Un prêtre extraordinaire : le père Zanotti-Sorkine

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Re: Un prêtre extraordinaire : le père Zanotti-Sorkine

par nicolas-p » mer. 24 juin 2020, 9:40

sur un point vous avez raison:

en parlant de conversion je faisait plus référence aux homosexuels issus du lobby LGBT ultra représentés dans les médias et anti catholiques primaires:

pour avoir participé une fois dans ma vie à une prière dans la rue pour la vie (simple prière sans aucune banderole ni provocation et déclaré en mairie) et avoir vu le planning familial (sic) et les associations LBGT de la ville réunis à plus de 400 personnes nous cracher dessus gratuitement, vociférer, menacer à tel point qu'il a fallut des CRS pour s'interposer (on était exactement 8 pelés à prier sans embêter personnes contre plus de 400 avec sono...) cela pose vraiment question quand à leur capacité de "conversion" et la haine qui les animent.

je ne doute aucunement de la Foi de certains homosexuels mais ce n'est pas vraiment eux que l'on croise dans les médias ou dans la rue en général.

notre évêque avait organisé une réunion pour discuter en toute amitié de la Foi pour les personnes se sentant une orientation homosexuelle et se posant des questions sur la Foi en toute fraternité sans aucun jugement: le lobby LGBT l'a menacé avec à la clé annulation afin d'éviter tout trouble...
personne n’obligeait quiconque à s'y rendre, aucun tract ni message équivoque ou provocation de sa part... uniquement une volonté de discuter ensemble. il a suffit d'un article dans la presse locale (acquis lobby) pour déclencher une fois de plus la haine.
ils sont tellement haineux contre l'église catholique qu'ils refusent tout dialogue du moment que l'on ne leur dit pas que ce qu'ils font est génial... car ils savent très bien au fond d'eux même qu'il y a quand même un problème dans leur façon de vivre.

certains homosexuels nous précéderont au Ciel surement il est vrai et particulièrement ceux qui héroïquement arrivent à vivre chastement leur penchants (vrai chemin de sainteté) . seul Dieu sonde les cœurs.

néanmoins, je suis par contre pas du tout d'accord sur la "valeur" que vous accordez à l'union homosexuelle:

l'amour de 2 personnes quelles qu'elles soient est certes louable du moment qu'il est vécu tourné vers Dieu mais en rien cela ne rend leur "union" acceptable aux yeux de Dieu.

oui, que 2 personnes à tendances homosexuelles s'aiment est une chose (du moment que tout est fait bien sur pour essayer de vivre cet amour sainement du mieux qu'ils peuvent sous le regard de Dieu même si comme tout le monde ils peuvent chuter pour mieux se relever) mais que l'on accepte leur "union" d'autant plus publiquement et en parodie (mariage Gay...) non.

justement: ce n'est pas du domaine du "privé" mais c'est publique maintenant devant tous depuis le "mariage gay" c'est institutionnalisé.

qu'ils aient simplement la délicatesse de le vivre leur vie sans étalage et sans faire passer ou vouloir à tout pris faire passer le "message" que leur situation est non seulement acceptable mais surtout "idéale" et "comparable" à l'union de l'homme et de la femme.
qu'ils aient la délicatesse surtout de ne pas mêler des enfants à tout cela (PMA bientôt GPA).

oui à la liberté de 2 adultes de vivre leur vie comme ils l'entendent, non à l'étalage et l'implication d'un tiers qui n'a rien demandé (enfants): c'est ce que souvent au fil de l'histoire les personnes à tendances homosexuelles ont fait dignement.

le premier pas vers la conversion est d'accepter que sa situation n'est pas conforme et non de dire: ce que je fais est bon! acceptez le ainsi.

combien d'homosexuels sont dans cette démarche de recherche de Dieu?

combien sont dans cette démarche de remise en question de leur manière de vivre?

Combien acceptent ou accepteraient de dire:
ce que je fais dans ma vie est simplement "ce que je peux" comme tout le monde car je suis comme tous humain et faillible.
MAIS ce que je fais, et je le reconnais, n'est pas ce qu'il faut faire...

le problème n'est pas leur vie personnelle qui ne regarde que eux ni le jugement que nous avons à porter sur eux ou leur vie qui est et sera toujours un jugement de valeur bien facile de ma (notre) part ( regardons d'abord la poutre dans notre œil... et pour ma part j'ai une sacré poutre...)

le problème est la déclaration publique et institutionnelle que ce qu'ils font est non seulement "bon" mais en plus "sain" et normal.

non cela n'est pas acceptable ni vrai de dire cela. ou comment inverser les valeurs...

