États-Unis : Une arme à feu, un objet comme les autres ?

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Re: États-Unis : Une arme à feu, un objet comme les autres ?

par PaxetBonum » lun. 30 sept. 2019, 20:24

Cinci a écrit :
lun. 30 sept. 2019, 13:16
bien qu'on déplorera ponctuellement certains cas tragiques avec une petite larme à l'oeil si quelque fou aura pu attaquer à l'arme lourde une garderie d'enfants pour faire 75 victimes. Le cas tragigue ne sera jamais "assez" tragique pour en arriver à remettre en cause le caractère sacré de ce que les Américains aiment.
Je pense aussi que les médias ne regardent que par leur unique bout de la lorgnette : on va rapporter le moindre crime de malade, mais jamais les histoires où une arme a sauvée la vie à une personne, à toute une famille…

Re: États-Unis : Une arme à feu, un objet comme les autres ?

par Cinci » lun. 30 sept. 2019, 13:16

Paxetbonum :
Bref ce n'est pas parce que l'on a un râtelier plein d'arme chez soit que l'on devient un criminel (comme on l'a vu un un marteau ou un tournevis suffisent)
C'est vrai. Et personne non plus n'accuse l'arme du collectionneur au lieu du collectionneur lui-même s'il fallait qu'il en use de manière criminelle. On s'entend que l'individu sera à la source du problème. Ce qui n'empêche pas les mesures de sécurité ou de contrôle.

Encore une fois l'on pourrait dire aussi qu'il y a une différence entre collectionner des armes de chasse du XVIIIe siècle pu des arbalètes du XIVe siècle et se monter une armurerie digne d"une caserne de police de l'an 2000. Je ne pense pas que les "flics" auraient fait main basse sans permission sur des armes du Moyen-Âge, pas plus qu'ils seraient repartis en emportant les tableaux sur les murs. Ce sont les armes dont pourraient se servir des criminels d'aujourd'hui pour attenter à la vie ou à la santé des gens qui feront l'objet d'attention.

Aux États-Unis, le problème ce n'est pas tant que chaque fermier pourrait disposer d'un fusil pour chasser les poules d'eau ou les lapins. C'est comme l'amalgame plutôt, - le vrai problème - entre une soif de profits et une volonté d'inonder librement le marché avec un maximum de produits incluant ce dont on parle (fusils d'assaut) pour une part, et une certaine culture de fascination cinématographique pour tout ce qui explose, crache le feu, fait du bruit et en vous y propulsant instantanément au rang de héros pour une seconde part. Il y a là une sorte d'agressivité nationale du "me, myself and I" dont les autorités du pays ne souhaiteraient pas tellement qu'elle puisse se perdre, bien qu'on déplorera ponctuellement certains cas tragiques avec une petite larme à l'oeil si quelque fou aura pu attaquer à l'arme lourde une garderie d'enfants pour faire 75 victimes. Le cas tragigue ne sera jamais "assez" tragique pour en arriver à remettre en cause le caractère sacré de ce que les Américains aiment.

Re: États-Unis : Une arme à feu, un objet comme les autres ?

par PaxetBonum » dim. 29 sept. 2019, 10:29

Cinci a écrit :
sam. 28 sept. 2019, 4:24

Il y a une bonne différence aussi entre permettre à un chasseur de petit ou moyen gibier d'avoir une arme normale de chasse qui ne sera pas une arme automatique non plus et autoriser n'importe quel citadin à commander sur Internet un fusil AK-47 ou à s'acheter un fusil AR-15 chez le détaillant du coin.
Cher Cinci,

J'entends bien votre judicieuse réponse (et instructive car je ne connaissais pas cette histoire de la ceinture de sécurité), mais (désolé, oui il y a un mais…) j'aurai tendance à vous répondre que malgré tout l'essentiel reste dans ce que l'individu à l'intention de faire avec son AK47 et son AR-15.

J'ai connu un collectionneur d'armes, qui n'avais peut-être jamais tiré une cartouche si ce n'est au service militaire.
Il fît un infarctus et les secours qui vinrent chez lui ne trouvèrent rien de mieux que de signaler la présence d'armes chez lui.
La police ne trouva rien de mieux que de les saisir et une bonne partie de cette collection inestimable fût "égarée"…
Ce Monsieur de retour chez lui après son hospitalisation n'avait plus goût à rien et mourut quelques temps plus tard, sa collection retirée il n'avait plus goût à rien.
Bref ce n'est pas parce que l'on a un râtelier plein d'arme chez soit que l'on devient un criminel (comme on l'a vu un un marteau ou un tournevis suffisent).

