par Cinci » jeu. 06 déc. 2018, 23:20
Phylos a écrit :
Il s'agit de la chute du corps psychique (paradis) dans le néant mais sauvé par Dieu (tuniques de peau ou corps physique dont le corps psychique se retrouve "à l'intérieur"). La rédemption sera la possession du corps spirituel (ou glorieux). Voir Saint Paul Cordialement 15.
Les pères de l'église disent qu'au Paradis, le corps physique était caché dans le corps psychique, entouré du corps spirituel virtuel. Le péché à inversé cet ordre. Le cosmos entier est un désordre (sous le règne de Satan) pour TOUS LES ÊTRE QUI S'Y TROUVENT, y compris les animaux
Ceci n'a rien à voir avec la pensée de l'Église catholique pourtant. Je suis désolé. Et, à ce sujet, je remercierais Xavi pour sa remarque plus haut.
L'idée de faire de la chute de l'homme une chute dans la matière mauvaise n'est pas une idée nouvelle en effet. C'est un système d'idées que l'on pouvait retrouver chez des platoniciens, des gnostiques en opposition contre l'Église, peut-être un peu aussi (une influence ultérieure; la persistance d'un relent) chez certaines grandes figures comme Origène.
Un
Marcion ("pour peu j'allais écrire un Macron") également aurait pu développer un système manichéen semblable pour espérer rendre compte de la présence du mal dans le monde ici et là. Ex : "C'est un dieu mauvais qui régenterait l'univers depuis le début, c. à d. depuis l'apparition de la matière. La chute a eu lieu avant. Et au final c'est même le faux dieu, le dieu mauvais qui gouverne notre monde et qui s'exprime dans l'Ancien Testament ("ce dieu de violence ..."). Mais heureusement qu'il y a eu Jésus pour venir nous faire connaître le vrai Dieu bien spirituel et bon, le vrai Dieu qui ne se compromet pas avec la vilaine matière !"
Non
Les hommes ne sont pas dotés d'un corps charnel "par accident" (consécutivement à une faute ...). Et le fait d'être formé à la fois d'un corps de chair et d'un esprit ne correspond pas à une dégradation non plus, une dégradation ou le contraire de ce qui aurait dû être.
Non
La fameuse chute de l'homme qu'évoque la Genèse est bien comme une chute de l'homme qui intervient dans le plein de la création. Tout est déjà en place, l'homme arrive comme le sommet de la création en dernier. Il est bien de la terre, terreux, adama. Il est crée ainsi dans notre monde, disposant bien sûr de la fameuse innocence ou justice originelle. Et "Patatrac "!" la tentation, la chute ... Voici que d'innocent l'homme est pécheur. Mais l'univers reste le même, ainsi que les lois physiques, la chimie, la croissance du vivant, l'harmonie de l'ensemble, l'écosystème, etc. Les étoiles n'ont pas changé de position dans le ciel, ni la lune changé d'orbite et le soleil diminué de moitié parce qu'un homme cède à la tentation de vouloir agir sans Dieu.
Le monde reste fondamentalement le même.
Sauf que sans la grâce ce même monde ne présente plus pour l'homme le même visage qu'avant. Dépourvu de la grâce, le monde lui apparaîtra quasiment comme une présence hostile, comme une quasi-universelle "comploterie" contre son propre bien-être, avec désormais des voisins cherchant à le voler, sa femme à le tromper, des chiens aboyer après lui; ensuite des troubles de santé incurables (comme le paralytique de l'Évangile ...). Sans la grâce, l'Église va dire que consécutivement au péché, l'homme n'aura plus une aussi bonne maîtrise sur lui-même. Le fameux "Je ne fais pas ce que je veux, je fais ce que je ne veux pas ..." lancé une fois par l'Apôtre. C'est l'esclavage du péché.
[quote][b]Phylos a écrit :[/b]
Il s'agit de la chute du corps psychique (paradis) dans le néant mais sauvé par Dieu (tuniques de peau ou corps physique dont le corps psychique se retrouve "à l'intérieur"). La rédemption sera la possession du corps spirituel (ou glorieux). Voir Saint Paul Cordialement 15.
Les pères de l'église disent qu'au Paradis, le corps physique était caché dans le corps psychique, entouré du corps spirituel virtuel. Le péché à inversé cet ordre. Le cosmos entier est un désordre (sous le règne de Satan) pour TOUS LES ÊTRE QUI S'Y TROUVENT, y compris les animaux[/quote]
Ceci n'a rien à voir avec la pensée de l'Église catholique pourtant. Je suis désolé. Et, à ce sujet, je remercierais Xavi pour sa remarque plus haut.
L'idée de faire de la chute de l'homme une chute dans la matière mauvaise n'est pas une idée nouvelle en effet. C'est un système d'idées que l'on pouvait retrouver chez des platoniciens, des gnostiques en opposition contre l'Église, peut-être un peu aussi (une influence ultérieure; la persistance d'un relent) chez certaines grandes figures comme Origène.
Un [b]Marcion[/b] ("pour peu j'allais écrire un Macron") également aurait pu développer un système manichéen semblable pour espérer rendre compte de la présence du mal dans le monde ici et là. Ex : "C'est un dieu mauvais qui régenterait l'univers depuis le début, c. à d. depuis l'apparition de la matière. La chute a eu lieu avant. Et au final c'est même le faux dieu, le dieu mauvais qui gouverne notre monde et qui s'exprime dans l'Ancien Testament ("ce dieu de violence ..."). Mais heureusement qu'il y a eu Jésus pour venir nous faire connaître le vrai Dieu bien spirituel et bon, le vrai Dieu qui ne se compromet pas avec la vilaine matière !"
Non
Les hommes ne sont pas dotés d'un corps charnel "par accident" (consécutivement à une faute ...). Et le fait d'être formé à la fois d'un corps de chair et d'un esprit ne correspond pas à une dégradation non plus, une dégradation ou le contraire de ce qui aurait dû être.
Non
La fameuse chute de l'homme qu'évoque la Genèse est bien comme une chute de l'homme qui intervient dans le plein de la création. Tout est déjà en place, l'homme arrive comme le sommet de la création en dernier. Il est bien de la terre, terreux, adama. Il est crée ainsi dans notre monde, disposant bien sûr de la fameuse innocence ou justice originelle. Et "Patatrac "!" la tentation, la chute ... Voici que d'innocent l'homme est pécheur. Mais l'univers reste le même, ainsi que les lois physiques, la chimie, la croissance du vivant, l'harmonie de l'ensemble, l'écosystème, etc. Les étoiles n'ont pas changé de position dans le ciel, ni la lune changé d'orbite et le soleil diminué de moitié parce qu'un homme cède à la tentation de vouloir agir sans Dieu.
Le monde reste fondamentalement le même.
Sauf que sans la grâce ce même monde ne présente plus pour l'homme le même visage qu'avant. Dépourvu de la grâce, le monde lui apparaîtra quasiment comme une présence hostile, comme une quasi-universelle "comploterie" contre son propre bien-être, avec désormais des voisins cherchant à le voler, sa femme à le tromper, des chiens aboyer après lui; ensuite des troubles de santé incurables (comme le paralytique de l'Évangile ...). Sans la grâce, l'Église va dire que consécutivement au péché, l'homme n'aura plus une aussi bonne maîtrise sur lui-même. Le fameux "Je ne fais pas ce que je veux, je fais ce que je ne veux pas ..." lancé une fois par l'Apôtre. C'est l'esclavage du péché.