par etienne lorant » ven. 01 sept. 2017, 11:18
Après sept ans de crise, la Grèce connaît enfin de meilleures nouvelles: retour sur les marchés, réapparition de la croissance, et nouvelle année-record pour le tourisme. Mais en parallèle, les Grecs, surtout les jeunes, affrontent une précarisation de l'emploi grandissante.
Markos Markakis, 28 ans, a enchaîné sept petits emplois après quatre ans d?études avant de trouver un contrat permanent à Athènes: il travaille beaucoup plus que les huit heures légales par jour et ne gagne guère plus que le salaire minimum de 684 euros brut.
"Je suis heureux d'avoir trouvé un vrai boulot mais je commence à 10H30 et enchaîne jusqu'au soir, parfois 02H00. Je n'ai pas de vie en dehors du bureauu", raconte-t-il.
La Grèce, comme l'ont remarqué les grandes agences de notation, enregistre un frémissement positif, après sept ans de récession.
Juillet a été marqué par un retour du pays sur les marchés, après trois ans d?absence, via une obligation à cinq ans légèrement mieux accueillie que la dernière, émise en 2014 par le précédent gouvernement.
- '30 euros par jour, je suis content' -
Par ailleurs, la croissance devrait enfin revenir en 2017, à au moins 2%. "Industrie lourde" du pays, le tourisme bat de nouveaux records, avec 26 millions de visiteurs (hors croisières) attendus cette année contre 24,8 en 2016.
"La route est encore longue mais nous pouvons être plus optimistes", a commenté récemment le Premier ministre Alexis Tsipras.
Le chômage, qui a atteint un pic en 2013 (27,8%), recule lentement, lui aussi. Cependant avec encore un taux de 21,7% en mai, il reste le plus élevé de la zone euro.
Les jeunes sont les plus touchés avec un taux à 44,4% pour les 15 à 24 ans et 27,9% entre 25 et 34 ans, selon Elstat, l'autorité des statistiques.
Pour s'en sortir, les chômeurs acceptent donc souvent des emplois au rabais.
Dans une brasserie d'Athènes, Yannis K. (il préfère être cité sous ce deuxième prénom), 22 ans, travaille ainsi chaque jour non stop de 19H00 à 04H00 du matin minimum, avec seulement un ou deux jours de repos par mois.
"Tous les matins je repars avec 30 euros donc je suis content, et si mon patron me payait deux fois moins j'accepterais. Si tu dis non à un travail, tu sais que tu risques de ne pas en retrouver, et c'est ça qui nous effraie", explique-t-il.
Après sept ans de crise, la Grèce connaît enfin de meilleures nouvelles: retour sur les marchés, réapparition de la croissance, et nouvelle année-record pour le tourisme. Mais en parallèle, les Grecs, surtout les jeunes, affrontent une précarisation de l'emploi grandissante.
Markos Markakis, 28 ans, a enchaîné sept petits emplois après quatre ans d?études avant de trouver un contrat permanent à Athènes: il travaille beaucoup plus que les huit heures légales par jour et ne gagne guère plus que le salaire minimum de 684 euros brut.
"Je suis heureux d?avoir trouvé un vrai boulot mais je commence à 10H30 et j?enchaîne jusqu?au soir, parfois 02H00. Je n?ai pas de vie en dehors du bureau", raconte-t-il.
La Grèce, comme l'ont remarqué les grandes agences de notation, enregistre un frémissement positif, après sept ans de récession.
Juillet a été marqué par un retour du pays sur les marchés, après trois ans d?absence, via une obligation à cinq ans légèrement mieux accueillie que la dernière, émise en 2014 par le précédent gouvernement.
Par ailleurs, la croissance devrait enfin revenir en 2017, à au moins 2%. "Industrie lourde" du pays, le tourisme bat de nouveaux records, avec 26 millions de visiteurs (hors croisières) attendus cette année contre 24,8 en 2016.
"La route est encore longue mais nous pouvons être plus optimistes", a commenté récemment le Premier ministre Alexis Tsipras.
Le chômage, qui a atteint un pic en 2013 (27,8%), recule lentement, lui aussi. Cependant avec encore un taux de 21,7% en mai, il reste le plus élevé de la zone euro.
Les jeunes sont les plus touchés avec un taux à 44,4% pour les 15 à 24 ans et 27,9% entre 25 et 34 ans, selon Elstat, l'autorité des statistiques.
Pour s'en sortir, les chômeurs acceptent donc souvent des emplois au rabais.
Dans une brasserie d'Athènes, Yannis K. (il préfère être cité sous ce deuxième prénom), 22 ans, travaille ainsi chaque jour non stop de 19H00 à 04H00 du matin minimum, avec seulement un ou deux jours de repos par mois.
"Tous les matins je repars avec 30 euros donc je suis content, et si mon patron me payait deux fois moins j'accepterais. Si tu dis non à un travail, tu sais que tu risques de ne pas en retrouver, et c'est ça qui nous effraie", explique-t-il.
le vendredi 01 septembre 2017 à 09h03 à Athènes (AFP)
[b]Après sept ans de crise, la Grèce connaît enfin de meilleures nouvelles: retour sur les marchés, réapparition de la croissance, et nouvelle année-record pour le tourisme. Mais en parallèle, les Grecs, surtout les jeunes, affrontent une précarisation de l'emploi grandissante.