Re: États-Unis : Une arme à feu, un objet comme les autres ?

par Cinci » sam. 28 sept. 2019, 4:24

Cher Pax,

Un couteau de cuisine, un camion de livraison postale, un autobus scolaire, une voiture de promenade ne sont pas des objets conçus spécifiquement pour neutraliser ou abattre des personnes contrairement aux armes de poing, fusils automatiques ou mitraillettes.

Prétendre que le problème résiderait uniquement dans une affaire de mauvais citoyen irresponsable versus le fait d'être un chic type, de gens qui ne savent pas se servir adéquatement de ce qu'ils ont entre les mains, pour empêcher ensuite que la liberté individuelle des entrepreneurs, commerçants, propriétaires ou acheteurs ne soit quelque peu contrainte, est le genre de position conservatrice qui me rappellerait celle de l'industrie américaine de l'automobile qui se sera battu férocement à l'époque contre le militant gauchiste Ralph Nader. Ce dernier sera parvenu à forcer finalement les compagnies américaines à installer désormais des ceintures de sécurité dans chacune des voitures lancées sur le marché. L'argument que ce n'était pas de la faute de General Motors si des fous pouvaient rouler à tombeau ouvert et provoquer des accidents mortels ("les conducteurs n'avaient qu'à se responsabiliser, etc.") ne tenait tout simplement pas devant le fait qu'en l'absence d'une mesure de sécurité et de contrainte, le pays devait faire face à une véritable hécatombe.

Il y a une bonne différence aussi entre permettre à un chasseur de petit ou moyen gibier d'avoir une arme normale de chasse qui ne sera pas une arme automatique non plus et autoriser n'importe quel citadin à commander sur Internet un fusil AK-47 ou à s'acheter un fusil AR-15 chez le détaillant du coin.

Re: États-Unis : Une arme à feu, un objet comme les autres ?

par PaxetBonum » ven. 27 sept. 2019, 10:07

C'était pour moi une boutade grossière, c'est devenu une demande officielle de l'eglise d'Angleterre : il faut interdire la vente de couteaux de cuisine pointus !!
Ce serait lol si ce n'était pas :mal:

Donc on interdit aussi les camions au vu des attentats, les tournevis au vu aussi des attentats Padamalgam, les marteaux pour la même raison, les bonbonnes de gaz toujours pour la même bonne raison, les voitures, pour les même causes… etc…

Bref il est temps de prendre conscience que l'objet ne devient dangereux que dans de mauvaises mains.
c'est valide pour les voitures, les tournevis, les couteaux pointus… comme pour les armes à feu…

https://www.telegraph.co.uk/politics/20 ... orld-says/

Re: États-Unis : Une arme à feu, un objet comme les autres ?

par Cinci » jeu. 26 sept. 2019, 20:40

Quand j'évoquais les films de propagande guerrière hollywoodienne, songeant en moi-même aux thèmes de la camaraderie des bons gars, frères d'armes, le courage, etc ... rendre attrayant ou donner du sex appeal à une certaine manière de se dépenser ...

Je suis tomber sur un truc intéressant à sa manière (intéressant pour le propos, non pas pour ce qui est montré attention) et qui serait tout à fait en lien.

Vu sur le site de nos amis gauchistes de Belgique.

Ici :
En découvrant My honor was loyalty sur Netflix, Christopher Black est tombé à la renverse. Ce film d’ Alessandro Pepe suit les traces d’une unité SS durant la Deuxième Guerre mondiale et présente ses soldats comme des âmes perdues finalement trahies par leurs chefs. Christopher Black rappelle quelques crimes commis par les SS, mais ne s’étonne pas finalement qu’un tel film se retrouve sur l’une des principales plateformes de streaming, l’OTAN n’ayant rien à envier à la barbarie de l’époque.


https://www.investigaction.net/fr/le-bl ... des-nazis/

Le film se découvre d'un clic de souris. Facile. C'est gratuit.

https://www.youtube.com/watch?v=3pCaNOzqnG8

Un navet entendons-nous, en même temps l'on ne demande pas à la publicité de battre le génie de Charlie Chaplin ou d'Orson Welles.



Christopher Black voulait faire ressortir:

Christopher Black :

Alors ce film décrit-il les nombreux crimes de guerre commis par cette unité pendant la Seconde Guerre mondiale ? Montre-t-il ce qu’elle a fait en Russie, en Italie, en France ? Non. C’est plutôt un portrait conçu pour susciter notre sympathie, pour que nous voyions ces criminels comme des héros combattant pour « la terre et le foyer », des âmes perdues finalement trahies par leurs chefs, dont les crimes ne sont pas pires que ceux des autres armées.

