement à aucune de ces deux sectes, et traçait la piste où s’engagerait le christianisme.
Et pour terminer :
ISRAEL-IDENTITY F.A.Q. n°7 a écrit :Quelle est la différence entre un Sémite, un Hébreu, un Israélite, et un « Juif » ? Ces termes sont-ils équivalents en quelque manière, et peut-on les employer indistinctement ?
Un Sémite est une personne qui descend de Sem, l’un des fils de Noé. Un Hébreu est une personne qui descend d’Héber, l’un des petits-fils de Sem. Ainsi, tous les Hébreux sont des Sémites, mais tous les Sémites ne sont pas des Hébreux.
Après six générations, de la lignée d’Héber naît Abraham. Abraham était donc tout à la fois un Hébreu et un Sémite, puisqu’il appartenait aux deux lignées d’Héber et de Sem
Isaac est né d’Abraham, puis Jacob d’Isaac. Le nom de Jacob fut changé en « Israël », et Israël fut le père de 12 fils. Ce sont les fils d’Israël et leurs descendants qui sont appelés : « les Israélites » ; et eux aussi sont tout à la fois des Sémites et des Hébreux, sans que cela fasse d’Abraham ou d’Isaac des Israélites. Bon nombre de personnes intervertissent également les termes « Juifs » et « Israélites », ou vont même jusqu’à appeler Abraham « un Juif ». Or Abraham ne fut pas même un Israélite, et le mot « Juif » [Yehudi n.d.t.] n’est employé dans la Bible que 1 000 ans après lui.
etc ... etc ...
Source : Freedman Benjamin H. - Les Khazars L'histoire occultée des faux hébreux (téléchargeable sur internet)
[quote="Pathos"]... vous imaginez le choc que j'ai eut en apprenant que Jésus-Christ était juif...[/quote]Loin de moi la volonté de lancer une polémique. Je ne désire qu'obtenir des éclaircissements et des avis sur les écrits de Benjamin H. Freedman. (Que valent ses écrits ? S'agit-il à votre connaissance d'une intox ?)
Selon lui :
[quote="Benjamin H. Freedman"]Au sommet de la croix sur laquelle Jésus-Christ fut crucifié, on pouvait lire ces mots : Iesus Nazarenus rex Iudaeorum. Il s’agit là, vous le savez bien, de la langue maternelle de Ponce Pilate ; et j’ose espérer que personne ne mettra en question le fait que Ponce Pilate était capable de s’exprimer correctement dans sa langue maternelle. Or, tout latiniste vous dira que la traduction correcte du latin : Iesus Nazarenus rex Iudaeorum, donne : « Jésus le Nazarénien[8], chef souverain des Judéens ». Il n’y a pas le moindre désaccord sur ce sujet parmi tous les spécialistes.
Pendant sa vie, ici sur Terre, Jésus ne fut jamais considéré par Ponce Pilate, ni même par les Judéens avec lesquels Il vivait, comme : « le Roi des Juifs ». L’inscription fixée à la croix sur laquelle Jésus a été crucifié, a été traduite incorrectement dans la langue anglaise ; et cette traduction erronée ne fit son apparition qu’au XVIIIe siècle. Il faut bien comprendre que c’est par esprit de dérision, que Ponce Pilate a donné l’ordre de rédiger une telle inscription : sur le point d’autoriser la crucifixion de notre Seigneur, Ponce Pilate voulut également se moquer de Lui[9]. Ponce Pilate savait pertinemment que Jésus-Christ avait été dénoncé, bafoué, puis renié par les Judéens qui, ensuite, ourdirent Sa crucifixion, ainsi que l’histoire le raconte. ....[/quote]Et aussi :
[quote="Benjamin H. Freedman"]Prétendre que « Jésus était juif » dans le sens où il aurait professé une forme de religion voisine du judaïsme actuel, est une fiction des plus blasphématoires. Si pour être « Juif » à cette époque comme à la nôtre, la pratique du judaïsme est une condition nécessaire, alors il est bien évident que Jésus-Christ n’était pas « Juif ». Jésus détestait et condamnait la forme de culte religieux qui se pratiquait en Judée à son époque, et qui est aujourd’hui connue et pratiquée sous le nom de « judaïsme ». Cette pratique religieuse se faisait alors connaître sous le nom de « pharisaïsme ». Nos prêtres ont étudié tout cela dans le détail lorsqu’ils étaient au séminaire, mais il semble bien qu’ils n’aient fait aucune tentative pour clarifier cette question dans l’esprit de leurs ouailles... bien au contraire.