exemple personnel:
j'ai et malheureusement j'utilise encore des moyens contraceptifs (contre mon gré maintenant car j'ai pris conscience de ce que la contraception impliquait quand à la fermeture du don à la vie en autre... mais mon épouse cheminant différemment se refuse à toute régulation naturelle des naissances):
JAMAIS je n'irai dire que ce que je fais est "bon" ou "bien" non c'est faux:
je sais que je fais ce que je peux dans ma situation, mon mariage, face à mon humanité, ma faiblesse de céder, d'éviter toute dispute délétère sur ce sujet etc... (en essayant au mieux d'y remédier).

voila simplement ce que l'on demande à toute personne homosexuelle ou non d'ailleurs:

d'essayer au moins de cheminer et d'accepter de reconnaître le caractère peccamineux de sa situation.
d'accepter de reconnaître que sa situation n'est pas une bonne situation et de ne pas essayer de la promouvoir à tout prix sous divers discours fallacieux.
jamais on ne le jugera "sur les résultats" mais sur la "volonté de changer" et l'acceptation de reconnaître ne pas faire la volonté de Dieu et en toute humilité ne pas dire que ce qui est un mal est bien.

Re: Un prêtre extraordinaire : le père Zanotti-Sorkine

par la Samaritaine » mar. 23 juin 2020, 15:10

nicolas-p a écrit :
mer. 10 juin 2020, 9:37

La grande question est "faut il accueillir dans l'église les homosexuels comme ils sont pour les ouvrir à l'amour divin qui les convertira? ou faut il leur demander de se convertir devant l'ignominie de leur vie avant de rentrer dans le giron de l'église?"
Cette grande question m'inspire une question : qui vous dit qu'ils ne sont pas déjà convertis ? Qui vous dit que ces personnes ne nous précèdent pas dans le Royaume des Cieux ?
Peut-on juger de la conversion d'une personne sur sa vie privée ? Certainement pas. Claudel, infidèle notoire, a vécu un chemin de conversion (douloureux) à travers son chemin de vie tel qu'il était. Le père Zorkine dit : "laissons les gens aimer comme ils le peuvent". Comment peut on taxer d'ignominie le seul amour que des personnes sont capables de vivre? Pourquoi juger cela ? Comment juger la vie de personnes qui n'ont pas la vocation monastique, qui tombent amoureuses et qui veulent vivre cet amour là ? Et qui peuvent cheminer avec le Christ car Lui n'exclut personne de son Amour.

Le père Zorkine dit aussi souvent "Le prêtre n'a pas à rentrer dans le lit des gens". Effectivement, ce n'est pas le sujet. Le sujet pour le prêtre dans l'accompagnement est d'aider la personne à relire sa vie à la lumière du Christ. Si une personne vit en union homosexuelle, son union n'est pas Signe symbolique de l'union entre Dieu et son peuple comme il l'est écrit dans la Bible. Son union n'est pas signe de la rencontre des différences masculines et féminines, n'est pas socle fondateur, physiquement et psychologiquement, pour engendrer la vie. Et alors ? Cette union n' a t- elle pour autant pas de valeur ? Cet autre chemin qu'ils parcourent, cette différence relationnelle nous demandent un regard prudent et respectueux. Je pense que cette union a du prix, du moins peut avoir du prix si elle est vécue dans l'amour et que des personnes peuvent poursuivre leur chemin de conversion à travers elle.

En Christ,

Samaritaine

Re: Un prêtre extraordinaire : le père Zanotti-Sorkine

par Cinci » jeu. 11 juin 2020, 23:08

Il n'existe probablement pas de réponse unique pour dire ce qui devrait convenir à l'un plus qu'à autre.

Re: Un prêtre extraordinaire : le père Zanotti-Sorkine

par nicolas-p » mer. 10 juin 2020, 9:37

Peut être dans le secret de la relation directe avec les homosexuels il leur dit plus clairement les choses.

En effet si d’emblée on les "rebute" ils ne s'approcheront pas de l'église (la majorité sont cathophobes comme les "bons lobby LGBT le leur inculque). Si ils se sentent "compris" par un prêtre ils viendront peut être plus facilement entendre le message du christ (1° pas) avant de se remettre peut être en question (2° pas) puis de se convertir (3° pas) et renoncer à leur penchant du mieux qu'ils peuvent… Certes c'est un exercice "délicat" car cela peut passer pour une certaine complaisance ou de l'acceptation de la part de l'église. Mais le discours incisif et inquisiteur de l'Abbé pages par exemple même si il a parfaitement raison ne fait qu'attirer haine envers lui des LGBT et Haine envers l'église qu'il faut abattre devant de tels discours! Que l'on soit haït en soi on s'en fout bien sur, l'abbé pages est suffisamment solide pour l'accepter mais le malheur dans tout cela c'est la haine de l'église et du christ qui en découle de tous ces lobbys et toutes les âmes qui s'en éloignent.

