par Bassmeg » dim. 25 nov. 2018, 0:00
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la Samaritaine a écrit : ↑ven. 23 nov. 2018, 22:16
Bassmeg a écrit : ↑ven. 23 nov. 2018, 16:33
Mais nous sommes peu à oser porter cette parole en public, parce que la plupart du temps, on nous empêche de parler sur ces sujets.
Ce qui est quand même un peu dommage, parce que ça me parait quand même un peu la source du problème.
Faire comme si de rien n' était, çà marche, mais çà ne marche qu' un temps. Il arrivera un moment ou il faudra peut être nous écouter. Voire même, nous faire confiance. Avant que vraiment, ce soit le vide complet dans les églises.
On est confronté à deux soucis.
Perte de fidèles,
perte des prêtres.
On ne doit plus se cacher derrière notre petit doigt. Mais réfléchir et réagir.
Et le retranchement doctrinal n' est manifestement plus une solution d' actualité.
Combien de mes amis ne vont plus à la messe parce qu' ils sont homos? Ou divorcés et remariés? Ou juste célibataires profitant de la vie?
Je ne sais même pas.
Mais il faut réagir. Et pas en se cramponnant sur des règles strictes. Ca, on a vu que ça ne fonctionne pas.
Oui chère Bassmeg, il faut écouter les jeunes, essayer de les comprendre, leur faire confiance. Comme le dit le Père Jean-marie Petitclerc, les jeunes ont besoin qu'on croie en eux :
https://www.la-croix.com/Religion/Catho ... 1200926185
Et comme le dit le Pape François, les gens ont besoin qu'on les rejoigne ou ils sont et qu'on les accompagne sur leur chemin, c'est ce qu'il veut impulser dans l'Eglise et je vous recommande la lecture d'Amoris Laetitia.
Moi aussi, mes amis homos cessent d'aller à la messe quand ils se déclarent homos. Mes amis divorcés remariés continuent d'y aller mais je sais que d'autres n'osent plus y mettre les pieds. Mes amis célibataires croyants y vont mais ils ont une bonne connaissance de l'Eglise et s'y sentent bien.
Le Christianisme n'est pas une religion normative comme l'Islam, c'est une religion de la Rencontre. Si l'Eglise met en avant des règles, elle n'attire que des jeunes qui ont besoin de structure rigide pour se construire et elle n'attire pas les plus nombreux qui ont soif et ont besoin de boire à la Source. Cela on ne sait pas le faire, on ne sait plus le faire. Nous avons un trésor que nous ne savons pas partager.
Nous sommes appelés dans l'Eglise à mettre en valeur la Rencontre, à témoigner de Qui nous sauve et nous donne des raisons de vivre. Si nous parlons de règles à suivre, nous ne pouvons être crédibles (surtout dans la mentalité d'aujourd'hui) que si ces règles que nous suivons nous nourrissent, nous sauvent et que nous en témoignons ainsi…
Je lis que des Eglises protestantes libérales se vident ? Mais les Eglises Evangéliques cartonnent, elles "gagnent du terrain" en Amérique du Sud sur l'Eglise Catholique, elles attirent beaucoup de jeunes, il faudrait peut-être comprendre pourquoi. Je crois pour ma part qu'elles témoignent fortement de la Rencontre et qu'elles promeuvent des liens solidaires très fort dans la communauté.
Il faudrait comprendre pourquoi le Père Zanotti-Sorkine a attiré mille personnes tous les dimanches dans son Eglise à Marseille... tandis que les autres Eglises se vident.
Concernant le "Catholicisme à la carte" : je crois qu'il est nécessaire de s'informer sur les dogmes, de se former au minimum en lisant par exemple le Catéchisme des Evêques de France"...ou alors "le catholicisme pour les nuls", ou regarder ici les discussions...