[...]

Mais quelle est la vérité sur cette unité que le réalisateur italien, Alessandro Pepe, qui vit maintenant aux États-Unis, a transformée en un groupe de héros attachants ? Qu’a-t-il effacé de l’histoire

[...]

En avril 1941, c’est l’unité allemande qui a pris la tête de l’invasion et de l’occupation de la Grèce, puis elle a été transférée pour rejoindre d’autres unités en vue de l’invasion de l’URSS dans l’Opération Barbarossa. Selon les rapports de son journaliste, l’unité a assassiné 4000 prisonniers soviétiques le 18 août 1941. Au cours des combats autour de Kharkov et dans la ville elle-même en mars 1943, elle est devenue célèbre pour avoir assassiné des soldats soviétiques blessés découverts dans un hôpital militaire. Plusieurs centaines de blessés soviétiques ont été tués dans cet hôpital et d’autres prisonniers ont été régulièrement exécutés au cours de ces opérations.

Le 17 février 1943, ses hommes ont incendié les deux villages de Yefremovka et de Semyonovka, tuant 872 hommes, femmes et enfants, dont 240 ont été brûlés vifs dans une église à Yefremovka. On a donné le nom de « bataillon du chalumeau » au bataillon qui a commis cette atrocité. Pendant la même période, cette unité et ses unités de réserve en Allemagne raflaient les juifs et s’emparaient de leurs biens.

Transférée en Italie en septembre 1943, l’unité a assassiné 49 réfugiés juifs près du lac Majeur et a tué 34 civils dans le village de Bove. Certaines victimes du lac ont été jetées dans l’eau les mains et les pieds liés. Puis, transférée en France en 1944, l’unité à assassiné des civils français dans les villages de Tavaux et de Plomion. Pendant les combats dans les Ardennes près de Malmedy, l’unité a exécuté 84 prisonniers américains. Ses hommes ont aussi capturé onze soldats américains noirs du 33e bataillon d’artillerie dans un autre engagement. Quand on a trouvé leurs corps, leurs doigts avaient été coupés et leurs jambes brisées.

C’est avec cette unité qu’Alessandro Pepe veut que nous créions des liens. Le film fait référence aux juifs massacrés dans les camps de la mort, mais les histoires sont rejetées par les hommes comme incroyables ; ce qui est une distorsion puisque nous savons que ces hommes ont massacré des juifs en Russie et en Allemagne.

Tirer sur des prisonniers est excusé parce que les Américains étaient pires et que les Soviétiques le méritaient. Le meurtre de civils n’est jamais mentionné. Au lieu de cela, nous regardons ces jeunes hommes marcher à travers de magnifiques champs en Ukraine et commenter les cicatrices que la guerre laisse sur la beauté de la nature, ou soupirer en Italie sur la beauté du paysage toscan et, dans la campagne française, s’exprimer comme des poètes.

Pour mon propos, le film est produit dans une facture qui rappelle du Steven Spielberg et la culture des jeux vidéos, Medal of Honor, etc. On passerait de l'un à l'autre sans grand mal.

Au tout début du film, Christopher Black ne le souligne pas, mais j'aurai remarqué aussi la teneur des propos qui seront débités par une voix neutre se situant hors champ. Ce n'est ni plus ni moins qu'une sorte de consécration du "darwinisme social", lequel fut très en vogue au début du XXe siècle. Une idéologie dont le fascisme et le nazisme auront fait leur délice cf. survie du plus apte, la nécessaire compétition-rivalité, loi de la jungle, justice que le plus fort élimine les autres, etc. Que du capitalisme sauvage à son meilleur comme horizon, l'homme est un loup pour l'homme.

Il me semble assez évident que la culture du "gun" aux États-Unis, et qui est plus que largement toléré par les boss politiques, a sûrement à voir avec une sorte de désir sous jacent d'y maintenir une forme d'agressivité dans la population. Une dynamique présentée naturellement comme de la légitime défense, une certaine façon d'être libre, digne, d'exprimer son être, de survivre, d'être bien vivant, de révéler sa valeur.

Et donc ...

Une certaine violence institutionnelle (structure de péché ?) qui ne sera pas passé inaperçu d'un feu Sergio Leone dans le temps. Mais parlerait-on ici d'un vrai cinéaste italien car moi je le ferais en tout cas. Lui-même, - le maître de la trilogie des dollars - , pensait bien que la violence et même l'hyper-violence faisaient parties du "génome"de l'Amérique; du développement de l'Amérique.