Je suis bien incapable de dire qu'elle attitude est la plus valable (père zanotti ou abbé pages) et conforme à ce que notre seigneur souhaite pour l'accueil du pécheur tout en lui rappelant sa nécessité de conversion. Peut être est ce une attitude intermédiaire...

La grande question est "faut il accueillir dans l'église les homosexuels comme ils sont pour les ouvrir à l'amour divin qui les convertira? ou faut il leur demander de se convertir devant l'ignominie de leur vie avant de rentrer dans le giron de l'église?"

Re: Un prêtre extraordinaire : le père Zanotti-Sorkine

par AdoramusTe » mar. 09 juin 2020, 16:53

Cinci a écrit :
mar. 09 juin 2020, 16:37
Sans que lui-même n'aille contredire de plein fouet le contenu du catéchisme de l'Église - il ne dira ouvertement nulle part que l'homosexualité serait un bien en soi, par exemple -, mais il ne soulignera jamais non plus le fait qu'un homosexuel aurait un quelconque devoir de réformer sa conduite, changer de vie, pour éventuellement devoir s'abstenir de pratiques homosexuelles. Il ne le dit pas. La chose reste équivoque chez lui. Il refuse de se mouiller.

La foule des catholiques et n'importe quel homosexuel vont comprendre que le père Zanotti prêche pour la libération des homosexuels, c'est à dire leur droit de vivre pleinement leur homosexualité sans que personne puisse venir les embêter, ni policier certainement, mais ni prédicateurs chrétiens non plus. L'embêtement serait alors que quelqu'un (le pape ? l'abbé Pagès ?) puisse dire à ces malheureux que ce qu'ils feraient serait mal.
Effectivement, je l'ai entendu dans une entrevue de Sud Radio par Sylvain Augier (on peut la trouver sur Youtube) dans lequel il disait que l'important chez les personnes homosexuelles est qu'elles s'aiment.
J'ai compris à ce moment-là qu'une personne ayant beaucoup d'aura peut faire beaucoup de mal si ses paroles ne sont pas fidèles à ce que dit l'Eglise.

Re: Un prêtre extraordinaire : le père Zanotti-Sorkine

par Cinci » mar. 09 juin 2020, 16:37

difficile de savoir exactement ce qu'il veut dire, quelle est sa position (lui seul le sait):
acceptation d'un certain péché ou tentative miséricordieuse d'accueil de tous tel que l'on est? (nicolas-p)

Bonjour nicolas-p,

Difficile de savoir ? Mais le père Zanotti dit clairement quelle est sa position dans cette interview, je dirais.

Il exprime le point de vue libéral qui est celui de la laïcité, du régime de séparation de l'Église et de l'État. Ce principe selon lequel les autorités publiques n'ont pas à faire savoir à un individu (ni par l'école ni autrement) ce qui serait bien ou mal dans le domaine de la sexualité, n'ont pas à mettre d'entrave pour empêcher de "quelque" façon des gens de s'épanouir humainement, en fonction du mode de vie qui sera le leur (cf. leur lumière à eux). "L'important c'est que les gens s'aiment."

Assurément que le père Zanotti veut être gentil, patient, doux, ouvert, tolérant, sympa, compréhensif (etc.), et pour porter vraisemblablement un regard aimant sur les marginaux. C'est clair. Et ce n'est pas moi qui le condamnerait pour cela.

Sauf que ...

Sans que lui-même n'aille contredire de plein fouet le contenu du catéchisme de l'Église - il ne dira ouvertement nulle part que l'homosexualité serait un bien en soi, par exemple -, mais il ne soulignera jamais non plus le fait qu'un homosexuel aurait un quelconque devoir de réformer sa conduite, changer de vie, pour éventuellement devoir s'abstenir de pratiques homosexuelles. Il ne le dit pas. La chose reste équivoque chez lui. Il refuse de se mouiller.

La foule des catholiques et n'importe quel homosexuel vont comprendre que le père Zanotti prêche pour la libération des homosexuels, c'est à dire leur droit de vivre pleinement leur homosexualité sans que personne puisse venir les embêter, ni policier certainement, mais ni prédicateurs chrétiens non plus. L'embêtement serait alors que quelqu'un (le pape ? l'abbé Pagès ?) puisse dire à ces malheureux que ce qu'ils feraient serait mal.

Re: Un prêtre extraordinaire : le père Zanotti-Sorkine

par Cinci » mar. 09 juin 2020, 15:30

Un mot de Paul VI :
"Ne diminuer en rien la salutaire doctrine du Christ est une forme éminente de la charité envers les âmes. Mais cela doit toujours être accompagné de la patience et de la bonté dont le Seigneur lui-même a donné l'exemple en traitant avec les hommes. Venu non pour juger, mais pour sauver (Jn 3,17), il fut certes intransigeant avec le mal, mais miséricordieux avec les personnes." ( Paul VI, Humanae Vitae, 25 juillet 1968). no 29; cité dans Jean-Paul II, La Splendeur de la vérité, no 95)
"Ne diminuer en rien la salutaire doctrine du Christ est une forme éminente de la charité ..." Le fait à noter c'est que la charité dont il est question a tout à voir avec la vérité, non pas avec une quelconque vertu morale naturelle genre être gentil, doux, amical, être rigolo, maîtriser l'art de se faire des amis, etc. Rien à voir !

