par Phylos » sam. 19 janv. 2019, 12:13
Bonjour à tous,
À l'occasion du procès de Mgr Barbarin, entre autres, je voudrais apporter une vision sur le rôle des médias dans le discrédit de l'institution Église. Cette vision nécessite un recul par rapport à la passion que peut provoquer ces affaires.
Un préalable apparemment hors sujet car trop général, mais pour mieux revenir au particulier de l'affaire.
Pour saisir le sens d'un fait social comme celui-ci, il faut saisir le cadre plus large qui l'a engendré et la fonction de ses protagonistes. Le fait n'a pas son sens en lui même, mais d'en haut, du sens chrétien de l'histoire. Telle est la "Vérité" du fait, qui vient et retourne au Christ.
La société humaine est constituée de 4 corps. Ses deux premiers sont le sacerdotal et le royal, aujourd'hui sans pouvoirs.
Voici comment Satan œuvre. Il ne détruit pas une fonction, un corps, bien au contraire. Il en vole les attributs pour en habiller les corps inférieurs. C'est ce qui se passe dans cette affaire.
Pour la fonction royale, il n'a pas s'agit de détruire la royauté, mais seulement le roi, pour lui voler ses attributs royaux, et les journalistes sont devenus la caricature des apôtres chargés non de porter la "Bonne nouvelle" mais "les nouvelles", non de la proximité du royaume de Dieu, mais du royaume profane qu'est la société athée revêtue des attributs sacrés. Le royaume de l'athéisme est bien de "ce" monde.
Il n'est pas un journal télévisé qui n'emploie le vocabulaire du sacré dans le monde profane: un tel a été "sacré" ceci, la "grand messe" de cela, "le rituel" des départs en vacances, la baguette "traditionnelle", telle activité est une "véritable religion", "parole d'évangile" chez un tel, un tel a apporté "LA bonne nouvelle" de, ou diffusé "la bonne parole", "le temple" de l'automobile, etc...
Et le vol (illusoire), des attributs et prérogatives royaux et seigneuriaux par le troisième corps financier au pouvoir aujourd'hui (commerçant et artisan): "l'intronisation" de tel élu, tel élu "sur ses terres", le "roi" ou "seigneur" Macron, etc... Déjà le "socialiste" Mitterrand n'était pas en reste.
Quant à l'artisanat, il est devenu "l'excellence" à la française. La pâtisserie, et la bouffe sont devenus le Dieu du ventre dont Jésus parle.
En fait, c'est toute la population athée, influencée par les médias" qui participe de cela. Puisque les médias sont dirigés par des commerçants et qu'il n'est pas un sujet télévisé sans son aspect financier évoqué.
On profanise d'abord le sacré, pour habiller de cette sacralité le profane. C'est ce qui est à l'œuvre dans ce procès comme en tous: on discrédite l'église non pour la détruire, mais pour finir d'achever en nouvelle église la société athée.
Vol de la nature mariale en sa caricature républicaine qu'est "Marianne". Le grotesque de Satan est exemplaire par ce nom.
Le parasitage n'est pas la destruction de l'hôte mais sa dévitalisation (la Vie de l'église étant l'esprit Saint, l'athéisme ne peut que le nier par un contre esprit) car il a besoin de l'hôte pour vivre, comme l'athéisme a besoin du religieux qui seul lui donne son sens. Et c'est pourquoi l'athéisme hait le religieux, car il sait que sans lui, il n'a plus de sens. Il ne le détruira donc pas. Il le tolérera; en laisse.
Cette tendance à l'absence de sens de la société athée est flagrante aujourd'hui, qui ne sait plus où le trouver car il ne vient que de plus haut.
Le quatrième corps revendiquant le pouvoir est le corps ouvrier. Et bien avant les gilets jaunes.
Il est aussi flagrant comment Macron, lors de sa campagne a subtilisé la figure de Jésus, en disant lors d'un rassemblement mémorable :
"Je vous aime", "pour vous sauver", et un autre que j'ai oublié mais tout aussi significatif.
Je ne pense pas qu'être un bon communiquant pour tel religieux changera quelque-chose à l'affaire, à cette marche du temps, (d'ailleurs le livre de l'apocalypse nous le montre) au contraire, car ce serait de la part du clergé faire le jeu des médias, descendre sur leur propre terrain et donc en se soumettant à leurs règles. C'est déjà perdu d'avance.
Le croyant doit tenir ferme dans sa foi quelque soient les temps. Saint Paul rappelle ne pas se soumettre au temps présent, de ne pas se séculariser.
