par Altior » sam. 15 avr. 2017, 20:43
Je pense que nul ne connaît ni le jour, ni l'heure. Sans aucun doute, des signes il y auront. Mais les gens n'auront ni des yeux pour les voir, ni des oreilles pour les entendre.
Si on étudie les signes de la fin du temps (par ailleurs, très bien systématisés dans le CEC de Jean Paul II), on se rend compte que, d'un côté, on a bien «évolué» vers la fin du temps, mais, d'un autre côté, nous ne sommes pas encore là.
1) L'Église n'a pas encore suivi son Époux sur le chemin de la croix. Quoique menacés et même tués de plus en plus, on ne peut pas parler encore d'une persécution à échelle mondiale. Au moins en Europe, on peut encore rendre culte à Dieu sans être vraiment persécuté.
2) Le peuple juif ne s'est pas encore converti. Des conversions individuelles il y a et on a toujours eu, mais on ne peut pas encore parler de conversions de masse.
3) Le caractère public des charismes spéciales n'est pas encore évident. Il y a des miracles et on a toujours eu. Mais on ne peut pas parler de miracles publiques plus qu'il y a cent ans.
Notre époque est dominé par la paradigme matérialiste. Cela ne peut pas être la dernière étape du monde. René Guénon (dans «Le reigne de la quantité...») montre mieux que je le puisse faire que l'ennemi de Dieu et des gens humains utilise la dissimulation comme tactique de moment et que cela ne peut pas être son but. Son but est qu'il reçoive un culte publique, son but est qu'il soit reconnu en tant que dieu par les nations et leurs grands. Autrement dit, à la paradigme actuelle va succéder une paradigme sataniste. Bien sûr, nous rencontrons du satanisme ça et là, mais pas forcément plus qu'il y a cent ans. C'est encore l'apanage des ados déboussolés, pas des gouvernements visibles, ni de l'élite de toute sorte.
C'est vrai, les choses changent de plus en plus vite et le même Guénon (
op cit), mathématicien de formation, montre que le temps ne coule pas de façon affine (=linéaire), mais selon les lois du tourbillon (
vortex). Puis, on rencontre souvent dans la Bible et dans tout le récit de l'histoire sainte qu'il y a eu des occasions où Dieu a obtempéré sa volonté. Mais faut-il, vraiment, prier pour que la fin soit reportée ? Voilà une toute autre question.
[quote="etienne lorant" post_id=362512 time=1492267934 user_id=1577]
Qu'en pensez-vous ?
[/quote]
Je pense que nul ne connaît ni le jour, ni l'heure. Sans aucun doute, des signes il y auront. Mais les gens n'auront ni des yeux pour les voir, ni des oreilles pour les entendre.
Si on étudie les signes de la fin du temps (par ailleurs, très bien systématisés dans le CEC de Jean Paul II), on se rend compte que, d'un côté, on a bien «évolué» vers la fin du temps, mais, d'un autre côté, nous ne sommes pas encore là.
1) L'Église n'a pas encore suivi son Époux sur le chemin de la croix. Quoique menacés et même tués de plus en plus, on ne peut pas parler encore d'une persécution à échelle mondiale. Au moins en Europe, on peut encore rendre culte à Dieu sans être vraiment persécuté.
2) Le peuple juif ne s'est pas encore converti. Des conversions individuelles il y a et on a toujours eu, mais on ne peut pas encore parler de conversions de masse.
3) Le caractère public des charismes spéciales n'est pas encore évident. Il y a des miracles et on a toujours eu. Mais on ne peut pas parler de miracles publiques plus qu'il y a cent ans.
Notre époque est dominé par la paradigme matérialiste. Cela ne peut pas être la dernière étape du monde. René Guénon (dans «Le reigne de la quantité...») montre mieux que je le puisse faire que l'ennemi de Dieu et des gens humains utilise la dissimulation comme tactique de moment et que cela ne peut pas être son but. Son but est qu'il reçoive un culte publique, son but est qu'il soit reconnu en tant que dieu par les nations et leurs grands. Autrement dit, à la paradigme actuelle va succéder une paradigme sataniste. Bien sûr, nous rencontrons du satanisme ça et là, mais pas forcément plus qu'il y a cent ans. C'est encore l'apanage des ados déboussolés, pas des gouvernements visibles, ni de l'élite de toute sorte.
C'est vrai, les choses changent de plus en plus vite et le même Guénon ([i]op cit[/i]), mathématicien de formation, montre que le temps ne coule pas de façon affine (=linéaire), mais selon les lois du tourbillon ([i]vortex[/i]). Puis, on rencontre souvent dans la Bible et dans tout le récit de l'histoire sainte qu'il y a eu des occasions où Dieu a obtempéré sa volonté. Mais faut-il, vraiment, prier pour que la fin soit reportée ? Voilà une toute autre question.