Ensuite, je ne crois pas qu'il faille forcer sa conscience. S'il y a un dogme qui ne passe pas, il ne faut pas "y croire de force" mais le remettre humblement au Seigneur, le remettre au mystère de Dieu, demeurer dans l'incompréhension et l'interrogation plutôt que dans le jugement et la négation. C'est l'attitude juste pour un Catholique en face des dogmes : adhésion et parfois, interrogation.
En attendant, il y en a un qui Souffre, Qui se demande "trouverai-je encore la Foi quand je reviendrai ?" et qui ne cesse de clamer "Je suis venu allumer un feu sur la terre et je voudrais tellement qu'il soit allumé". Je suis certaine que beaucoup de jeunes seraient prêts à partir flamme au vent, encore faut-il qu'on leur donne une allumette.
Notre pire péché est la tiédeur, je n'en doute pas, et vraiment je crois que le Seigneur vient nous rejoindre et allumer un feu intérieur en nous quelles ques soient nos mœurs, Il vient nous inviter à la Rencontre tels que nous sommes et là ou nous sommes et pour aller ou ? On ne sait pas, c'est bien pour cela que nous sommes si craintifs…
Oui je pense que les Jeunes ont quelque chose à dire de propre à leur âge et à leur temps et qu'il est vital de les écouter…
De toute façon, si on veut remplir un verre de vin, il faut avant le vider de son eau, c'est à dire écouter une personne avant de lui transmettre un message..
En fait, de quoi le jeunes ont -ils besoin et qu'attendent-ils de l'Eglise ?
Peut-être pouvez vous nous répondre chère Bassmeg et aussi les autres jeunes du forum.
En Christ,
Samaritaine.
Merci pour la réponse claire et détaillée, Samaritaine.
Je vais essayer d' être à la hauteur. Je tiens tout d' abord à dire que quand je répondrais à votre question finale, je ne parlerais QU EN MON NOM. Je ne suis pas la porte parole du Conseil National Des Jeunes Catholiques Internationaux.
Mais quoiqu' il en soit, j' ai quand même de bonnes raisons de penser que pas mal de mes amis partagent ces points de vue. Allons y.
Sur tout ce que vous avez écrit, je suis à peu près d' accord avec vous sur tout. Les gens veulent qu' on les rejoignent et qu' on les accompagne.
Les jeunes sont pareils, là dessus.
Par contre, ils ont beaucoup de mal avec les menaces et les jugements de valeur.
Je donne un exemple. Il y a peu, je donnais mon avis personnel, parmi d' autres gens qui donnaient leurs avis personnels.
Jusqu' ici , tout va bien. Mais mon avis eu l' heur de ne pas correspondre à celui d' une personne.
En principe, on aurait du en discuter, échanger, se poser des questions, d' égal à égale.
Et ben non... Là en gros, je me suis simplement entendu répondre que mon avis était celui d' une personne bien peu avancée en théologie, qu' au surcroit, j' avais potentiellement des problèmes de compréhension, et pour finir, cette personne, pour parfaire le gateau, a publiquement fait l' éloge de sa haute capacité de compréhension et de son érudition théologique par rapport à la mienne...
Alors que bon... en vrai, on était juste en train de discuter, quoi. Je ne vaux pas mieux que lui, il ne vaut pas mieux que moi.
Je crois que ce genre d' attitude dans l' Eglise est en train de changer.
Parce que de plus en plus de gens à qui on fait ce coup (
tu n' es pas d' accord avec moi? Celà signifie forcément que tu es bête...) se détournent purement et simplement de leur interlocuteur. Ce que je n' ai même pas fait, au passage. Il a son avis, j' ai le mien, j' ai son mépris, il n' aura pas le mien...
Il y a des manières de parler aux gens. Des méthodes, aussi. On ne peut pas dire à des gens qu' ils sont coupables en permanence, et fautifs, sans que celà ne créé chez eux une réaction. Cette réaction sera essentiellement de deux sortes:
Chez certains, cela crééra automatiquement la soumission (même si ils ne savent même pas de quoi ils sont accusés).
