Le secret de la confession (et ses limites ?)

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Re: Le secret de la confession (et ses limites ?)

par Cinci » jeu. 14 mars 2019, 2:10

Ah ! un amateur de cinéma de répertoire. C'est bien. J'aime ça.

Oui, j'ai déjà vu le film du grand maître anglais connu lui-même comme "Barabbas dans la Passion" ( ou Charlot dans la profession cinématographique). C'est Anne Baxter qui jouait là-dedans. Elle qui était aussi l'épouse de Ramsès II dans Les dix commandements de Cecil B. de Mille). Puis il y a le beau Cliff Montgommery qui faisait partie du casting de votre film. Je le dis de mémoire.

Merci pour le lien, même si j'ai déjà vu. Il m'arrive parfois de revoir les classiques.

Re: Le secret de la confession (et ses limites ?)

par invité0 » mer. 13 mars 2019, 22:00

Sofia a écrit :
mer. 28 oct. 2009, 2:35
Non, je n'ai pas vu ce film d'Hitchkock (et désormais c'est un peu tard pour le suspens ;-)). Il a l'air intéressant.
Le film "La loi du silence" peut être visionné en intégralité et en version française ici :

https://gloria.tv/video/o8H2Kso2zFHi3zBuwgz1PaiHL

Re: Le secret de la confession (et ses limites ?)

par Cinci » mer. 13 mars 2019, 17:38

Chélidoine :

Pour qu'il y ait confession, il faut qu'il y ait contrition et volonté de rompre avec le péché.
Bien sûr.


Celles-ci doivent se manifester par l'aveu auprès des autorités civiles et judiciaires avant la confession.
Un prêtre peut (doit) refuser d'entendre en confession un abuseur qui ne s'est pas dénoncé.
Non, non ...

Vous inventez une condition qui n'existe pas dans l'Église. Car il n'est pas d'avant ou d'après. Le prêtre ne peut refuser d'entendre en confession une personne, du moment que celle-ci serait prête à le faire. Peu importe le moment. Avec votre condition vous feriez l'obligation aux prêtres de refuser d'entendre un pénitent à l'article de la mort. Et parce qu'il ne se serait pas dénoncé lui-même à la police.


Soyons sérieux : un abuseur qui a conscience de son péché et veut mettre un terme à sa propre dérive, ne va pas commencer par se rendre au confessionnal comme on passe au car-wash.
Qu'est-ce que vous en savez ? Qu'il ne commencerait pas par se confesser à un prêtre, je veux dire.

Si c'est le cas d'une opération cosmétique, il ne s'agit plus d'une confession mais de confidences et là, l'intérêt de la victime prime.
C'est au prêtre de juger si la confession serait valable ou non. En observant un total manque de repentir, la comédie, la blague : le prêtre peut refuser de donner l'absolution. Il pourrait ensuite dénoncer le "farceur" aux autorités. Il n'y a pas eu de confession ...

Re: Le secret de la confession (et ses limites ?)

par Cinci » mer. 13 mars 2019, 17:38

Chélidoine :

Pour qu'il y ait confession, il faut qu'il y ait contrition et volonté de rompre avec le péché.
Bien sûr.


Celles-ci doivent se manifester par l'aveu auprès des autorités civiles et judiciaires avant la confession.
Un prêtre peut (doit) refuser d'entendre en confession un abuseur qui ne s'est pas dénoncé.
Non, non ...

Vous inventez une condition qui n'existe pas dans l'Église. Car il n'est pas d'avant ou d'après. Le prêtre ne peut refuser d'entendre en confession une personne, du moment que celle-ci serait prête à le faire. Peu importe le moment. Avec votre condition vous feriez l'obligation aux prêtres de refuser d'entendre un pénitent à l'article de la mort. Et parce qu'il ne se serait pas dénoncé lui-même à la police.


Soyons sérieux : un abuseur qui a conscience de son péché et veut mettre un terme à sa propre dérive, ne va pas commencer par se rendre au confessionnal comme on passe au car-wash.
Qu'est-ce que vous en savez ? Qu'il ne commencerait pas par se confesser à un prêtre, je veux dire.

Si c'est le cas d'une opération cosmétique, il ne s'agit plus d'une confession mais de confidences et là, l'intérêt de la victime prime.
C'est au prêtre de juger si la confession serait valable ou non. En observant un total manque de repentir, la comédie, la blague : le prêtre peut refuser de donner l'absolution. Il pourrait ensuite dénoncer le "farceur" aux autorités. Il n'y a pas eu de confession ...

Re: Le secret de la confession (et ses limites ?)

par cmoi » lun. 11 mars 2019, 10:41

supprimé

Re: Le secret de la confession (et ses limites ?)

par cmoi » lun. 11 mars 2019, 10:36

supprimé

Re: Le secret de la confession (et ses limites ?)

par Briscard » sam. 09 mars 2019, 18:16

Supposons qu'un prêtre pédophile confesse ses crimes à un confrère, ce qui me parait une hypothèse d'école.

Celui-ci, que fait-il ?

Pas d'absolution et signalement immédiat à son évêque, tel est mon avis.