Comme disait l'apôtre Paul également, je cite de mémoire (adaptant un tout petit peu) : quand j'aurais toutes les qualités humaines que l'on veut, si je n'ai pas la charité mais je ne suis rien. J'aurais beau me faire couper les deux bras pour être bien gentil avec mes voisins, être prêt à me faire écorcher vif pour pas que l'on dise du mal de mes potes homosexuels, si je n'ai pas la charité (= si je ne suis pas dans la vérité, pas enté sur le tronc de l'olivier franc, pas membre de l'Église et soumis à la Tête) alors je suis une timbale vide qui résonne. La charité renvoie au fait d'enseigner la vérité (cf. les commandements du Seigneur), puis de les mettre en pratique bien sûr.

Autre chose, on ne sera pas surpris d'apprendre que lorsque Paul VI se sera "commis" avec sa sortie du 25 juillet 1968, il aura eu droit à une volée de bois vert, des huées, une levée de boucliers contre cette poussée de rigidité déplorable, ce retour d'un vieux réflexe d'inquisiteur que l'on croyait pourtant enfoui ... allez parler d'une vérité, d'une doctrine inflexible ...

Re: Un prêtre extraordinaire : le père Zanotti-Sorkine

par nicolas-p » lun. 08 juin 2020, 12:28

difficile de savoir exactement ce qu'il veut dire, quelle est sa position (lui seul le sait):
acceptation d'un certain péché ou tentative miséricordieuse d'accueil de tous tel que l'on est?

Certains (surtout en dehors de l’église d'ailleurs ) attendent de l'Eglise qu'elle s'adapte au « monde. Le monde a des standards moraux différents de Dieu. Est-ce que c'est au Christ de s'adapter aux hommes « modernes », comme on s’adapte à une clientèle, ou aux hommes de s'adapter au Christ ? non bien sur. mais malgré cela, L’abord pastoral de l’homosexualité est c’est vrai parfois maladroit.

On a parfois affaire plus à un tribunal ecclésiastique qu’a un soutien. Cela peut faire tourner le dos à l’Église jugée intolérante : image que les lobbies exploitent à fond pour dénigrer l’église catholique. Il faut donc faire le grand écart entre l’accueil, l’amitié de la personne et le devoir de Vérité. Ce n’est pas simple.

jésus a vécu avec les prostituées, les incompris (les homos aussi probablement...) les rejetés, les pauvres: comment les a t'il reçus? que leur a t'il dit? dans le détail on ne le sait pas. tout ce que l'on sait est que sa miséricorde est infinie... (plus grande encore que sa justice)

Jésus et la Samaritaine : C'était une femme vivant dans une situation d'adultère. Jésus lui demande de lui donner à boire. C'est là une leçon pour les chrétiens qui "évitent" les pécheurs (homos) parce qu'ils sont pécheurs. Combien de fois nos groupes de prière, associations paroissiales et paroisses ne sont-ils pas des lieux chaleureux uniquement pour les dévots ? Si souvent nous gravitons vers d'autres chrétiens "comme il faut" en évitant les personnes plus "rudes" ou à la marge...

certes il faut rappeler (avec délicatesse) que leur chemin de vie et non seulement pas celui voulu par Dieu mais qu'en plus ils vont se perdre si ils continuent... comment le faire sans les "éjecter"?

pensez vous qu’en leur citant le lévitique, ils feront un pas vers Dieu?:

"- Lévitique 18, 22 : « Tu ne coucheras point avec un homme comme on couche avec une femme. C'est une abomination. »
- Lévitique 20, 13 : « Si un homme couche avec un homme comme on couche avec une femme, ils ont fait tous deux une chose abominable ; ils seront punis de mort : leur sang retombera sur eux."
L'abomination exprime quelque chose de suffisamment odieux aux yeux de Dieu... cela est évident .

L'homosexualité va à l'encontre du divin. Il n’est pas possible de déclarer comme le voudraient certains « bon, normal » un acte homosexuel. C’est être honnête que de dire que ce chemin n’est pas l'idéal de Dieu mais pour autant il faut éviter de blesser. est ce sa façon de faire?

