par Altior » sam. 03 sept. 2022, 8:13
Suite à l'heureuse apposition de ces deux sujets, je crois que j'ai appris certaines choses. Tout d'abord, la contribution, (qu'on l'appelle avec un terme actualisé "denier de l'Église", un terme déjà vieillot "denier du culte" ou un terme moyenâgeux "dîme") n'est pas une obligation (morale) et encore moins sa quotité. En bref, chacun donne s'il le veut et combien il veut.
Puis, je comprends qu'habituellement on donne directement à l'ordinariat (= on fait un chèque à l'ordre de l'évêché, c'est ça ?), tel que la distribution se fait "de haut en bas" et non pas "de bas vers le haut".
Enfin, il parrâit que les prêtres, tout comme les laïques exerçant certaines fonctions, reçoivent un traitement de la part de l'évêché qui est le même pour chacun partageant la même fonction (dans le cadre d'une même diocèse) et à cela vient s'ajouter (pour les prêtres) une partie des offrandes des messes et de la quête.
En Roumainie, voilà comment se passent les choses (concernant, du moins, l'Église de rite grec). Les prêtres sont salariés de l'État. Comment on est arrivé là, c'est une histoire savoureuse, mais hors sujet. Les gens donnent leurs contributions annuelles au niveau de la paroisse. Cette contrubution, avec toutes les autres revenues des paroisses (quêtes, vente des cierges et articles religieux, libéralités, dons occasionnels), y compris le salarie du prêtre entre dans le budget paroissial. Seuls les offrandes des Messes font exception, car elles sont des revenus directs des prêtres (il se peut que l'évêché touche un quota, car le prêtre est obligé de tenir une évidence des intentions, mais là je ne sais pas d'avantage). Une autre exception ocasionnelle peut être une quête spéciale (l'obole de Saint Pierre, par exemple) qui est hors-budget. Puis, une fois par an, à la séance de budget, le conseil paroissial fait la répartition des frais (contribution à l'évêché dont la quote est fixé par l'évêché, les provisions pour les utilités, ainsi de suite). Y compris le revenu du prêtre (hors les offrandes, qui ne passent pas par le budget, voir plus haut). Y compris pour les laïques exerçant diverses fonctions. Théoriquement, ceux-là peuvent aussi recevoir un salaire de la part de l'État. Mais, dans le cas de mon ancienne paroisse de Bucarest, la demande de salariser celui qui s'occupait principalement des cloches fut rejeté par le Ministère des Cultes, car nous étions trop peu nombreux (il y a un seuil d'inscriptions dans le régistre paroissial pour approuver un deuxième salarié dans une paroisse). Tel qu'on est arrivé à le (mal) payer du budget, tout comme l'indemntité du comptable qui gérait tout ça.
Enfin, il y a certaines particularités des paroisses de rite grec par rapport à celles de rite latin, suite aux traditions différentes. Dans les paroisses de rite grec, il y a habituellement un seul prêtre, donc il est en même temps le curé (ce terme latin n'a pas de correspondant dans le langage de rite grec, on l'appelle "prêtre paroissial"). Parce qu'il est habituellement marié, il habite chez soi (bon, le nôtre était veuf). Par contre, une paroisse de rite latin a deux ou trois prêtres (le curé, le vicaire et très souvent un auxiliaire). Lui, il habite dans le presbitère et il a moins de frais, car il prend son repas dans le réfectoire. Or, habituellement, tout ce qui touche au réfectoire est budgété par la paroisse. Réfectoire, cela n''existe pas dans les paroisse de rite grec et presbytère non plus.
Suite à l'heureuse apposition de ces deux sujets, je crois que j'ai appris certaines choses. Tout d'abord, la contribution, (qu'on l'appelle avec un terme actualisé "denier de l'Église", un terme déjà vieillot "denier du culte" ou un terme moyenâgeux "dîme") n'est pas une obligation (morale) et encore moins sa quotité. En bref, chacun donne s'il le veut et combien il veut.
Puis, je comprends qu'habituellement on donne directement à l'ordinariat (= on fait un chèque à l'ordre de l'évêché, c'est ça ?), tel que la distribution se fait "de haut en bas" et non pas "de bas vers le haut".
Enfin, il parrâit que les prêtres, tout comme les laïques exerçant certaines fonctions, reçoivent un traitement de la part de l'évêché qui est le même pour chacun partageant la même fonction (dans le cadre d'une même diocèse) et à cela vient s'ajouter (pour les prêtres) une partie des offrandes des messes et de la quête.
En Roumainie, voilà comment se passent les choses (concernant, du moins, l'Église de rite grec). Les prêtres sont salariés de l'État. Comment on est arrivé là, c'est une histoire savoureuse, mais hors sujet. Les gens donnent leurs contributions annuelles au niveau de la paroisse. Cette contrubution, avec toutes les autres revenues des paroisses (quêtes, vente des cierges et articles religieux, libéralités, dons occasionnels), y compris le salarie du prêtre entre dans le budget paroissial. Seuls les offrandes des Messes font exception, car elles sont des revenus directs des prêtres (il se peut que l'évêché touche un quota, car le prêtre est obligé de tenir une évidence des intentions, mais là je ne sais pas d'avantage). Une autre exception ocasionnelle peut être une quête spéciale (l'obole de Saint Pierre, par exemple) qui est hors-budget. Puis, une fois par an, à la séance de budget, le conseil paroissial fait la répartition des frais (contribution à l'évêché dont la quote est fixé par l'évêché, les provisions pour les utilités, ainsi de suite). Y compris le revenu du prêtre (hors les offrandes, qui ne passent pas par le budget, voir plus haut). Y compris pour les laïques exerçant diverses fonctions. Théoriquement, ceux-là peuvent aussi recevoir un salaire de la part de l'État. Mais, dans le cas de mon ancienne paroisse de Bucarest, la demande de salariser celui qui s'occupait principalement des cloches fut rejeté par le Ministère des Cultes, car nous étions trop peu nombreux (il y a un seuil d'inscriptions dans le régistre paroissial pour approuver un deuxième salarié dans une paroisse). Tel qu'on est arrivé à le (mal) payer du budget, tout comme l'indemntité du comptable qui gérait tout ça.
Enfin, il y a certaines particularités des paroisses de rite grec par rapport à celles de rite latin, suite aux traditions différentes. Dans les paroisses de rite grec, il y a habituellement un seul prêtre, donc il est en même temps le curé (ce terme latin n'a pas de correspondant dans le langage de rite grec, on l'appelle "prêtre paroissial"). Parce qu'il est habituellement marié, il habite chez soi (bon, le nôtre était veuf). Par contre, une paroisse de rite latin a deux ou trois prêtres (le curé, le vicaire et très souvent un auxiliaire). Lui, il habite dans le presbitère et il a moins de frais, car il prend son repas dans le réfectoire. Or, habituellement, tout ce qui touche au réfectoire est budgété par la paroisse. Réfectoire, cela n''existe pas dans les paroisse de rite grec et presbytère non plus.