Re: Le secret de la confession (et ses limites ?)

par chélidoine » sam. 09 mars 2019, 13:37

Hantouane a écrit :
sam. 09 mars 2019, 11:24

Oui, mais vous êtes dur je trouve. Le pénitent peut avoir un conseil ne serait ce que pour mesurer la gravité ou non de son péché au regard de la loi, pour savoir si il faut qu'il se dénonce ou si ça servirait à rien ... Mais vous allez me dire que le confesseur n'est pas un magistrat.
Je vous répondais au sujet du secret de la confession quand il s'agit de pédophilie.
Je n'ai effectivement aucune indulgence vis-à-vis de ce genre de crime, la victime passe avant tout.

Re: Le secret de la confession (et ses limites ?)

par Hantouane » sam. 09 mars 2019, 11:24

chélidoine a écrit :
sam. 09 mars 2019, 11:01
Pour qu'il y ait confession, il faut qu'il y ait contrition et volonté de rompre avec le péché.
Celles-ci doivent se manifester par l'aveu auprès des autorités civiles et judiciaires avant la confession.
Un prêtre peut (doit) refuser d'entendre en confession un abuseur qui ne s'est pas dénoncé.

Soyons sérieux : un abuseur qui a conscience de son péché et veut mettre un terme à sa propre dérive, ne va pas commencer par se rendre au confessionnal comme on passe au car-wash.
Si c'est le cas d'une opération cosmétique, il ne s'agit plus d'une confession mais de confidences et là, l'intérêt de la victime prime.
Oui, mais vous êtes dur je trouve. Le pénitent peut avoir un conseil ne serait ce que pour mesurer la gravité ou non de son péché au regard de la loi, pour savoir si il faut qu'il se dénonce ou si ça servirait à rien ... Mais vous allez me dire que le confesseur n'est pas un magistrat.

Re: Le secret de la confession (et ses limites ?)

par chélidoine » sam. 09 mars 2019, 11:01

Pour qu'il y ait confession, il faut qu'il y ait contrition et volonté de rompre avec le péché.
Celles-ci doivent se manifester par l'aveu auprès des autorités civiles et judiciaires avant la confession.
Un prêtre peut (doit) refuser d'entendre en confession un abuseur qui ne s'est pas dénoncé.

Soyons sérieux : un abuseur qui a conscience de son péché et veut mettre un terme à sa propre dérive, ne va pas commencer par se rendre au confessionnal comme on passe au car-wash.
Si c'est le cas d'une opération cosmétique, il ne s'agit plus d'une confession mais de confidences et là, l'intérêt de la victime prime.

Les prêtres peuvent-ils briser le secret de la confession ?

par Hantouane » ven. 08 mars 2019, 13:51

[Sujets fusionnés]

Nous avons vu dernièrement les histoires de pédophilie et de non dénonciation de crime. Or, lors de la confession, il se peut que le prêtre entende des actes de pédophilie non connus de la justice ou de crimes de manière plus générales. Dans ce cas, la non dénonciation de crime est-elle juridiquement admissible ? Qu'en est-il du secret de la confession ? Le prêtre peut-il se servir de la confession pour "lancer" une procédure judiciaire et pour dénoncer la personne ? Je pense connaitre la réponse, mais je la pose quand même, car si les laïcs doutaient du secret de la confession, ils réfléchiraient à deux fois avant de se confesser, ou n'iraient plus se confesser du tout. Mais Jésus n'est pas un accusateur, un dénonciateur, donc le prêtre devrait faire de même, du moins dans le cadre de la confession.

Re: Le Sceau de la Confession

par poche » ven. 14 nov. 2014, 8:10

Selon le journal du Vatican, L'Osservatore Romano, les participants à la conférence ont entendu que depuis le Concile de Latran IV en 1215, qui énonce les sanctions dans le droit de l'Église pour avoir violé le secret de la confession, "la discipline de l'Église dans cette affaire est restée sensiblement la même, à l'exception des protections supplémentaires".

Un de ces ajouts, selon le journal, était une loi de 1988 de l'Église indiquant explicitement que l'utilisation d'un "appareil électronique" pour enregistrer, diffuser ou autrement partager le contenu d'une confession est aussi une infraction pouvant mener à l'excommunication.

http://superiorcatholicherald.org/news/ ... cials-say/

Le Sceau de la Confession

par poche » ven. 14 nov. 2014, 8:09

Un prêtre n'est jamais autorisé à divulguer ce qu'il a entendu dans une confession sacramentelle, ont souligné les officiels du Vatican dans les discussions lors d'une conférence cette semaine sur le sceau confessionnel.

Le seau s'applique même après le décès du pénitent, dit Mgr. Krzysztof Nykiel, régent de la Pénitencerie apostolique. Le sceau est absolu, dit Mgr. Nykiel, il ne peut pas être cassé si le pénitent n'en donne son autorisation au confesseur.

Toute violation du sceau confessionnel est punie d'excommunication, a-t-on rappelé aux participants à la conférence du Vatican. Le Cardinal Mauro Piacenza, qui dirige la Pénitencerie apostolique, a déclaré que le droit de l'Église sur cette question est resté inchangé depuis 800 ans, sauf dans la mesure où il a parfois été renforcé, répondant à toutes les nouvelles questions en affirmant l'interdiction absolue de révéler péchés confessés.

http://www.catholicculture.org/news/hea ... ryid=23228

Re: Le secret de la confession (et ses limites ?)

par Sofia » jeu. 29 oct. 2009, 19:27

Ok, merci.

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