Nous n'avons pas à juger les gens, on ne sait jamais le degré de volonté propre dans l'action d'une personne, donc son degré de responsabilité. Mais, cela ne veut pas dire bien sur que nous n'avons pas le droit de juger les actes. Le Christ demande de corriger ses frères (sans juger de leur intention). est ce ce qu'il fait?

dans quel registre exactement se situe le père Sorkine?

mystère pour ma part

Re: Un prêtre extraordinaire : le père Zanotti-Sorkine

par Cinci » dim. 07 juin 2020, 18:45

Une entrevue à la manière de ce qui aura pu faire la fortune de Hugh Heffner jadis, avec son magazine "Play Boy" . Les vieux croulants se reconnaîtrons dans le genre; on se souvient de la page censée contenir de la substance pour les neurones. Parce que pour le reste, on aura tout oublié bien sûr.


L'interview


- Si vous deviez résumer conceptuellement la raison de votre engagement, que diriez-vous ?

Les concepts ne sont pas ma tasse de thé. Je préfère le café fort des images ! Alors, je choisis le beau visage du Christ, avec ses longs cheveux, sa barbe taillée, ses yeux clairs souriant au monde et serrant contre lui pour les féliciter deux êtres qui s’aiment.

Hé là. mon père, comme vous y allez !


- À quoi attribuez-vous l’accroissement du nombre d’athées en France ?

D’une manière générale, il me semble que les opposants à la foi le sont parce qu’ils ont l’impression que la religion, et donc que l’Eglise, va leur imposer une manière de vivre.

Peut-être pas une manière de vivre étroitement définie, père Michel-Marie, mais l'aveu du péché mortel certainement, un repentir vrai.


- Les athées ne veulent pas mettre en péril leur liberté, et permettez-moi de penser qu’ils ont raison.

Raison ? Pas vraiment. Par liberté, les athées entendent licence, d'après moi. "Je ne veux pas perdre la licence que j'ai de rester couché le dimanche, je n'ai pas envie d'être contraint (même légèrement) à devoir faire des sacrifices, à faire effort pour devenir vertueux, à devoir être marié ... "Ni Dieu ni maître !" La licence de contourner le Décalogue.


Faisons découvrir la beauté de la foi à tous ces êtres apeurés par des systèmes de pensée qui peuvent sembler clos, et ces derniers découvriront alors que Dieu notre Père leur accorde une liberté totale pour conduire leur vie dès l’instant où ils adhèrent au commandement de l’amour révélé par son Fils.

Le propos est équivoque.

C'est l'Apôtre lui-même qui disait qu'un disciples ne pouvait pas prendre prétexte de ce que la loi nouvelle du Christ l'aurait affranchie de la loi ancienne pour ensuite vouloir y satisfaire la chair. "Je fais ce que je veux mais du moment que j'aime !" - Sauf que l'amour du Christ dont il est question ne permet pas de vivre avec six femmes, ni un homme de vivre avec un autre homme comme si c'était sa femme, ni à une femme de se faire appeler désormais "monsieur".


- Et les homosexuels qui veulent se marier, comment les recevez-vous ?

Comme des personnes qui ne méritent pas d’être rejetées en raison de leur choix. La légalisation des chemins particuliers me semble inutile. C’est encore faire preuve de conformisme que de vouloir marier tout le monde ! Que la société défende les droits de chacun, voilà son rôle, mais qu’elle fiche la paix à chacun en laissant chacun vivre sa vie dans sa lumière. Je suis convaincu que si Jean Cocteau et Jean Marais étaient là, ils tireraient à boulets rouges sur le mariage gay, qui est le summum du conventionnel.

L'Église ne rejette personne. Elle ne l'a jamais fait. Mais ce sont plutôt des individus qui refusent de se plier à ce qui leur serait demandé. Nuance. Un homosexuel n'est pas plus rejeté qu'un autre pécheur. Et tous les pécheurs vont se faire dire par l'Église que leur péché est un péché. Le pécheur qui ne veut pas reconnaître son péché, refuse de la confesser, n'obtient juste pas son absolution, et par suite n'aurait pas le droit de communier de la main du prêtre. Personne ne va pendre ce pécheur par les pouces. Il sera toujours bien libre de se présenter à des sessions de catéchisme, les salles de conférence lui sont ouvertes. Un homosexuel peut même offrir ses service de joueur de guitare ou d'organiste à l'église locale. Personne ne va lui tourner le dos, surtout pas en 2020 !

C'est sûr que Jean Cocteau ou Jean Marais auraient flétri ces initiatives de politiquement correct, des initiatives ressortant de la nouvelle gauche et de ces tentatives de normalisation de lobbys homosexualistes gérés par des avocats. Parce que la culture homosexuelle de toujours était bien une culture de la différence, de la marginalité, le contre-univers de papa, contre celui de l'hétérosexuel normal avec ses normes judéo-christianisantes.

Pour autant, Jean Cocteau n'aurait pas été quitte avec ça. Les lois morales du bien ou du mal ne seront pas le fait de son invention.


