par Suliko » jeu. 29 déc. 2016, 16:08
Cinci a écrit :Merci de nous faire connaître vos préférences.
Sans vouloir tourner le fer dans la plaie, je ferai observer que le pape émérite Benoit XVI va défendre les mêmes politiques que celles du pape François. La différence de style ne change rien au dialogue avec l'islam, à la vision positive des luthériens, au biais favorable à l'Union européenne, au respect de la religion shoatique, etc. Un abbé Guy Pagès ne sera pas tenu davantage en haute estime, au Vatican, sous la gouverne "bénédictine" que "franciscaine"à titre d'exemple Ce n'est pas Benoit XVI qui lu aurait remis une médaille.
Certes, mais avec Benoît XVI, nous n'aurions au moins pas eu droit à
Amoris Laetitia et à toutes ces ambiguïtés en matière de morale. Néanmoins, il est important de prendre conscience que la crise de l'Eglise n'est pas seulement une crise de la Papauté, mais une crise de tout le clergé et, conséquemment, de bien des fidèles. Donc, un pape plus orthodoxe et traditionnel que François serait bien sûr plus réconfortant pour les catholiques orthodoxes, mais ne serait pas en soi une remède à la crise de la foi que nous traversons. Sous Benoît XVI, on a certes vu une très légère libéralisation de la messe traditionnelle, tout en étant rassuré par une discours pontifical plus clair que celui de François, mais ce ne fut pour autant pas la fin du progressisme dans l'Eglise. Sur le terrain, la majorité des paroisses demeurait entachée de pratiques et d'enseignements hétérodoxes.
Ce qui me paraît au fond problématique et au cœur de la crise actuelle, c'est que le clergé (et bien des fidèles) embrassent tous les thèmes de la modernité occidentale, càd acceptation joyeuse de la laïcité et de la sécularisation (VS une société holiste), de la démocratie libérale (quant bien même le libéralisme serait destructeur de la foi et des traditions), des droits de l'homme en tant que fin en soi (et impliquant donc l'oubli - ou le rejet - des droits de Dieu), etc...
[quote="Cinci"]Merci de nous faire connaître vos préférences.
Sans vouloir tourner le fer dans la plaie, je ferai observer que le pape émérite Benoit XVI va défendre les mêmes politiques que celles du pape François. La différence de style ne change rien au dialogue avec l'islam, à la vision positive des luthériens, au biais favorable à l'Union européenne, au respect de la religion shoatique, etc. Un abbé Guy Pagès ne sera pas tenu davantage en haute estime, au Vatican, sous la gouverne "bénédictine" que "franciscaine"à titre d'exemple Ce n'est pas Benoit XVI qui lu aurait remis une médaille.
:trinque:[/quote]Certes, mais avec Benoît XVI, nous n'aurions au moins pas eu droit à [i]Amoris Laetitia[/i] et à toutes ces ambiguïtés en matière de morale. Néanmoins, il est important de prendre conscience que la crise de l'Eglise n'est pas seulement une crise de la Papauté, mais une crise de tout le clergé et, conséquemment, de bien des fidèles. Donc, un pape plus orthodoxe et traditionnel que François serait bien sûr plus réconfortant pour les catholiques orthodoxes, mais ne serait pas en soi une remède à la crise de la foi que nous traversons. Sous Benoît XVI, on a certes vu une très légère libéralisation de la messe traditionnelle, tout en étant rassuré par une discours pontifical plus clair que celui de François, mais ce ne fut pour autant pas la fin du progressisme dans l'Eglise. Sur le terrain, la majorité des paroisses demeurait entachée de pratiques et d'enseignements hétérodoxes.
Ce qui me paraît au fond problématique et au cœur de la crise actuelle, c'est que le clergé (et bien des fidèles) embrassent tous les thèmes de la modernité occidentale, càd acceptation joyeuse de la laïcité et de la sécularisation (VS une société holiste), de la démocratie libérale (quant bien même le libéralisme serait destructeur de la foi et des traditions), des droits de l'homme en tant que fin en soi (et impliquant donc l'oubli - ou le rejet - des droits de Dieu), etc...