par Isabella » dim. 20 mars 2016, 22:11
Merci Columbanus d'avoir posté cette intéressante interview : l'auteur de l'essai est assez neutre en effet, il semble avoir bien abordé le sujet et il dit des choses très justes :
- les plus jeunes d'entre nous ne se réfèrent pas à Maurras ou à l'Action Française. Cela n'empêche pas qu'une tendance de droite soit décelable dans le discours des uns ou des autres à la sortie de la Grand Messe.
- les plus jeunes d'entre nous ont manqué de repères nets à un moment donné, et privilégient une liturgie très élaborée mais aussi très précise, très codifiée et donc balisée de repères, un discours plus net - les sermons des prêtres dans la forme extraordinaire ne sont pas les mêmes que ceux des officiants dans la forme ordinaire. Ils sont, en général, moins "politiquement corrects", voire pas politiquement corrects du tout.
Il rappelle à bon escient que l'attitude opiniâtre de Mgr Lefebvre a contribué à la survie de la liturgie traditionnelle, puis à sa résurgence grâce aux fraternités Ecclesia Dei. Oui, les conférences épiscopales (et non le Concile) avaient tout supprimé, et, il le dit très justement, sans explication. Comment ose-t-on mettre au rebut, sans arrière-pensée, un trésor liturgique, des hymnes pluri-séculaires, des motets et des antiennes, des prières et des répons tellement parlants même en latin. Oui, une messe exigeante, mais pourquoi niveler par le bas ?
En conclusion : je préfère la Messe des Rameaux telle que je l'ai vécue aujourd'hui : bénédiction des rameaux, procession dehors, mais oui, avec l'aval des autorités, chant des antiennes, retour à l'intérieur, puis passage de la liesse à la sobriété du chant de la Passion par deux chantres en surplis et le prêtre... le tout très solennel, chargé de symboles. Yapafoto !
Merci Columbanus d'avoir posté cette intéressante interview : l'auteur de l'essai est assez neutre en effet, il semble avoir bien abordé le sujet et il dit des choses très justes :
- les plus jeunes d'entre nous ne se réfèrent pas à Maurras ou à l'Action Française. Cela n'empêche pas qu'une tendance de droite soit décelable dans le discours des uns ou des autres à la sortie de la Grand Messe.
- les plus jeunes d'entre nous ont manqué de repères nets à un moment donné, et privilégient une liturgie très élaborée mais aussi très précise, très codifiée et donc balisée de repères, un discours plus net - les sermons des prêtres dans la forme extraordinaire ne sont pas les mêmes que ceux des officiants dans la forme ordinaire. Ils sont, en général, moins "politiquement corrects", voire pas politiquement corrects du tout.
Il rappelle à bon escient que l'attitude opiniâtre de Mgr Lefebvre a contribué à la survie de la liturgie traditionnelle, puis à sa résurgence grâce aux fraternités Ecclesia Dei. Oui, les conférences épiscopales (et non le Concile) avaient tout supprimé, et, il le dit très justement, sans explication. Comment ose-t-on mettre au rebut, sans arrière-pensée, un trésor liturgique, des hymnes pluri-séculaires, des motets et des antiennes, des prières et des répons tellement parlants même en latin. Oui, une messe exigeante, mais pourquoi niveler par le bas ?
En conclusion : je préfère la Messe des Rameaux telle que je l'ai vécue aujourd'hui : bénédiction des rameaux, procession dehors, mais oui, avec l'aval des autorités, chant des antiennes, retour à l'intérieur, puis passage de la liesse à la sobriété du chant de la Passion par deux chantres en surplis et le prêtre... le tout très solennel, chargé de symboles. Yapafoto !