JeremyTheBoos a écrit : ↑ven. 15 oct. 2021, 21:06
Bonjour,
Comment expliquer qu'il y ait une telle ambivalence dans l'Eglise aujourd'hui ? quelle partie de l'Eglise est vraiment en crise, n'y a-t-il pas la recherche d'un "paradis catholique perdu" qui n'a jamais existé et qui au final fait fantasmer la réalité au sein de "l'Eglise Traditionnelle" (c'est une remarque et non une conclusion).
Les derniers des mohicans attendant le retour du Christ pendant que les autres catholiques sont dans l'erreur, n'est-ce pas une profonde erreur spirituelle ? (ce n'est pas une conclusion mais une question).
A mon humble avis, la racine des maux de l'Eglise, c'est la perte volontaire du sens de la vérité (révélée et objective).
On voit depuis longtemps que les notions d'erreurs, d'hérésies, et de mensonges ont été volontairement détruites dans l'esprit de la plupart des catholiques.
De là, l'indifférentisme généralisé et donc le mélange entre le bien et le mal sans distinctions, jusqu'à nommer le mal "bien" et le bien "mal".
C'est un retour au tohu-bohu de la genèse et de la tour de babel, de manière impressionnante.
Et de fait, rejeter la vérité c'est aussi rejeter le Christ et sa divinité, donc c'est rejeter son secours.
Le jésus contemporain est plus considéré comme un prophète communiste fraterniste universaliste avant l'heure, que Dieu en Personne, le Verbe fait chair, le Sauveur de l'humanité entière.
Seconde observation liée à la première: c'est la disparition généralisée de la prière chrétienne authentique et de l'oraison, à quelques rares exceptions près.
On voit ça aux fruits de la pastorale contemporaine et ensuite aux choix et aux comportements des catholiques.
Troisième et dernière observation, conséquence des 2 premières: la perte de la foi authentique et intégrale.
Au "mieux" (ennemi du bien), ça laisse place à du bricolage individualiste, avec une spiritualité "à la carte" comme au resto, largement stérile.
Au pire, c'est carrément l'abandon de la foi, de l'alliance du ciel et de la terre, donc une apostasie délibérée.
Et encore je n'aborde pas la crise de "gouvernance" dans l'Eglise, qui est un vrai problème...
On aura l'occasion d'en reparler avec le choix de la synodalité-démocratie dans l'Eglise (crise de légitimité? crise d'autorité?), une autre fois...
Bien à vous