Le distingué Rabbin Louis Finkelstein, qui préside le Séminaire de Théologie Juive (institution que l’on désigne souvent comme : « le Vatican du judaïsme »), est l’auteur de l’ouvrage : Les Pharisiens, Mouvement religieux, contexte sociologique de leur apparition, titre qui est devenu un classique dans le monde entier. À la page 21 de ce livre, le distingué Rabbin Louis Finkelstein nous dit :
« Le pharisaïsme devint le Talmudisme, le Talmudisme devint le rabbinisme médiéval, et le rabbinisme médiéval devint le rabbinisme moderne. Mais au travers de tous ces changements de nom (...), l’esprit des anciens pharisiens est demeuré le même (...). De Palestine jusqu’en Babylonie, de Babylonie jusqu’en Afrique du Nord, puis en Italie, en Espagne, en France, et en Allemagne, puis de là, en Pologne, en Russie, et dans toute l’Europe orientale, l’ancien pharisaïsme a continué son voyage, (...) ce qui démontre son importance en tant que l’une des grandes religions du monde. »[/quote]Et encore :
[quote="Benjamin H. Freedman"]Il n’existe aucun fondement historique qui nous permette de dire que le mot grec ioudaios, le mot latin Iudaeus, ou le mot français « Judéen », aient jamais possédé la moindre connotation religieuse ! Dans leurs langues respectives, ces mots n’ont toujours revêtu qu’une simple connotation géographique. Ces mots étaient utilisés pour identifier les habitants qui étaient nés dans le territoire de la Judée. Et à l’époque de Jésus-Christ, il n’existait aucun culte religieux en Judée ou ailleurs dont le nom ait la même racine que le mot « Judée », comme c’est par contre le cas pour le culte religieux dénommé « judaïsme ». Aucun culte, ni aucune secte ne portait le nom de « judaïsme ».
(commentaire du traducteur Ferdinand) Il est vrai qu’à proprement parler, aucune religion de cette époque ne portait un nom dérivé du mot « Juda » ou « Judée », et ce dans n’importe quelle langue, même en hébreu. Ou si un tel mot a existé dans la sphère gréco-romaine, ce ne pouvait être que de fraîche date, puisqu’on n'en a aucune trace écrite avant Flavius Josèphe. La situation religieuse en Galilée était bien plus complexe que ne pourrait en rendre compte un mot unique :
À l’époque de Jésus-Christ, dans les territoires de Judée et de Galilée, quatre sectes se disputaient le culte de Yahweh, au milieu d’une quantité de cultes païens (notamment hellénistiques). Il y avait : les pharisiens, les sadducéens, les zélotes et les esséniens (cf. Flavius Josèphe : Guerre des Juifs, II, 162-166). Ces quatre sectes rendant un culte à Yahweh, présentaient sous cet angle une certaine homogénéité d’apparence, je veux dire, par rapport aux païens qui les entouraient. La preuve en est qu’ils se désignaient eux-mêmes depuis des siècles par un mot bien précis : le mot hébreu Yehudi, qui était porteur d’un sens plus étendu que la connotation strictement géographique donnée par Benjamin Freedman au mot « Judéen ». En effet, Yehudi, malheureusement traduit par « Juif », signifie d’après le Nouveau Dictionnaire Biblique Emmaüs :
« Celui qui faisait partie de la tribu de Juda, ou du Royaume de Juda. Ce nom prit ensuite un sens plus étendu, et désigna tous les Hébreux qui revinrent de la captivité [en Judée]. (...) »
Par conséquent, les descendants des Hébreux, toutes tribus confondues, se définissaient par rapport aux païens grâce à un terme global, celui de Yehudim. Ce terme avait une connotation franchement raciale, plutôt que géographique. Et les personnes qui parlaient latin, qu’ils vécussent en Judée ou ailleurs, désignaient ces Yehudim en employant toujours le mot latin : Iudaei (ne faisant plus référence à la circonscription géographique de la Judée, mais bien aux descendants du peuple qui formait le Royaume de Juda, comme le mot hébreu Yehudim)... Comment s’opérait alors, en latin, la distinction entre les païens de Judée et les Yehudim (puisque ces païens de Judée, pour les Yehudim, n’étaient pas du tout des Yehudim, alors que pour Rome ils étaient bien d’authentiques Iudaei) ?... Il semble qu’il n’y avait pas de mot précis pour une telle distinction. Les fonctionnaires vivant à Rome, par exemple, devaient probablement user de périphrases pour distinguer ces deux entités distinctes : « Les Judéens sacrifiant au Temple de Jérusalem », pour les Yehudim, et pour les païens : « Les Judéens pratiquant tel ou tel culte hellénistique »...
