par VexillumRegis » mar. 15 mars 2005, 9:12
Bonjour à tous,
Cette question des rapports entre la Loi mosaïque et la Loi évangélique est intéressante à plus d'un titre.
[align=justify]"Des Pharisiens, l'ayant abordé, lui demandèrent s'il est permis à un mari de répudier sa femme. C'était pour le mettre à l'épreuve. Il leur répondit : "Que vous a ordonné Moïse?" Ils dirent : "Moise a permis de dresser un acte de divorce et de répudier." Jésus leur dit : "C'est à cause de votre dureté de cœur qu'il a écrit pour vous cette loi. Mais, au commencement de la création, Dieu les fit mâle et femelle. A cause de cela, l'homme quittera son père et sa mère et s'attachera à sa femme, et les deux ne seront qu'une seule chair. Ainsi ils ne sont plus deux, mais une seule chair. Que l'homme donc ne sépara pas ce que Dieu a uni !" (Marc X, 2-9)
"C'est à cause de votre dureté de coeur qu'il a écrit pour vous cette loi. Mais au commencement de la création (...)" - Voilà me semble-t-il le passage important. Le divorce et la répudiation sont ainsi historiquement datés, mais il y eut un temps où cela ne fut pas ainsi. Eve a été tiré du sein d'Adam (Genèse II, 22) : les deux ne forment qu'une seule chair, qu'un seul être ; ils constituent en quelque sorte le type de l'union conjugale, où les deux mariés ne s'appartiennent plus (1 Cor. VII, 4 s.) mais se donnent entièrement l'un à l'autre. Ainsi la répudiation et le divorce (et plus généralement l'ancienne Loi) ne furent qu'un pis-aller établis pour un peuple "dur de coeur", encore sous le joug de la faute originelle.
"La Loi a été notre pédagogue pour nous conduire au Christ" (Ga. III, 24) ; elle contient du provisoire et du perfectible ; elle est une "malédiction" (Ga. III, 13) en ce sens qu'elle rend compte par ses imperfections de l'infidélité d'Israël. "Mais lorsque est venue la plénitude des temps, Dieu a envoyé son Fils, formé d'une femme, né sous la Loi, pour affranchir ceux qui sont sous la Loi, afin de nous conférer l'adoption" (Ga. IV, 4). Par le Christ, nous sommes délivrés de la Loi de servitude et élevé au rang de fils adoptifs de Dieu ; la grâce a pris la place des préceptes mosaïques.
Je vous renvoie à Marc VII, 18-21 : les interdits alimentaires sont de la même manières dépassés par la Loi évangélique, venue parfaire l'ancienne Loi.[/align]
Bien à vous dans le Christ,
- VR -
Bonjour à tous,
Cette question des rapports entre la Loi mosaïque et la Loi évangélique est intéressante à plus d'un titre.
[align=justify]"[color=darkred]Des Pharisiens, l'ayant abordé, lui demandèrent s'il est permis à un mari de répudier sa femme. C'était pour le mettre à l'épreuve. Il leur répondit : "Que vous a ordonné Moïse?" Ils dirent : "Moise a permis de dresser un acte de divorce et de répudier." Jésus leur dit : "C'est à cause de votre dureté de cœur qu'il a écrit pour vous cette loi. Mais, au commencement de la création, Dieu les fit mâle et femelle. A cause de cela, l'homme quittera son père et sa mère et s'attachera à sa femme, et les deux ne seront qu'une seule chair. Ainsi ils ne sont plus deux, mais une seule chair. Que l'homme donc ne sépara pas ce que Dieu a uni ![/color]" (Marc X, 2-9)
"[color=darkred][b]C'est à cause de votre dureté de coeur qu'il a écrit pour vous cette loi. Mais au commencement de la création[/b][/color] (...)" - Voilà me semble-t-il le passage important. Le divorce et la répudiation sont ainsi historiquement datés, mais il y eut un temps où cela ne fut pas ainsi. Eve a été tiré du sein d'Adam (Genèse II, 22) : les deux ne forment qu'une seule chair, qu'un seul être ; ils constituent en quelque sorte le [i]type[/i] de l'union conjugale, où les deux mariés ne s'appartiennent plus (1 Cor. VII, 4 s.) mais se donnent entièrement l'un à l'autre. Ainsi la répudiation et le divorce (et plus généralement l'ancienne Loi) ne furent qu'un pis-aller établis pour un peuple "dur de coeur", encore sous le joug de la faute originelle.
"[color=darkred]La Loi a été notre [b]pédagogue[/b] pour nous conduire au Christ[/color]" (Ga. III, 24) ; elle contient du provisoire et du perfectible ; elle est une "[color=darkred][b]malédiction[/b][/color]" (Ga. III, 13) en ce sens qu'elle rend compte par ses imperfections de l'infidélité d'Israël. "[color=darkred]Mais [b]lorsque est venue la plénitude des temps[/b], Dieu a envoyé son Fils, formé d'une femme, [b]né sous la Loi, pour affranchir ceux qui sont sous la Loi[/b], afin de nous conférer [b]l'adoption[/b][/color]" (Ga. IV, 4). Par le Christ, nous sommes délivrés de la Loi de servitude et élevé au rang de fils adoptifs de Dieu ; la grâce a pris la place des préceptes mosaïques.
Je vous renvoie à Marc VII, 18-21 : les interdits alimentaires sont de la même manières dépassés par la Loi évangélique, venue parfaire l'ancienne Loi.[/align]
Bien à vous dans le Christ,
- VR -