Père Michel-Marie :

Que la société défende les droits de chacun, voilà son rôle, mais qu’elle fiche la paix à chacun en laissant chacun vivre sa vie dans sa lumière.
C'est ici une belle profession de foi li-bé-rale, libérale, mais non pas catholique. Père Zanotti, vous aurez bu comme beaucoup dès le berceau (et moi de même !) le lait de notre monde "révolutionné" depuis plus de cent ans. Une certaine imprégnation, entre vous et moi ... Du coeur, chaleureux et ... libéral.

:)

Re: Un prêtre extraordinaire : le père Zanotti-Sorkine

par la Samaritaine » sam. 06 juin 2020, 12:32

Pour revenir à la position du Père Michel-Marie sur l'homosexualité, cet interview dans Causeur met les points sur les i.

https://www.causeur.fr/pere-michel-mari ... -gay-33095


"En revanche l’amour entre deux êtres doit être enveloppé de respect. Il y a ce verset de l’épître de saint Jean qui indique la route à suivre : « Celui qui demeure en l’amour demeure en Dieu et Dieu demeure en lui. Laissons les êtres vivre comme ils peuvent vivre !"

Samaritaine

Re: Un prêtre extraordinaire : le père Zanotti-Sorkine

par Cinci » dim. 24 mai 2020, 20:57

Messori fait encore remarquer :
"... a la fin des manuels de théologie pré-conciliaires, il y avait un chapitre intitulé à la latin De novissimis, c'est à dire "des fins dernières".

Ce De novissimis avait l'air de se trouver là comme un appendice et non comme le noeud autour duquel tout aurait dû graviter. Dans l'Église pré-conciliaire (si j'en crois ce que disent les livres et ce que m'ont appris bien des conversations; en ces années-là je m'occupais de tout autre chose), il semble vraiment que l'espérance était la vertu la plus oubliée; elle était même abandonnée à des comptables de l'au-delà qui calculaient le dû au purgatoire en péchés véniels et l'avoir des jours d'indulgence correspondants.

Mais qu'est-il donc arrivé à ce chapitre De novisimis, si décisif et si oublié ? Selon Hans Urs von Balthasar, l'accès en est désormais interdit par un tréteau portant cet écriteau : "Fermé pour travaux". Derrière cette barrière se sont barricadés les habituels experts qui complotent, se disputent, font entre eux de subtils distinguos. Pour le profane, le guichet des renseignements reste clos.

Il est à craindre que ce guichet, quelqu'un ne veuille plus le rouvrir, préférant le voir définitivement fermé. A beaucoup il ne déplairait sans doute pas de garder fermer pour toujours le vieux De novissimis, du moins pour son inquiétante suite individuelle : mort - jugement - paradis -purgatoire -enfer.

Au diable ces superstitions qui aliènent et s'accordent si mal avec tant de relectures sociales de la Bible ! On en a assez de ces mythes bons pour le Moyen Age qui dérangent l'image seulement politique de Jésus (un agitateur social, un dirigeant politique palestinien) ou celle, seulement culturelle, d'un maître de sagesse, un gourou, un intellectuel à charisme !

Il arrive même que, en de nombreux livres et articles, une élite de théologiens soutienne carrément la nécessité de ne pas parler de la mort et de ce que la foi attend après cette vie, parce que cela ferait obstacle au dialogue avec les laïques; parce que ce serait une manoeuvre de "chantage" (c'est exactement ce qu'ils disent) à l'égard des cultures qui aujourd'hui agissent en maîtres. Il arrive qu'au lieu de se servir avec vigueur de la foi pour dénoncer et briser le silence inhumain sur la mort qui nous tient prisonniers, on recommande de se taire pour ne pas déranger les idéologies régnantes dans leur effort pour éviter de parler de ce qui les met le plus en crise.

Avec de pareils maîtres, que peuvent faire l'infanterie désorganisée de l'Église, le pauvre curé, l'infortuné catéchiste appelés à annoncer un message qu'ils ne connaissent plus très bien eux-mêmes ?

L'on comprend et l'on apprécie la constatation désolée d'Aloïs Müller, qui est pourtant un théologien d'avant-garde et, comme titulaire d'une chaire de théologie pastorale, un spécialiste attentif de la prédication "aux petites gens".

"Dans les paroisses allemandes, écrit-il, les curés se sont désormais alignés sur les mots d'ordre des cultures laïques et, aujourd'hui de tant de théologies chrétiennes : cacher, refouler. On cache, on refoule le problème de la mort et de l'au-delà, jusqu'au point d'éviter habilement toute allusion à cette réalité même dans les homélies du jour de la commémoration des défunts."

p. 144

Re: Un prêtre extraordinaire : le père Zanotti-Sorkine

par Cinci » dim. 24 mai 2020, 17:40

C'est l'attitude du monde, la pratique courante et puis ce que faisait le père Zanotti. ;) En même temps, je sais bien qu'il n'est même pas permis de relever quoi que ce soit, de se questionner, d'avoir l'air de critiquer., C'est pécher contre le bon goût.

