par etienne lorant » jeu. 07 oct. 2010, 15:20
Tel s'est plaint qui se plaint toujours...
Le sociologue Jan Hertogen, qui a tenté mercredi d'empêcher les avocats Walter Van Steenbrugge et Christine Mussche de consulter son dossier saisi dans le cadre de l'Opération Calice, a déposé une plainte auprès de la police malinoise contre les deux avocats ainsi que contre le juge d'instruction Wim De Troy, qui leur a donné un droit de regard sur les dossiers saisis, a-t-il annoncé jeudi. Il estime que son droit au respect à la vie privée en tant que victime d'abus sexuel a été bafoué.
Jan Hertogen est l'une des 475 personnes qui avaient introduit un dossier auprès de la Commission Adriaenssens. Il souhaite toujours que la question des abus sexuels soit traitée au sein de l'Eglise et s'était donc insurgé contre la saisie de son dossier, avec les 474 autres, par le juge d'instruction Wim De Troy. Sa colère s'est encore amplifiée avec le droit de regard accordé par M. De Troy aux avocats Mes Van Steenbrugge et Mussche, qui défendent d'autres victimes. "J'ai déposé plainte contre les avocats pour violation de mes déclarations confidentielles à la Commission Adriaenssens", explique-t-il. Jan Hertogen a également déposé une plainte à l'encontre du juge d'instruction Wim De Troy parce que celui-ci n'aurait pas respecté le secret professionnel et le secret de l'instruction en accordant un droit de regard sur les dossiers, ainsi qu'à l'encontre de l'Etat belge qui n'aurait pas garanti la protection de sa vie privée.
Tel s'est plaint qui se plaint toujours...
Le sociologue Jan Hertogen, qui a tenté mercredi d'empêcher les avocats Walter Van Steenbrugge et Christine Mussche de consulter son dossier saisi dans le cadre de l'Opération Calice, a déposé une plainte auprès de la police malinoise contre les deux avocats ainsi que contre le juge d'instruction Wim De Troy, qui leur a donné un droit de regard sur les dossiers saisis, a-t-il annoncé jeudi. Il estime que son droit au respect à la vie privée en tant que victime d'abus sexuel a été bafoué.
Jan Hertogen est l'une des 475 personnes qui avaient introduit un dossier auprès de la Commission Adriaenssens. Il souhaite toujours que la question des abus sexuels soit traitée au sein de l'Eglise et s'était donc insurgé contre la saisie de son dossier, avec les 474 autres, par le juge d'instruction Wim De Troy. Sa colère s'est encore amplifiée avec le droit de regard accordé par M. De Troy aux avocats Mes Van Steenbrugge et Mussche, qui défendent d'autres victimes. "J'ai déposé plainte contre les avocats pour violation de mes déclarations confidentielles à la Commission Adriaenssens", explique-t-il. Jan Hertogen a également déposé une plainte à l'encontre du juge d'instruction Wim De Troy parce que celui-ci n'aurait pas respecté le secret professionnel et le secret de l'instruction en accordant un droit de regard sur les dossiers, ainsi qu'à l'encontre de l'Etat belge qui n'aurait pas garanti la protection de sa vie privée.