par Foxy » mer. 01 mai 2019, 21:59
Vincentius a écrit : ↑mer. 01 mai 2019, 21:16
@Trinité : Partout dans les évangiles et notamment dans les écrits relatifs à l'intervention de Pilate, on voit comment celui-ci à essayer de le sauver jusqu'au dernier moment!
Désolé mais cela ne colle pas du tout avec les sources non-chrétiennes concernant le caractère de Pilate. Pilate était un homme brutal, déterminé, peu scrupuleux, qui a du rusé parce que la force brute dont il avait l'habitude ne collait pas avec ce peuple "bizarre" des juifs que lui, romain, ne comprenait pas. Les sources chrétiennes cherchent à dédouaner Pilate, à en faire un indécis, contraint pas les Grands Prêtres à condamner Jésus alors qu'il le sait innocent. Mais ce que nous renvoient les sources non-chrétiennes sur Pilate ne colle pas du tout. Désolé. C'est là un domaine ou la science historique apporte un démenti aux sources chrétiennes.
Cherchez dans les sources non-chrétiennes, vous verrez par vous même. J'avais aussi autrefois comme vous l'image de Pilate fournie dans le Nouveau Testament. Elle ne reflète pas la réalité je le crains.
Bonsoir Vincentius
Voici ce qu'en disent les évangiles :
Jésus a été interrogé par le Sanhédrin juif, et l’interrogatoire s’est conclu comme le grand prêtre Caïphe s’y attendait (Jn 11, 50) : Jésus est déclaré coupable de blasphème.
Comme le pouvoir d’infliger la peine de mort est réservé aux Romains, ils transfèrent le procès devant le gouverneur romain Ponce Pilate, en mettant en avant l’aspect politique de la culpabilité de Jésus : ils le présentent comme un malfaiteur qui a manifesté sa prétention à la dignité royale, crime passible de la peine de mort.
Pilate n’avait cependant rien de sérieux contre Jésus, comme l’écrit Jean (18, 34) et il cherche à le libérer en le présentant face à Barabbas comme candidat à l’amnistie pascale, ce que « les juifs » refusent (Jn 18, 39-40).
Bien que convaincu que Jésus ne présente aucun danger politique, Pilate cède – après de longs pourparlers avec les accusateurs de Jésus – par peur des désordres et surtout de perdre sa position quand les accusateurs lui disent : « Si tu le relâches, tu n’es pas ami de César » (Jn 19,12).
Ayant ainsi renoncé à exercer une vraie justice, Pilate condamne un innocent qui se prétendait « le roi des juifs ». Il porte donc la responsabilité juridique de sa mort, et ce sont les soldats de Rome qui vont crucifier Jésus.
La crucifixion et la mort de Jésus sont attestées par les documents historiques extérieurs (Tacite, Flavius Josèphe).
[quote=Vincentius post_id=400090 time=1556738176 user_id=17226]
[justifier]@Trinité : [i]Partout dans les évangiles et notamment dans les écrits relatifs à l'intervention de Pilate, on voit comment celui-ci à essayer de le sauver jusqu'au dernier moment![/i]
Désolé mais cela ne colle pas du tout avec les sources non-chrétiennes concernant le caractère de Pilate. Pilate était un homme brutal, déterminé, peu scrupuleux, qui a du rusé parce que la force brute dont il avait l'habitude ne collait pas avec ce peuple "bizarre" des juifs que lui, romain, ne comprenait pas. Les sources chrétiennes cherchent à dédouaner Pilate, à en faire un indécis, contraint pas les Grands Prêtres à condamner Jésus alors qu'il le sait innocent. Mais ce que nous renvoient les sources non-chrétiennes sur Pilate ne colle pas du tout. Désolé. C'est là un domaine ou la science historique apporte un démenti aux sources chrétiennes. [/justifier]
[justifier]Cherchez dans les sources non-chrétiennes, vous verrez par vous même. J'avais aussi autrefois comme vous l'image de Pilate fournie dans le Nouveau Testament. Elle ne reflète pas la réalité je le crains.[/justifier]
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Bonsoir Vincentius
Voici ce qu'en disent les évangiles :
Jésus a été interrogé par le Sanhédrin juif, et l’interrogatoire s’est conclu comme le grand prêtre Caïphe s’y attendait (Jn 11, 50) : Jésus est déclaré coupable de blasphème.
Comme le pouvoir d’infliger la peine de mort est réservé aux Romains, ils transfèrent le procès devant le gouverneur romain Ponce Pilate, en mettant en avant l’aspect politique de la culpabilité de Jésus : ils le présentent comme un malfaiteur qui a manifesté sa prétention à la dignité royale, crime passible de la peine de mort.
Pilate n’avait cependant rien de sérieux contre Jésus, comme l’écrit Jean (18, 34) et il cherche à le libérer en le présentant face à Barabbas comme candidat à l’amnistie pascale, ce que « les juifs » refusent (Jn 18, 39-40).
Bien que convaincu que Jésus ne présente aucun danger politique, Pilate cède – après de longs pourparlers avec les accusateurs de Jésus – par peur des désordres et surtout de perdre sa position quand les accusateurs lui disent : « Si tu le relâches, tu n’es pas ami de César » (Jn 19,12).
Ayant ainsi renoncé à exercer une vraie justice, Pilate condamne un innocent qui se prétendait « le roi des juifs ». Il porte donc la responsabilité juridique de sa mort, et ce sont les soldats de Rome qui vont crucifier Jésus.
La crucifixion et la mort de Jésus sont attestées par les documents historiques extérieurs (Tacite, Flavius Josèphe).