par Le Fils Prodigue » lun. 15 août 2016, 11:56
Coeurderoy,
Vous avez raison : la chasteté n'est pas la continence. Et je salue votre souci de réalisme et d'incarnation. Effectivement, beaucoup de mariages chrétiens le sont en réalité bien peu. Je compatis aux douleurs que vous avez éprouvées dans un milieu qui vous a sûrement brisé plus qu'il ne vous a partagé l’Évangile. Sachez toutefois que le libéralisme à tout crin peut être aussi destructeur : j'ai personnellement grandi dans un milieu très ouvert sur tous ces sujets. Cela semble beau sur le papier. Sauf que je n'ai finalement reçu aucun repère structurant et que ça a fini par être dévastateur pour moi. En cela, l’Église est pour moi une libération, non une contrainte. Ses préceptes ne sont pas là pour embêter le peuple, mais au contraire pour conduire les hommes à la vie éternelle. Rassurez-vous, Coeurderoy, n'ayant pas grandi en environnement chrétien, je n'ai aucune naïveté religieuse : je sais bien que beaucoup de clercs sont bien loin de vivre la sainteté qu'ils prêchent, et l'actualité est là pour bien souvent - hélas - nous le rappeler. Toutefois, le disciple du Seigneur que je souhaite être ne veut pas jeter le bébé avec l'eau du bain. J'ai fait mes premiers pas en milieu évangélique. Donc je sais aussi les problèmes posés par la carence d'unité de l’Église. Ou l’Église est une, ou elle n'est pas. Donc les enseignements de l’Église concourent également à son unité sous la bannière du Christ, en accord avec les Saintes Écritures et le Saint Évangile. Ces préceptes ont toujours été à contre-courant Coeurderoy. Vous parlez d'évolution familiale et des mœurs. En réalité, vous le savez bien, l'homosexualité n'est pas d'aujourd'hui. Elle était très répandue dans les civilisations antiques, quand bien même ce n'était pas forcément approuvé de tous. En tout cas l’Église ne se range pas aux évolutions des mœurs aujourd'hui, comme elle ne s'y rangeait pas il y a déjà deux mille ans. Sous l'Empire romain, toutes les pratiques condamnées par l’Église étaient pratiquées chez les Païens (au sens non péjoratif du terme) : adultères, répudiations, concubinage, fornication, homosexualité, sexualité à plusieurs, inceste, viols d'enfants. Tout cela pour dire que l'enseignement de L’Église n'a jamais suivi les évolutions, les modes, les volontés des uns et des autres. Et c'est d'ailleurs cela qui me pousse à vouloir obéir à ses préceptes, et j'ai une conversion quotidienne à faire à ce sujet. Le fait que les préceptes de l’Église soient immuables, c'est justement ce qui me montre que cette Église est l’Épouse terrestre d'un Dieu unique, dont la Vérité est éternelle, et dont le Verbe a pris chair parmi nous pour nous purifier de cette eau de la Vérité et de la Grâce, inaugurant le temps de la Rédemption.
Coeurderoy, nous vivons quelque chose de similaire. Tous les deux, nous souffrons en notre chair de tendances que l’Église n'approuve point. Ainsi, je ne peux que compatir à ce que vous vivez et avoir une franche amitié pour vous. Et je vous le dis au nom de cette amitié pour vous, et devant le Seigneur : ne divisez point Son Épouse avec des enseignements ou des opinions qui sont contraires à ses enseignements. Très sérieusement, Coeurderoy. Je vous invite à réfléchir, à étudier ce que L’Église dit à ce sujet, avant de vouloir rechercher immédiatement à détruire ce qu'elle enseigne et, du coup, à induire en erreur. Souvenons-nous de la responsabilité que nous avons devant Dieu, Coeurderoy. Ce n'est pas une blague. Si nous enseignons de graves erreurs, que nous dira-t-il au jour du grand face-à-face ? Et qu'arrivera-t-il à ceux qui auront été induits en erreur ? Coeurderoy, il faut bien réfléchir et ne rien prendre à la légère. L’Église est une mère, non une marâtre. Nous voulons, vous et moi, être de véritables disciples du Seigneur, j'en suis sûr. Mais être disciple suppose d'aller jusqu'au bout dans notre fidélité à Dieu. Faisons-le Coeurderoy, vous comme moi.