Ils se plieront devant leur accusateur, se reprocheront d' être idiots, ou mauvais, ou trop gourmands de tarte au flan, ou trop homo...
Et ils chercheront à regagner les bonnes graces de leur accusateur.
Cà peut durer jusqu' à la mort, mais çà peut aussi s' arrêter brutalement. Un peu comme pour une femme battue par un mari qui la rabaisse en permanence. Elle peut y croire, longtemps. Et puis, elle peut aussi d' un coup comprendre qu' en fait, le problème, ce n' est pas elle, mais lui.
L' autre sorte de réaction, ce sera la rebellion et l' éloignement. Direct. Brutal. Et souvent définitif.
Cà peut paraitre de la sociologie de comptoir. J' assume. Mais je travaille avec des gens. Tout le temps. J' ai des nouveaux contacts. Toute la journée. Je vois des gens avoir des rapports avec d' autres. Tout le temps.
Les patrons sympas qui respectent leurs employés les gardent. Et reçoivent des candidatures.
Les patrons abusifs, méprisants et imbus de leur propre immense valeur personnelle les voient partir, le plus souvent en claquant la porte, quand ce n' est pas après en avoir profiter pour saboter le travail au passage.
Une seule réflection mal tournée à un jeune ayant la foi peut lui faire perdre la foi.
(j' entends déjà dire que si un jeune perd la foi sur une simple réfléction, c' est que
sa foi était bien faible... ce qui ne sera rien d' autre que ce que je disais plus haut: encore une manière de rendre les gens fautifs et de les culpabiliser...)
Samaritaine, j' aurais encore à dire, mais pour l' instant, je vais m' arrêter là. Et aller boire un grand verre d' eau, parce que tout çà m' a un peu tendue. Merci en tout cas, de m' avoir posé la question.
[spoiler][quote="la Samaritaine" post_id=390647 time=1543004164]
[quote=Bassmeg post_id=390608 time=1542983602 user_id=16872]
[b]Mais nous sommes peu à oser porter cette parole en public, parce que la plupart du temps, on nous empêche de parler sur ces sujets.[/b]
Ce qui est quand même un peu dommage, parce que ça me parait quand même un peu la source du problème.
Faire comme si de rien n' était, çà marche, mais çà ne marche qu' un temps. Il arrivera un moment ou il faudra peut être nous écouter. Voire même, nous faire confiance. Avant que vraiment, ce soit le vide complet dans les églises.
On est confronté à deux soucis.
Perte de fidèles,
perte des prêtres.
On ne doit plus se cacher derrière notre petit doigt. Mais réfléchir et réagir.
Et le retranchement doctrinal n' est manifestement plus une solution d' actualité.
Combien de mes amis ne vont plus à la messe parce qu' ils sont homos? Ou divorcés et remariés? Ou juste célibataires profitant de la vie?
Je ne sais même pas.
Mais il faut réagir. Et pas en se cramponnant sur des règles strictes. Ca, on a vu que ça ne fonctionne pas.
[/quote]
Oui chère Bassmeg, il faut écouter les jeunes, essayer de les comprendre, leur faire confiance. Comme le dit le Père Jean-marie Petitclerc, les jeunes ont besoin qu'on croie en eux :
https://www.la-croix.com/Religion/Catholicisme/France/Pere-Jean-Marie-Petitclerc-jeunes-besoin-quon-croie-eux-2018-03-23-1200926185
Et comme le dit le Pape François, les gens ont besoin qu'on les rejoigne ou ils sont et qu'on les accompagne sur leur chemin, c'est ce qu'il veut impulser dans l'Eglise et je vous recommande la lecture d'Amoris Laetitia.