Re: Un prêtre extraordinaire : le père Zanotti-Sorkine

par Altior » sam. 23 mai 2020, 5:32

Cinci a écrit :
sam. 23 mai 2020, 1:11

de la mort (...) remarquer que la mort (...) avec la mort. (...)

L'attitude pastorale jovialiste peut sembler confiner parfois à la méthode du placebo ou à la méthode Coué.
Pas seulement pastorale. C'est tendance, c'est l'attitude du monde. Vous êtes ringard, on n'utilise plus le mot «mort». On dit «décès». Tel n'est pas mort. Il est décédé. Il n'est plus là. Il est parti. Exitus. Cela fait un moment, je n'ai plus entendu «mon mari/frère/ami est mort». On dit «mon mari est parti» et «j'ai perdu mon frère». Vous voyez ? On n'utilise plus «mort» et la mort n'est plus là. C'est si facile! Superstition ? Pas sûr, quoique cela ne m'étonnerait pas. Mais plutôt c'est un peu la méthode Coué, comme vous dites.

C'est comme «avortement». Cela n'existe plus. On dit «interruption de grossesse». Volontaire, car la volonté c'est bien. Ou thérapeutique, c'est à dire qui guérit. Volontaire ou thérapeutique, l'interruption de grossesse n'est pas un avortement. On interrompt un peu la grossesse, puis, ça va de soi, on la reprend. C'est autre chose, n'est-ce pas ?

Re: Un prêtre extraordinaire : le père Zanotti-Sorkine

par Cinci » sam. 23 mai 2020, 1:11

Bonjour,

Je veux revenir sur un point qui me semble tout de même important. C'est à propos de la mort (sujet joyeux comme vous le savez)

Dans un vidéo, - je ne me souviens plus lequel (peut-être l'entretien accordé à des prêtres à Montréal en 2018) mais si j'oublie le lieu je suis sûr du mot du père Zanotti en revanche -, ce dernier faisait remarquer que la mort n'était rien du tout. Il comparait la chose à la venue du sommeil. Une seconde avant de s'endormir on est encore en état de veille, une seconde après on a déjà plongé dans le sommeil. Sauf qu'il nous est impossible de déterminer à quel moment l'on passe de la veille au sommeil. Dans son analogie, tout ce que le sujet pourra savoir : il réalise un moment donné qu'il se trouve dans l'autre état ("Tiens, j'aurais franchi le seuil. Et ce n'est que ça !") mais pour s'y découvrir aussitôt vivant en compagnie de Jésus et tout va très bien. En un mot : le père Zanotti dit de ne pas s'en faire avec la mort. Pas de quoi s'énerver. Ce n'est rien du tout.

Aussi, sans penser le moindrement au discours du père Zanotti, je lisais ce matin une petite tranche du livre de Vittorio Messori intitulé Le pari sur la mort. L'espérance chrétienne : réalité ou illusion ? .

Voici ce que je lisais :
" ... Ludwig Feuerbach, le philosophe allemand qui, par tant d'aspects, fut un maître pour son compatriote Marx, se berçait de l'illusion que, lui aussi, il réduirait l'inévitable "accident" en en niant l'existence même : "La mort est un fantasme, une chimère, un néant - s'évertuait-il à répéter. Sa réalité était imaginaire, elle ne naît que de nos idées. "

C'est ce que disait déjà Épicure, l'ancien philosophe à l'origine de la ligne culturelle qui aboutira à Feuerbach et à Marx. "Que nous importe la mort ? ", se demande Épicure dans un passage de ses écrits. "La mort n'existe pas. Quand nous sommes là, elle n'y est point. Et quand elle se trouve là, nous, nous n'y sommes pas."

Le calembour d'Épicure jouant sur les mots est apparemment aussi brillant qu'il est creux à la réflexion, et s'avère illusoire mis à l'épreuve des faits. C'est là toute la conception superficielle de la mort comme un but distinct de la vie : comme un problème qui ne naîtrait que lorsque, soudain, il se présente à nous. Alors que, selon la définition médicale bien connue, "la vie n'est que l'ensemble des fonctions qui s'opposent à la mort". Aussi bien sur le plan physiologique que sur celui de la psychologie, la mort ne se situe pas à la fin, mais à l'intérieur de la vie même. Elle n'est pas une fastidieuse formalité que l'on doit accomplir un jour loin dans le temps : mais bien une réalité quotidienne, une possibilité de tous les instants, sur lesquels elle projètte son exigence de signification. Dès la naissance, on est assez vieux pour mourir.
Autre chose, car Messori poursuivait plus loin :
Il n'y a pas seulement ma mort. Même si l'on admettait que cette mort qui sera mienne ne me concerne pas ("Quand nous sommes là, elle n'y est point ..."), il resterait pourtant la mort des autres : de nos parents, de nos enfants, de nos amis; de ceux que nous aimons et qui nous aiment.

Nous, nous ne sommes pas morts, pas encore. Mais autour de nous, près, tout près de nous, on meurt. Même ici "n'y sommes-nous pas quand elle se trouve là ?"

Il y eut un temps ou, comme tout chroniqueur d'un journal quotidien, je dus fréquenter les salles de morgues. Je te jure que je n'ai jamais pensé à citer Épicure, Marx, Feuerbach à tant de parents, d'épouses, de maris, d'enfants, de frères pétrifiés ou hurlant de douleur devant les dalles de marbre sur lesquelles gisaient des cadavres tout meurtris.

Dans ces lugubres souterrains, jamais il ne m'est venu à l'esprit de démontrer à ces pauvres désespérés "qu'en réalité la mort n'existe pas"; que, comme Marx l'assure, 'L'homme est un être génétiquement déterminé et comme tel il est immortel". Voici ce qu'écrit le poète Eugénio Montale :

"Que quelqu'un meure, cela ne touche personne, mais s'Il est inconnu et s'il est loin ..."

Loin de moi de songer que le père Zanotti entretiendrait les mêmes idées que Karl Marx.

Néanmoins, je pourrais y voir un lieu commun touchant la mort ou plutôt comme la négation de celle-ci, la volonté d'écarter cette réalité de notre paysage parce qu'il n'en vaudrait réellement pas le coup de s'y arrêter, qu'il n'y aurait rien là de toute façon. Dans un cas comme dans l'autre, l'on se retrouve, philosophiquement parlant, dans ce cas de figure ou la mort n'y est comprise que tel un instant survenant à la fin. Mais comme le fait remarquer Messori dans sa réflexion, en réalité c'est que la mort est déjà là, nous expérimentons déjà sa présence, ses effets.

En lisant Messori, je songeais également à quel point le mot du père Zanotti escamotait le fait que dans le christianisme la mort représente réellement une peine, comme on parlerait de la peine que doit subir un prisonnier purgeant une sentence. Les hommes n'ont pas été crées pour mourir, pour subir un réel préjudice. Or les baptisés qui meurent, même un grand saint qui se retrouve au paradis, subissent tout de même un préjudice du fait de la mort, ne serait-ce que de ne pas pouvoir jouir de son corps bien à soi d'ici le Jugement dernier. Ce n'est rien là d'agréable en soi.

Le père Zanotti omet (encore et toujours) de soulever cette perspective chrétienne selon laquelle certains risqueraient de se retrouver pour un bon moment au purgatoire. Il ne dit rien, rien de rien, sur l'éventualité que soi-même ou d'autres pourraient tous finir leur course dans le préjudice définitif et éternel.

A écouter le père Zanotti, il n'y aurait que la vie et la vie.

Je réfléchissais sur le fait que nous rencontrons beaucoup de prêtres, de nos jours, qui semblent réellement minimiser, relativiser-effacer, les difficultés ou problèmes lancinants que nous nous pouvons éprouver dans nos vies, avant même d'être morts ! Et que ça peut être frustrant. Ce serait comme de se trouver en face de jovialistes qui nieraient le sérieux des épreuves "Ta ta ta ... N'y pensez pas ! " ou "Vous confesser ? Bahhh ! C'est tout pardonné depuis longtemps. Considérez juste que Jésus vous aime." ou "Inutile de se morfondre. Suffit de regarder Jésus.", etc.

Je pense à une sorte d'évitement sur le fait que, en effet, la mort fait déjà sentir ses ravages de notre vivant. Le problème ne se trouve pas saisi à bras le corps, ni vécu dans une sorte de compassion réelle pour autrui ni ne lui donne concrètement comme des moyens pour s'attaquer à la peine elle-même, des moyens de rédemption. L'attitude pastorale jovialiste peut sembler confiner parfois à la méthode du placebo ou à la méthode Coué.

Re: Un prêtre extraordinaire : le père Zanotti-Sorkine

par Cinci » mar. 19 mai 2020, 21:45

Cela étant dit ...


https://www.youtube.com/watch?v=VRaBX-Iflko

L'entretien du père Zanotti accordé à des prêtres lors de sa visite à Montréal il y a deux ans. Il s'étend généreusement sur son parcours. Il explique son approche comme prêtre.

Parce que si j'ai fait valoir la critique du père Pagès plus haut, on va s'imaginer que j'aimerais chercher mesquinement des puces à notre homme de Dieu. Je redis qu'il est excellent comme prêtre. Que c'est toujours un plaisir de l'entendre. Les points doctrinaux "discutables" ne sont pas à nier, mais c'est sûr aussi que l'on ne peut pas réduire toute la vie d'une personne ni tout son engagement qu'à un seul couac ou deux.

:)

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