Bonjour à tous,
À l'occasion du procès de Mgr Barbarin, entre autres, je voudrais apporter une vision sur le rôle des médias dans le discrédit de l'institution Église. Cette vision nécessite un recul par rapport à la passion que peut provoquer ces affaires.
Un préalable apparemment hors sujet car trop général, mais pour mieux revenir au particulier de l'affaire.
Pour saisir le sens d'un fait social comme celui-ci, il faut saisir le cadre plus large qui l'a engendré et la fonction de ses protagonistes. Le fait n'a pas son sens en lui même, mais d'en haut, du sens chrétien de l'histoire. Telle est la "Vérité" du fait, qui vient et retourne au Christ.
La société humaine est constituée de 4 corps. Ses deux premiers sont le sacerdotal et le royal, aujourd'hui sans pouvoirs.
Voici comment Satan œuvre. Il ne détruit pas une fonction, un corps, bien au contraire. Il en vole les attributs pour en habiller les corps inférieurs. C'est ce qui se passe dans cette affaire.
Pour la fonction royale, il n'a pas s'agit de détruire la royauté, mais seulement le roi, pour lui voler ses attributs royaux, et les journalistes sont devenus la caricature des apôtres chargés non de porter la "Bonne nouvelle" mais "les nouvelles", non de la proximité du royaume de Dieu, mais du royaume profane qu'est la société athée revêtue des attributs sacrés. Le royaume de l'athéisme est bien de "ce" monde.
Il n'est pas un journal télévisé qui n'emploie le vocabulaire du sacré dans le monde profane: un tel a été "sacré" ceci, la "grand messe" de cela, "le rituel" des départs en vacances, la baguette "traditionnelle", telle activité est une "véritable religion", "parole d'évangile" chez un tel, un tel a apporté "LA bonne nouvelle" de, ou diffusé "la bonne parole", "le temple" de l'automobile, etc...
Et le vol (illusoire), des attributs et prérogatives royaux et seigneuriaux par le troisième corps financier au pouvoir aujourd'hui (commerçant et artisan): "l'intronisation" de tel élu, tel élu "sur ses terres", le "roi" ou "seigneur" Macron, etc... Déjà le "socialiste" Mitterrand n'était pas en reste.
Quant à l'artisanat, il est devenu "l'excellence" à la française. La pâtisserie, et la bouffe sont devenus le Dieu du ventre dont Jésus parle.
En fait, c'est toute la population athée, influencée par les médias" qui participe de cela. Puisque les médias sont dirigés par des commerçants et qu'il n'est pas un sujet télévisé sans son aspect financier évoqué.
On profanise d'abord le sacré, pour habiller de cette sacralité le profane. C'est ce qui est à l'œuvre dans ce procès comme en tous: on discrédite l'église non pour la détruire, mais pour finir d'achever en nouvelle église la société athée.
Vol de la nature mariale en sa caricature républicaine qu'est "Marianne". Le grotesque de Satan est exemplaire par ce nom.
Le parasitage n'est pas la destruction de l'hôte mais sa dévitalisation (la Vie de l'église étant l'esprit Saint, l'athéisme ne peut que le nier par un contre esprit) car il a besoin de l'hôte pour vivre, comme l'athéisme a besoin du religieux qui seul lui donne son sens. Et c'est pourquoi l'athéisme hait le religieux, car il sait que sans lui, il n'a plus de sens. Il ne le détruira donc pas. Il le tolérera; en laisse.
Cette tendance à l'absence de sens de la société athée est flagrante aujourd'hui, qui ne sait plus où le trouver car il ne vient que de plus haut.
Le quatrième corps revendiquant le pouvoir est le corps ouvrier. Et bien avant les gilets jaunes.
Il est aussi flagrant comment Macron, lors de sa campagne a subtilisé la figure de Jésus, en disant lors d'un rassemblement mémorable :
"Je vous aime", "pour vous sauver", et un autre que j'ai oublié mais tout aussi significatif.
Je ne pense pas qu'être un bon communiquant pour tel religieux changera quelque-chose à l'affaire, à cette marche du temps, (d'ailleurs le livre de l'apocalypse nous le montre) au contraire, car ce serait de la part du clergé faire le jeu des médias, descendre sur leur propre terrain et donc en se soumettant à leurs règles. C'est déjà perdu d'avance.
Le croyant doit tenir ferme dans sa foi quelque soient les temps. Saint Paul rappelle ne pas se soumettre au temps présent, de ne pas se séculariser.