Moi aussi, mes amis homos cessent d'aller à la messe quand ils se déclarent homos. Mes amis divorcés remariés continuent d'y aller mais je sais que d'autres n'osent plus y mettre les pieds. Mes amis célibataires croyants y vont mais ils ont une bonne connaissance de l'Eglise et s'y sentent bien.
Le Christianisme n'est pas une religion normative comme l'Islam, c'est une religion de la Rencontre. Si l'Eglise met en avant des règles, elle n'attire que des jeunes qui ont besoin de structure rigide pour se construire et elle n'attire pas les plus nombreux qui ont soif et ont besoin de boire à la Source. Cela on ne sait pas le faire, on ne sait plus le faire. Nous avons un trésor que nous ne savons pas partager.
Nous sommes appelés dans l'Eglise à mettre en valeur la Rencontre, à témoigner de Qui nous sauve et nous donne des raisons de vivre. Si nous parlons de règles à suivre, nous ne pouvons être crédibles (surtout dans la mentalité d'aujourd'hui) que si ces règles que nous suivons nous nourrissent, nous sauvent et que nous en témoignons ainsi…
Je lis que des Eglises protestantes libérales se vident ? Mais les Eglises Evangéliques cartonnent, elles "gagnent du terrain" en Amérique du Sud sur l'Eglise Catholique, elles attirent beaucoup de jeunes, il faudrait peut-être comprendre pourquoi. Je crois pour ma part qu'elles témoignent fortement de la Rencontre et qu'elles promeuvent des liens solidaires très fort dans la communauté.
Il faudrait comprendre pourquoi le Père Zanotti-Sorkine a attiré mille personnes tous les dimanches dans son Eglise à Marseille... tandis que les autres Eglises se vident.
Concernant le "Catholicisme à la carte" : je crois qu'il est nécessaire de s'informer sur les dogmes, de se former au minimum en lisant par exemple le Catéchisme des Evêques de France"...ou alors "le catholicisme pour les nuls", ou regarder ici les discussions...
Ensuite, je ne crois pas qu'il faille forcer sa conscience. S'il y a un dogme qui ne passe pas, il ne faut pas "y croire de force" mais le remettre humblement au Seigneur, le remettre au mystère de Dieu, demeurer dans l'incompréhension et l'interrogation plutôt que dans le jugement et la négation. C'est l'attitude juste pour un Catholique en face des dogmes : adhésion et parfois, interrogation.
En attendant, il y en a un qui Souffre, Qui se demande "trouverai-je encore la Foi quand je reviendrai ?" et qui ne cesse de clamer "Je suis venu allumer un feu sur la terre et je voudrais tellement qu'il soit allumé". Je suis certaine que beaucoup de jeunes seraient prêts à partir flamme au vent, encore faut-il qu'on leur donne une allumette.
Notre pire péché est la tiédeur, je n'en doute pas, et vraiment je crois que le Seigneur vient nous rejoindre et allumer un feu intérieur en nous quelles ques soient nos mœurs, Il vient nous inviter à la Rencontre tels que nous sommes et là ou nous sommes et pour aller ou ? On ne sait pas, c'est bien pour cela que nous sommes si craintifs…
Oui je pense que les Jeunes ont quelque chose à dire de propre à leur âge et à leur temps et qu'il est vital de les écouter…
De toute façon, si on veut remplir un verre de vin, il faut avant le vider de son eau, c'est à dire écouter une personne avant de lui transmettre un message..
En fait, de quoi le jeunes ont -ils besoin et qu'attendent-ils de l'Eglise ?
Peut-être pouvez vous nous répondre chère Bassmeg et aussi les autres jeunes du forum.
En Christ,
Samaritaine.
[/quote][/spoiler]
Merci pour la réponse claire et détaillée, Samaritaine.
Je vais essayer d' être à la hauteur. Je tiens tout d' abord à dire que quand je répondrais à votre question finale, je ne parlerais QU EN MON NOM. Je ne suis pas la porte parole du Conseil National Des Jeunes Catholiques Internationaux.
