par Athanase » mer. 21 sept. 2016, 2:08
En tant que protestant, je n'aime pas ce genre de célébrations. On ne peut célébrer un division. Certes, en 1530, avec la confession d'Augsbourg, l'Église a précisé l'article baptismal du Credo. Car, puisqu'il n'y a qu'UN SEUL baptême POUR la rémission DES péchés, alors il est cohérent de comprendre, avec les deux épîtres entières, aux Galates et aux Romains, qu'on est sauvé par la foi baptismale
seule, parce que le baptême n'est pas une simple cérémonie, une formalité ecclésiastique, mais le programme de toute une vie: une démarche pénitentielle, actionnée par le
Sola Fide. C'est cette perspective qu'il faut avoir à l'esprit, lorsqu'on traite du salut par la foi seule.
Évidemment, la Tradition apostolique, composée du Symbole, inaltéré, de Nicée-Constantinople et du Canon scripturaire, réunit les chrétiens. A ce titre, on devrait admettre que le schisme du XVIe siècle ne fut pas occasionné par une réforme mais par des précisions divergentes de l'article baptismal du Credo, de la part des romains (1546-64) et des confessants (1530-36). Par conséquent, un certain "protestantisme" doit revenir des lubies gnostiques du libre-examen, pour reconnaître l'incarnation du Sola scriptura, au sein du Symbole de foi, comme le "papisme" doit admettre que la tradition réclame le rôle critique de l'Écriture, pour affermir sa cohérence. C'est pourquoi, il n'y aura rien à fêter en octobre, sinon la fin des hostilités...
En tant que protestant, je n'aime pas ce genre de célébrations. On ne peut célébrer un division. Certes, en 1530, avec la confession d'Augsbourg, l'Église a précisé l'article baptismal du Credo. Car, puisqu'il n'y a qu'UN SEUL baptême POUR la rémission DES péchés, alors il est cohérent de comprendre, avec les deux épîtres entières, aux Galates et aux Romains, qu'on est sauvé par la foi baptismale [b]seule[/b], parce que le baptême n'est pas une simple cérémonie, une formalité ecclésiastique, mais le programme de toute une vie: une démarche pénitentielle, actionnée par le [i]Sola Fide[/i]. C'est cette perspective qu'il faut avoir à l'esprit, lorsqu'on traite du salut par la foi seule.
Évidemment, la Tradition apostolique, composée du Symbole, inaltéré, de Nicée-Constantinople et du Canon scripturaire, réunit les chrétiens. A ce titre, on devrait admettre que le schisme du XVIe siècle ne fut pas occasionné par une réforme mais par des précisions divergentes de l'article baptismal du Credo, de la part des romains (1546-64) et des confessants (1530-36). Par conséquent, un certain "protestantisme" doit revenir des lubies gnostiques du libre-examen, pour reconnaître l'incarnation du Sola scriptura, au sein du Symbole de foi, comme le "papisme" doit admettre que la tradition réclame le rôle critique de l'Écriture, pour affermir sa cohérence. C'est pourquoi, il n'y aura rien à fêter en octobre, sinon la fin des hostilités... :zut: