par Cinci » dim. 15 janv. 2017, 22:26
Salut Pathos,
Il s'agissait surtout de fêter sainte Marguerite Bourgeoy.
La célébration avait lieu dans la première chapelle bâtie en pierre de taille de toute l'histoire de Montréal. C'est Marguerite Bourgeoy qui aura voulu ça : du solide! Comme l'aura rappelé Mgr Lépine à la fin de la célébration, c'est non seulement la chapelle elle-même qui est consacrée mais le sol en dessous. Pour cette raison, les soeurs de la Congrégation de Notre-Dame étaient parvenu à faire reculer l'administration municipale qui voulait exproprier la chapelle il y a quelques années. Le sol est consacré pour qu'il y ait perpétuellement sur place un sanctuaire dédié à Marie. La Sainte Vierge aurait joué un rôle important, semble-t-il, dans la vie de la future sainte et en particulier dans sa résolution ferme de partir pour le Canada. Il fallait le faire! Tout reposait sur la foi. C'est instructif de comprendre quelle liberté la grâce peut donner à une personne qui veut suivre le Christ. En france, à l'époque, tout le monde la déconseillait de faire le voyage, la famille, des voisins, des connaissances, etc. Finalement, ce fut l'oeuvre de sa vie.
Bien avant Vatican II, l'oeuvre missionnaire que représentait la fondation de Ville-Marie reposait d'abord et avant sur une spiritualité de laïque engagés. D'ailleurs, la communauté de soeurs que Marguerite Bourgeoy va fonder plus tard reste la première initiative du genre qui fut jamais tenté dans toute l'histoire de la France : une communauté de soeurs décloîtrées vivant parmi le monde pour travailler dans le monde. Il faut quand même le dire, L'entreprise était à la fois très risquée et ambitieuse. Tout en sortant d'une certaine zone de confort (c'est le cas de le dire! quittant le pays natal), il s'agissait bien aussi de partir à la rencontre de l'autre avec le souci de ne pas mettre de barrières raciales. A sa mort en 1700, sa communauté de soeurs réunissait aussi bien quelques anglophones et quelques amérindiennes, en plus des soeurs nées en France et les autres nées au pays.
La thématique du migrant rejoindrait l'expérience ancienne de la sainte éducatrice ou alors celle de l'Église elle-même. C'est dans la tradition! Marguerite Bourgeoy devait recevoir de la même façon les migrantes arrivées de France par bateau (les filles du roy, etc.) que les déplacées des tribus indiennes. Il s'agissait d'intégrer tout ce beau monde.
Salut Pathos,
Il s'agissait surtout de fêter sainte Marguerite Bourgeoy.
La célébration avait lieu dans la première chapelle bâtie en pierre de taille de toute l'histoire de Montréal. C'est Marguerite Bourgeoy qui aura voulu ça : du solide! Comme l'aura rappelé Mgr Lépine à la fin de la célébration, c'est non seulement la chapelle elle-même qui est consacrée mais le sol en dessous. Pour cette raison, les soeurs de la Congrégation de Notre-Dame étaient parvenu à faire reculer l'administration municipale qui voulait exproprier la chapelle il y a quelques années. Le sol est consacré pour qu'il y ait perpétuellement sur place un sanctuaire dédié à Marie. La Sainte Vierge aurait joué un rôle important, semble-t-il, dans la vie de la future sainte et en particulier dans sa résolution ferme de partir pour le Canada. Il fallait le faire! Tout reposait sur la foi. C'est instructif de comprendre quelle liberté la grâce peut donner à une personne qui veut suivre le Christ. En france, à l'époque, tout le monde la déconseillait de faire le voyage, la famille, des voisins, des connaissances, etc. Finalement, ce fut l'oeuvre de sa vie.
Bien avant Vatican II, l'oeuvre missionnaire que représentait la fondation de Ville-Marie reposait d'abord et avant sur une spiritualité de laïque engagés. D'ailleurs, la communauté de soeurs que Marguerite Bourgeoy va fonder plus tard reste la première initiative du genre qui fut jamais tenté dans toute l'histoire de la France : une communauté de soeurs décloîtrées vivant parmi le monde pour travailler dans le monde. Il faut quand même le dire, L'entreprise était à la fois très risquée et ambitieuse. Tout en sortant d'une certaine zone de confort (c'est le cas de le dire! quittant le pays natal), il s'agissait bien aussi de partir à la rencontre de l'autre avec le souci de ne pas mettre de barrières raciales. A sa mort en 1700, sa communauté de soeurs réunissait aussi bien quelques anglophones et quelques amérindiennes, en plus des soeurs nées en France et les autres nées au pays.
La thématique du migrant rejoindrait l'expérience ancienne de la sainte éducatrice ou alors celle de l'Église elle-même. C'est dans la tradition! Marguerite Bourgeoy devait recevoir de la même façon les migrantes arrivées de France par bateau (les filles du roy, etc.) que les déplacées des tribus indiennes. Il s'agissait d'intégrer tout ce beau monde.