[/b]
Markos Markakis, 28 ans, a enchaîné sept petits emplois après quatre ans d?études avant de trouver un contrat permanent à Athènes: il travaille beaucoup plus que les huit heures légales par jour et ne gagne guère plus que le salaire minimum de 684 euros brut.
"[i]Je suis heureux d'avoir trouvé un vrai boulot mais je commence à 10H30 et enchaîne jusqu'au soir, parfois 02H00. Je n'ai pas de vie en dehors du bureau[/i]u", raconte-t-il.
La Grèce, comme l'ont remarqué les grandes agences de notation, enregistre un frémissement positif, après sept ans de récession.
Juillet a été marqué par un retour du pays sur les marchés, après trois ans d?absence, via une obligation à cinq ans légèrement mieux accueillie que la dernière, émise en 2014 par le précédent gouvernement.
-[b] '30 euros par jour, je suis content' -
[/b]
Par ailleurs, la croissance devrait enfin revenir en 2017, à au moins 2%. "Industrie lourde" du pays, le tourisme bat de nouveaux records, avec 26 millions de visiteurs (hors croisières) attendus cette année contre 24,8 en 2016.
"La route est encore longue mais nous pouvons être plus optimistes", a commenté récemment le Premier ministre Alexis Tsipras.
Le chômage, qui a atteint un pic en 2013 (27,8%), recule lentement, lui aussi. Cependant avec encore un taux de 21,7% en mai, il reste le plus élevé de la zone euro.
Les jeunes sont les plus touchés avec un taux à 44,4% pour les 15 à 24 ans et 27,9% entre 25 et 34 ans, selon Elstat, l'autorité des statistiques.
Pour s'en sortir, les chômeurs acceptent donc souvent des emplois au rabais.
Dans une brasserie d'Athènes, Yannis K. (il préfère être cité sous ce deuxième prénom), 22 ans, travaille ainsi chaque jour non stop de 19H00 à 04H00 du matin minimum, avec seulement un ou deux jours de repos par mois.
"Tous les matins je repars avec 30 euros donc je suis content, et si mon patron me payait deux fois moins j'accepterais. Si tu dis non à un travail, tu sais que tu risques de ne pas en retrouver, et c'est ça qui nous effraie", explique-t-il.
Après sept ans de crise, la Grèce connaît enfin de meilleures nouvelles: retour sur les marchés, réapparition de la croissance, et nouvelle année-record pour le tourisme. Mais en parallèle, les Grecs, surtout les jeunes, affrontent une précarisation de l'emploi grandissante.
Markos Markakis, 28 ans, a enchaîné sept petits emplois après quatre ans d?études avant de trouver un contrat permanent à Athènes: il travaille beaucoup plus que les huit heures légales par jour et ne gagne guère plus que le salaire minimum de 684 euros brut.
"Je suis heureux d?avoir trouvé un vrai boulot mais je commence à 10H30 et j?enchaîne jusqu?au soir, parfois 02H00. Je n?ai pas de vie en dehors du bureau", raconte-t-il.
La Grèce, comme l'ont remarqué les grandes agences de notation, enregistre un frémissement positif, après sept ans de récession.
Juillet a été marqué par un retour du pays sur les marchés, après trois ans d?absence, via une obligation à cinq ans légèrement mieux accueillie que la dernière, émise en 2014 par le précédent gouvernement.
Par ailleurs, la croissance devrait enfin revenir en 2017, à au moins 2%. "Industrie lourde" du pays, le tourisme bat de nouveaux records, avec 26 millions de visiteurs (hors croisières) attendus cette année contre 24,8 en 2016.
"La route est encore longue mais nous pouvons être plus optimistes", a commenté récemment le Premier ministre Alexis Tsipras.
Le chômage, qui a atteint un pic en 2013 (27,8%), recule lentement, lui aussi. Cependant avec encore un taux de 21,7% en mai, il reste le plus élevé de la zone euro.
Les jeunes sont les plus touchés avec un taux à 44,4% pour les 15 à 24 ans et 27,9% entre 25 et 34 ans, selon Elstat, l'autorité des statistiques.
Pour s'en sortir, les chômeurs acceptent donc souvent des emplois au rabais.
Dans une brasserie d'Athènes, Yannis K. (il préfère être cité sous ce deuxième prénom), 22 ans, travaille ainsi chaque jour non stop de 19H00 à 04H00 du matin minimum, avec seulement un ou deux jours de repos par mois.
"Tous les matins je repars avec 30 euros donc je suis content, et si mon patron me payait deux fois moins j'accepterais. Si tu dis non à un travail, tu sais que tu risques de ne pas en retrouver, et c'est ça qui nous effraie", explique-t-il.
le vendredi 01 septembre 2017 à 09h03 à Athènes (AFP)