Mais quoiqu' il en soit, j' ai quand même de bonnes raisons de penser que pas mal de mes amis partagent ces points de vue. Allons y.
Sur tout ce que vous avez écrit, je suis à peu près d' accord avec vous sur tout. Les gens veulent qu' on les rejoignent et qu' on les accompagne.
Les jeunes sont pareils, là dessus.
Par contre, ils ont beaucoup de mal avec les menaces et les jugements de valeur.
Je donne un exemple. Il y a peu, je donnais mon avis personnel, parmi d' autres gens qui donnaient leurs avis personnels.
Jusqu' ici , tout va bien. Mais mon avis eu l' heur de ne pas correspondre à celui d' une personne.
En principe, on aurait du en discuter, échanger, se poser des questions, d' égal à égale.
Et ben non... Là en gros, je me suis simplement entendu répondre que mon avis était celui d' une personne bien peu avancée en théologie, qu' au surcroit, j' avais potentiellement des problèmes de compréhension, et pour finir, cette personne, pour parfaire le gateau, a publiquement fait l' éloge de sa haute capacité de compréhension et de son érudition théologique par rapport à la mienne... :sonne:
Alors que bon... en vrai, on était juste en train de discuter, quoi. Je ne vaux pas mieux que lui, il ne vaut pas mieux que moi.
Je crois que ce genre d' attitude dans l' Eglise est en train de changer.
Parce que de plus en plus de gens à qui on fait ce coup ([i]tu n' es pas d' accord avec moi? Celà signifie forcément que tu es bête...[/i]) se détournent purement et simplement de leur interlocuteur. Ce que je n' ai même pas fait, au passage. Il a son avis, j' ai le mien, j' ai son mépris, il n' aura pas le mien...
Il y a des manières de parler aux gens. Des méthodes, aussi. On ne peut pas dire à des gens qu' ils sont coupables en permanence, et fautifs, sans que celà ne créé chez eux une réaction. Cette réaction sera essentiellement de deux sortes:
Chez certains, cela crééra automatiquement la soumission (même si ils ne savent même pas de quoi ils sont accusés).
Ils se plieront devant leur accusateur, se reprocheront d' être idiots, ou mauvais, ou trop gourmands de tarte au flan, ou trop homo...
Et ils chercheront à regagner les bonnes graces de leur accusateur.
Cà peut durer jusqu' à la mort, mais çà peut aussi s' arrêter brutalement. Un peu comme pour une femme battue par un mari qui la rabaisse en permanence. Elle peut y croire, longtemps. Et puis, elle peut aussi d' un coup comprendre qu' en fait, le problème, ce n' est pas elle, mais lui.
L' autre sorte de réaction, ce sera la rebellion et l' éloignement. Direct. Brutal. Et souvent définitif.
Cà peut paraitre de la sociologie de comptoir. J' assume. Mais je travaille avec des gens. Tout le temps. J' ai des nouveaux contacts. Toute la journée. Je vois des gens avoir des rapports avec d' autres. Tout le temps.
Les patrons sympas qui respectent leurs employés les gardent. Et reçoivent des candidatures.
Les patrons abusifs, méprisants et imbus de leur propre immense valeur personnelle les voient partir, le plus souvent en claquant la porte, quand ce n' est pas après en avoir profiter pour saboter le travail au passage.
Une seule réflection mal tournée à un jeune ayant la foi peut lui faire perdre la foi.
(j' entends déjà dire que si un jeune perd la foi sur une simple réfléction, c' est que [b]sa[/b] foi était bien faible... ce qui ne sera rien d' autre que ce que je disais plus haut: encore une manière de rendre les gens fautifs et de les culpabiliser...)
Samaritaine, j' aurais encore à dire, mais pour l' instant, je vais m' arrêter là. Et aller boire un grand verre d' eau, parce que tout çà m' a un peu tendue. Merci en tout cas, de m' avoir posé la question.