Peut-être que la négation de cette violence structurelle alors rejetée sur le fait de "quelques" malades pourrait-elle nous rappeler un peu la négation de nos islamistes tels tous ceux semblant ne pas voir non plus combien leur religion serait bien à la racine d'une certaine "explosion de violence" ("acting out") de plusieurs.

Re: États-Unis : Une arme à feu, un objet comme les autres ?

par Sam D. » jeu. 26 sept. 2019, 15:56

Pour paraphraser feu Michel Colucci qui lui parlait plutôt des élections : si la libre circulation des armes automatiques et mitraillettes jusque dans le dernier patelin. pouvait vraiment être utile à pouvoir changer quelque chose dans l'ordre politique en haut lieu, mais il fait longtemps que cette libre circulation aurait été interdite.
Intéressante réflexion, sur un point trop peu mis en cause !

Reste, au risque de répéter ce que j'ai déjà eu l'occasion de dire plus haut, que "les armes ne tuent pas, ce sont les cœurs qu'il faut pacifier".

Affirmation brève, qui a le mérite de poser le problème au bon échelon, et qui pourrait être reprise pour moult problèmes du temps.

Se réclamer d'une éthique de responsabilité et dire "les armes tuent" pour en appeler à des législations restrictives, c'est une chose ; mais comme baptisés, nous sommes moins appelés à être des législateurs qu'à être lumière du monde, autrement dit des artisans de paix. Mais ça, on y tend par une conversion de tous les jours, non par le moyen de lois. Cela donne des discours moins percutants, mais assurément plus féconds à long terme.

Re: États-Unis : Une arme à feu, un objet comme les autres ?

par Cinci » mer. 25 sept. 2019, 1:30

Un loustic avait déjà dit quelque chose dans le genre : la Constitution américaine sacro-sainte ("nouvelles tables de la loi pour un nouveau peuple saint") accorde un privilège à chaque citoyen : le privilège d'avoir une arme à la maison. Il faut donc que chacun puisse jouir de ce droit acquis. Tous devraient pouvoir posséder un fusil ... un fusil à poudre noire du temps des "Minute men" de Lexington, Massachusett.

Blague à part ...

Il y a là une aberration lorsque n'importe qui peut s'acheter un véritable équipement de guerre, fusils d'assaut, mitraillette. Qui peut bien avoir besoin de ça ? réellement ? pour faire ses courses, aller au boulot, se rendre au cinéma, prendre une marche dans le parc, visiter le zoo, prendre un café chez Starbuck, conduire les enfants à l'école ?

Dans l'esprit initial de la Constitution, on y suppose que des citoyens armés, pouvant former rapidement une milice, devaient représenter tous ensemble une sorte de garantie, pour éviter que le gouvernement du pays verse en une forme de tyrannie quelconque.

Sauf que ...

Avec la centralisation actuelle du pouvoir aux mains des supers riches, et impliquant les banques, le complexe militaro-industriel, les organes étatiques contrôlant déjà les communications informatiques de pointe, et une immense armée aux effectifs démentiels maintenue tous les jours sur un pied de guerre en pleine paix : qui pourrait penser sérieusement que de simples quidams, des piétons isolés et étrangers les uns aux autres, équipés même d'un fusil d'assaut, pourraient inquiéter la puissance et le contrôle du gouvernement central du pays ? Ce cauchemar que les pères de la Constitution auraient soi-disant voulu éviter en 1776 ou 1781 est désormais réalité depuis un bon bout de temps.


En aucune façon, les citoyens américains des anciennes colonies d'Amérique ne peuvent empêcher que l'agenda politique à Washington soit dicter par d'autres qu'eux. Les citoyens n'y sont plus que de pauvres consommateurs comme les consommateurs de tous les pays du monde. Les fusils d'assaut en vente libre à l'usage des commis de Wal-Mart ou des Travis Bickle ("ancien du Vietnam démobilisé : Taxi Driver ") ne peuvent que servir surtout à ennuyer les autres citoyens, et non pas le gouvernement central devenu plus contrôlant qu'avant, plus manipulateur ou plus efficace à tourner l'opinion publique de son bord.

Pour paraphraser feu Michel Colucci qui lui parlait plutôt des élections : si la libre circulation des armes automatiques et mitraillettes jusque dans le dernier patelin. pouvait vraiment être utile à pouvoir changer quelque chose dans l'ordre politique en haut lieu, mais il fait longtemps que cette libre circulation aurait été interdite.