Avec toute mon amitié, dans l'amour du Christ, et dans l'unité du Saint-Esprit
Un pécheur que Dieu veut racheter
Coeurderoy,
Vous avez raison : la chasteté n'est pas la continence. Et je salue votre souci de réalisme et d'incarnation. Effectivement, beaucoup de mariages chrétiens le sont en réalité bien peu. Je compatis aux douleurs que vous avez éprouvées dans un milieu qui vous a sûrement brisé plus qu'il ne vous a partagé l’Évangile. Sachez toutefois que le libéralisme à tout crin peut être aussi destructeur : j'ai personnellement grandi dans un milieu très ouvert sur tous ces sujets. Cela semble beau sur le papier. Sauf que je n'ai finalement reçu aucun repère structurant et que ça a fini par être dévastateur pour moi. En cela, l’Église est pour moi une libération, non une contrainte. Ses préceptes ne sont pas là pour embêter le peuple, mais au contraire pour conduire les hommes à la vie éternelle. Rassurez-vous, Coeurderoy, n'ayant pas grandi en environnement chrétien, je n'ai aucune naïveté religieuse : je sais bien que beaucoup de clercs sont bien loin de vivre la sainteté qu'ils prêchent, et l'actualité est là pour bien souvent - hélas - nous le rappeler. Toutefois, le disciple du Seigneur que je souhaite être ne veut pas jeter le bébé avec l'eau du bain. J'ai fait mes premiers pas en milieu évangélique. Donc je sais aussi les problèmes posés par la carence d'unité de l’Église. Ou l’Église est une, ou elle n'est pas. Donc les enseignements de l’Église concourent également à son unité sous la bannière du Christ, en accord avec les Saintes Écritures et le Saint Évangile. Ces préceptes ont toujours été à contre-courant Coeurderoy. Vous parlez d'évolution familiale et des mœurs. En réalité, vous le savez bien, l'homosexualité n'est pas d'aujourd'hui. Elle était très répandue dans les civilisations antiques, quand bien même ce n'était pas forcément approuvé de tous. En tout cas l’Église ne se range pas aux évolutions des mœurs aujourd'hui, comme elle ne s'y rangeait pas il y a déjà deux mille ans. Sous l'Empire romain, toutes les pratiques condamnées par l’Église étaient pratiquées chez les Païens (au sens non péjoratif du terme) : adultères, répudiations, concubinage, fornication, homosexualité, sexualité à plusieurs, inceste, viols d'enfants. Tout cela pour dire que l'enseignement de L’Église n'a jamais suivi les évolutions, les modes, les volontés des uns et des autres. Et c'est d'ailleurs cela qui me pousse à vouloir obéir à ses préceptes, et j'ai une conversion quotidienne à faire à ce sujet. Le fait que les préceptes de l’Église soient immuables, c'est justement ce qui me montre que cette Église est l’Épouse terrestre d'un Dieu unique, dont la Vérité est éternelle, et dont le Verbe a pris chair parmi nous pour nous purifier de cette eau de la Vérité et de la Grâce, inaugurant le temps de la Rédemption.
Coeurderoy, nous vivons quelque chose de similaire. Tous les deux, nous souffrons en notre chair de tendances que l’Église n'approuve point. Ainsi, je ne peux que compatir à ce que vous vivez et avoir une franche amitié pour vous. Et je vous le dis au nom de cette amitié pour vous, et devant le Seigneur : ne divisez point Son Épouse avec des enseignements ou des opinions qui sont contraires à ses enseignements. Très sérieusement, Coeurderoy. Je vous invite à réfléchir, à étudier ce que L’Église dit à ce sujet, avant de vouloir rechercher immédiatement à détruire ce qu'elle enseigne et, du coup, à induire en erreur. Souvenons-nous de la responsabilité que nous avons devant Dieu, Coeurderoy. Ce n'est pas une blague. Si nous enseignons de graves erreurs, que nous dira-t-il au jour du grand face-à-face ? Et qu'arrivera-t-il à ceux qui auront été induits en erreur ? Coeurderoy, il faut bien réfléchir et ne rien prendre à la légère. L’Église est une mère, non une marâtre. Nous voulons, vous et moi, être de véritables disciples du Seigneur, j'en suis sûr. Mais être disciple suppose d'aller jusqu'au bout dans notre fidélité à Dieu. Faisons-le Coeurderoy, vous comme moi.
Avec toute mon amitié, dans l'amour du Christ, et dans l'unité du Saint-Esprit
Un pécheur que Dieu veut racheter