par Charles » mar. 15 mars 2005, 13:58
Je suis bien d'accord avec Gaudeamus et Guelfo,
j'ai été catéchiste dans une belle paroisse parisienne où un nouveau curé avait été nommé. Il a voulu changer le livre de catéchisme vide de tout contenu chrétien pour le livre édité par le diocèse de Paris, et il l'a fait. Mais certaines dames de l'équipe des catéchistes auraient préféré en rester au coloriage pur et simple : juste avant la rentrée, la liste des parents d'enfants inscrits l'année précédente a disparu (!)... d'où un gros problème pour informer ces parents de la reprise du catéchisme. Le jour de la rentrée, les dames qui avaient claqué la porte en disant qu'on leur avaient imposé le nouveau livre et que c'était lui ou elles, se tenaient devant la porte du presbytère, comptant le peu d'enfants et rapportant plus tard qu'avec le nouveau livre, les parents n'envoyaient pas leurs enfants au caté...
Une de mes amies, philosophe et journaliste brillante, a été catéchiste dans un grand lycée catholique parisien : elle m'a dit en être physiquement perturbée... Les réunions de préparation étaient de véritables foires, où elle avait le sentiment d'être la seule catholique : l'un était freudien et ne parlait que de psychanalyse, l'autre militante féministe tendance Gaillot, etc. tout ce monde là parlant n'importe comment de la doctrine catholique...
Enfin, après un retour tardif à la foi (vers 24 ans), j'ai suivi une préparation à la confirmation dans une aumonerie de l'enseignement supérieur près de chez moi. J'y ai trouvé un vide total de toute spiritualité chrétienne. La religieuse permanente n'avait rien d'une religieuse et elle me confiait que le prêtre aumonier avait des problèmes de coeur et des besoins de tendresse. Un soir, après une séance de préparation, j'ai demandé à ce qu'on dise une prière : la religieuse a répondu qu'on y réfléchirait pour la prochaine fois (!). On médisait du prêtre qui m'avait reçu de nouveau dans l'Eglise et m'avait adressé là pour ma préparation. L'aumonier et la religieuse étaient incapable de me dire s'ils croyaient ou non dans la présence réelle et substantielle du Corps du Christ dans l'Eucharistie... Bien sûr, j'ai rapidement trouvé une autre paroisse et une autre préparation : c'était le philosophe Louis Millet qui la faisait, en nous commentant très simplement, sur la toile cirée d'une table de cuisine, un célèbre de texte de Dom Guéranger sur les dons du Saint Esprit : pour la Confirmation, voilà, c'était ça...
Je suis bien d'accord avec Gaudeamus et Guelfo,
j'ai été catéchiste dans une belle paroisse parisienne où un nouveau curé avait été nommé. Il a voulu changer le livre de catéchisme vide de tout contenu chrétien pour le livre édité par le diocèse de Paris, et il l'a fait. Mais certaines dames de l'équipe des catéchistes auraient préféré en rester au coloriage pur et simple : juste avant la rentrée, la liste des parents d'enfants inscrits l'année précédente a disparu (!)... d'où un gros problème pour informer ces parents de la reprise du catéchisme. Le jour de la rentrée, les dames qui avaient claqué la porte en disant qu'on leur avaient imposé le nouveau livre et que c'était lui ou elles, se tenaient devant la porte du presbytère, comptant le peu d'enfants et rapportant plus tard qu'avec le nouveau livre, les parents n'envoyaient pas leurs enfants au caté...
Une de mes amies, philosophe et journaliste brillante, a été catéchiste dans un grand lycée catholique parisien : elle m'a dit en être physiquement perturbée... Les réunions de préparation étaient de véritables foires, où elle avait le sentiment d'être la seule catholique : l'un était freudien et ne parlait que de psychanalyse, l'autre militante féministe tendance Gaillot, etc. tout ce monde là parlant n'importe comment de la doctrine catholique...
Enfin, après un retour tardif à la foi (vers 24 ans), j'ai suivi une préparation à la confirmation dans une aumonerie de l'enseignement supérieur près de chez moi. J'y ai trouvé un vide total de toute spiritualité chrétienne. La religieuse permanente n'avait rien d'une religieuse et elle me confiait que le prêtre aumonier avait des problèmes de coeur et des besoins de tendresse. Un soir, après une séance de préparation, j'ai demandé à ce qu'on dise une prière : la religieuse a répondu qu'on y réfléchirait pour la prochaine fois (!). On médisait du prêtre qui m'avait reçu de nouveau dans l'Eglise et m'avait adressé là pour ma préparation. L'aumonier et la religieuse étaient incapable de me dire s'ils croyaient ou non dans la présence réelle et substantielle du Corps du Christ dans l'Eucharistie... Bien sûr, j'ai rapidement trouvé une autre paroisse et une autre préparation : c'était le philosophe Louis Millet qui la faisait, en nous commentant très simplement, sur la toile cirée d'une table de cuisine, un célèbre de texte de Dom Guéranger sur les dons du Saint Esprit : pour la Confirmation, voilà, c'était ça...