En dehors de "faire l'affaire" matériellement à un bon nombre de marchands, je penserais que cet amour des armes de guerre sert surtout à entretenir irrationnellement une vue mythologique des choses, en plus d,entretenir aussi l'agressivité des gens, des facteurs qui une fois mis ensemble vont faciliter surtout l'agression des autres par le gouvernement central du pays, au lieu justement d'empêcher que le gouvernement lui-même se fasse l'agresseur du monde. Imaginez un peu dans ce contexte : c'est non seulement que les bazookas sont en vente libre mais l'industrie hollywoodienne n'a de cesse de produire à tour de manivelle ("Action !") des navets cinématographiques de pure propagande qui n'en font le plus souvent que glorifier la guerre. La gloriole qui est vendu au monde est une sorte d'ivresse du pouvoir (justicière ou autre "Terminator" - techno) s'appuyant sur la puissance des bouches à feu.

Statistique sanguinaire

par etienne lorant » lun. 23 sept. 2019, 20:05

Les Etats-Unis ont connu deux fusillades de masse en vingt-quatre heures, samedi 3 août à El Paso (Texas) et dimanche 4 août à Dayton (Ohio), qui ont causé au total 30 morts et au moins 52 blessés. Ce lourd bilan a éclipsé les trois autres fusillades de moindre ampleur survenues le
même week- end (une à Memphis dans le Tennessee et deux à Chicago, Illinois), qui ont fait deux morts et 17 blessés.


Aux Etats-Unis, plus d’armes à feu en circulation entraîne plus de morts
Depuis le début de l’année 2019, 348 personnes ont été tuées et 1 162 ont été blessées au cours de 297 fusillades de masse – qui sont définies comme faisant au moins quatre blessés ou tués par balle. Selon le Mass Shooting Tracker (MST) qui recense depuis 2013 ce type de crime, l’année 2019 est pour l’instant la pire, avec une moyenne de 1,37 fusillade par jour (juste devant 2016, 1,3 en moyenne).

En 2019, plus d'une fusillade de masse par jour en moyenne


Source : Le Monde.

Re: Le pays bien armé

par Sam D. » mar. 18 sept. 2018, 19:23

Les armes ne tuent pas ; ce sont les cœurs qu'il faut pacifier.

Ces propos, que j'emprunte au Prévôt Martin, du chapitre cathédral St-Nicolas de Fribourg, semblent relever de l'évidence. Et pourtant ! Combien, parmi tous ceux qui veulent orienter nos regards vers de prétendues lacunes des législations afférentes, pour la reconnaître …?

Re: Le pays bien armé

par J R » mar. 18 sept. 2018, 16:10

La suisse est le pays où les hommes ont leurs armes de guerre chez eux et que se passe t-il ? ..... rien. Le dernier gros massacre en France a été fait avec un camion. Il faut supprimer les camions. Une femme est tuée tous les deux ou trois jours en France par son conjoint, il faut supprimer le mariage et le concubinage. On va aussi interdire les couteaux, tournevis .... et les lits car beaucoup meurent dedans.

Toujours la même rengaine.

jr

États-Unis : Le pays bien armé

par etienne lorant » mar. 18 sept. 2018, 12:32

Sous le lien, une interssante enquête :


https://www.dailymotion.com/video/xa00t4

Pas question d'aller dans une maison de repos

par etienne lorant » jeu. 05 juil. 2018, 14:16

La mort d'autrui :Un remède aux frustrations

par etienne lorant » ven. 29 juin 2018, 9:36

Des hommes blancs en majorité, souffrant de stress, s’estimant victimes d’injustice et qui s’en prennent à des cibles identifiées dans un environnement familier : voici le portrait-robot des auteurs de fusillades établi par la police fédérale américaine.

Dans un rapport rendu public ce mercredi, le FBI estime qu’il existe des signes avant-coureurs qui peuvent permettre d’identifier et de stopper un futur meurtrier. Cette étude porte sur 63 fusillades ayant fait au moins une victime entre 2000 et 2013 et pour lesquels les enquêteurs de l’unité comportementale ont pu Des hommes blancs en majorité, souffrant de stress, s’estimant victimes d’injustice et qui s’en prennent à des cibles identifiées dans un environnement familier : voici le portrait-robot des auteurs de fusillades établi par la police fédérale américaine.

Dans un rapport rendu public ce mercredi, le FBI estime qu’il existe des signes avant-coureurs qui peuvent permettre d’identifier et de stopper un futur meurtrier. Cette étude porte sur 63 fusillades ayant fait au moins une victime entre 2000 et 2013 et pour lesquels les enquêteurs de l’unité comportementale ont pu déterminer « le comportement des tireurs » avant l’attaque.déterminer « le comportement des tireurs » avant l’attaque.

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