par Didyme » sam. 08 déc. 2018, 14:59
Je m'intéresse à la psychanalyse en ce moment et je me demande si d'une certaine façon, il ne faudrait pas entendre la justice ou le pardon des péchés comme un "besoin" de l'homme et non un besoin de Dieu.
J'avais lu que la colère était ce qu'il y avait de plus opposé à Dieu. En effet, c'est l'amour de Dieu qui nous crée, nous maintient, nous fait subsister. Si Dieu pouvait s'irriter, il semblerait que nous retournerions par voie de conséquence au néant.
Or, la créature qui pèche, lorsqu'elle ne refoule pas ses émotions, ressent de la honte et de la culpabilité qui la maintient captif de ses maux tant qu'elle n'a pu les dépasser. La créature a besoin de ce pardon, comme d'une intégration, d'une assimilation, d'une libération de ce péché. Dieu sauve, libère mais tant que la créature n'a pas intégrer, résolu ce péché elle est comme face à son péché, prisonnière, sous le jugement que cela fait peser sur elle.
La position de l' Église est que Dieu ne rejette personne, qu'il est exclusivement salut, et que c'est la créature libre qui choisit d'accepter ou de refuser le salut que Dieu lui offre. Cela semble bien confirmer que cette justice provient davantage de la créature que de Dieu.
Peut-être est-ce justement la part de Dieu en nous, la conscience qui nous juge, nous faisant percevoir le mal en nous. Après, tout le monde n'est pas systématiquement libéré de ce mal pour accueillir la miséricorde divine.
Je m'intéresse à la psychanalyse en ce moment et je me demande si d'une certaine façon, il ne faudrait pas entendre la justice ou le pardon des péchés comme un "besoin" de l'homme et non un besoin de Dieu.
J'avais lu que la colère était ce qu'il y avait de plus opposé à Dieu. En effet, c'est l'amour de Dieu qui nous crée, nous maintient, nous fait subsister. Si Dieu pouvait s'irriter, il semblerait que nous retournerions par voie de conséquence au néant.
Or, la créature qui pèche, lorsqu'elle ne refoule pas ses émotions, ressent de la honte et de la culpabilité qui la maintient captif de ses maux tant qu'elle n'a pu les dépasser. La créature a besoin de ce pardon, comme d'une intégration, d'une assimilation, d'une libération de ce péché. Dieu sauve, libère mais tant que la créature n'a pas intégrer, résolu ce péché elle est comme face à son péché, prisonnière, sous le jugement que cela fait peser sur elle.
La position de l' Église est que Dieu ne rejette personne, qu'il est exclusivement salut, et que c'est la créature libre qui choisit d'accepter ou de refuser le salut que Dieu lui offre. Cela semble bien confirmer que cette justice provient davantage de la créature que de Dieu.
Peut-être est-ce justement la part de Dieu en nous, la conscience qui nous juge, nous faisant percevoir le mal en nous. Après, tout le monde n'est pas systématiquement libéré de ce mal pour accueillir la miséricorde divine.