Mais encore une fois, et sur le fond, cela ne change strictement rien, et ne contredit nullement la démonstration de Benjamin Freedman établissant que Jésus n’était pas « Juif ». Puisque, comme il va le montrer, le mot « Juif » actuel désigne exclusivement les héritiers du pharisaïsme, au détriment des autres sectes qui étaient très actives à l’époque de Jésus. Or, compte tenu des « mots doux » que Jésus-Christ adresse en toute occasion aux pharisiens... il est impossible qu’Il fut un de leurs sectateurs, ni même qu’Il fut sadducéen. Il est donc impossible qu’Il fut « Juif », dans le sens où Il aurait été, même de loin, un amateur de la religion qui porte aujourd’hui le nom de « judaïsme ». De plus, l’objet de cette lettre de Benjamin Freedman va être de montrer qu’il est impossible que Jésus-Christ ait été de la même race que l’immense majorité des « Juifs » d’aujourd’hui.
Or si Jésus-Christ n’était ni pharisien, ni sadducéen sur le plan de la croyance, il reste donc quatre possibilités :
1 : Soit Jésus-Christ était essénien.
2 : Soit Jésus-Christ était zélote.
3 : Soit Jésus-Christ appartenait à chacune de ces deux sectes (qui entretenaient effectivement certaines affinités : la première incarnant une sédition spirituelle par rapport à la dégénérescence du culte de Yahweh ; la seconde incarnant une sédition temporelle par rapport à l’occupation romaine ; et en outre, le mouvement des zélotes était fortement implanté en Galilée, et un disciple de Jésus-Christ était Zélote).
4 : Soit enfin, et c’est le plus probable, Jésus-Christ n’appartenait activement à aucune de ces deux sectes, et traçait la piste où s’engagerait le christianisme.[/quote]Et pour terminer :
[quote=" ISRAEL-IDENTITY F.A.Q. n°7"]Quelle est la différence entre un Sémite, un Hébreu, un Israélite, et un « Juif » ? Ces termes sont-ils équivalents en quelque manière, et peut-on les employer indistinctement ?
Un Sémite est une personne qui descend de Sem, l’un des fils de Noé. Un Hébreu est une personne qui descend d’Héber, l’un des petits-fils de Sem. Ainsi, tous les Hébreux sont des Sémites, mais tous les Sémites ne sont pas des Hébreux.
Après six générations, de la lignée d’Héber naît Abraham. Abraham était donc tout à la fois un Hébreu et un Sémite, puisqu’il appartenait aux deux lignées d’Héber et de Sem
Isaac est né d’Abraham, puis Jacob d’Isaac. Le nom de Jacob fut changé en « Israël », et Israël fut le père de 12 fils. Ce sont les fils d’Israël et leurs descendants qui sont appelés : « les Israélites » ; et eux aussi sont tout à la fois des Sémites et des Hébreux, sans que cela fasse d’Abraham ou d’Isaac des Israélites. Bon nombre de personnes intervertissent également les termes « Juifs » et « Israélites », ou vont même jusqu’à appeler Abraham « un Juif ». Or Abraham ne fut pas même un Israélite, et le mot « Juif » [Yehudi n.d.t.] n’est employé dans la Bible que 1 000 ans après lui.[/quote]etc ... etc ...
Source : Freedman Benjamin H. - Les Khazars L'histoire occultée des faux hébreux (téléchargeable sur internet)