par Cendrine » mer. 20 déc. 2017, 10:33
Bonjour Trinité,
Si j'ai dit quelque part que Dieu "donnait" des épreuves c'est sans doute parce que j'ai dû faire un raccourci un peu rapide ; je crois comprendre comme Foxy que Dieu permet plutôt nos épreuves. L'être humain est bien trop libre et, depuis le péché originel, bien trop enclin à faire le mal ou du moins à oublier Dieu de façon à jouir sans entraves (malgré toute la bonté naturelle donnée par Dieu) pour que le Seigneur ait en effet à nous envoyer des épreuves en plus de celles que nous nous infligeons à longueur de temps les uns aux autres.
Il y a aussi un autre aspect, qui lui n'est pas directement dû à la chute humaine, c'est celui des mécanismes naturels : Dieu a créé à la perfection un monde qui est en perpétuel mouvement. Ainsi la terre bouge, et nous pouvons nous faire écraser par un pan de mur, ainsi la neige fond par endroit et nous pouvons nous faire ensevelir par une avalanche, nous trouverons tous une multitude d'autres exemples. Mais dans ce cas, là aussi, ce n'est pas Dieu qui nous "envoie" directement ces épreuves, nous les subissons parce que nous faisons partie d'un système vivant qui peut être violent sans que le mal ne soit intentionnel. La foi nous donne des solutions éprouvées depuis des siècles, qui n'écartent pas d'un revers de main la possibilité de la souffrance. Il ne s'agit pas de la cultiver, mais de ne pas en faire un outil un peu trop facile contre l'amour qui est dû à Dieu, que cet amour passe par le cri ou le silence.
Concernant le malin, en plus des fois où il lui est permis par Dieu de tenter de grands saints, il me semble que l'Église dit qu'il passe son temps à essayer de faire chuter encore davantage chacun de nous. Il y a en nous à la fois la blessure dépravante du péché originel et les essais vicieux du diable pour terminer de nous faire perdre définitivement de vue l'amour offert gratuitement et perpétuellement par Dieu. Quand nous Lui tournons le dos pour n'être que des jouisseurs ou parce qu'au contraire nous avons des épreuves, il semble que jouissance et épreuves soient des leviers utilisés par le démon contre nous et Dieu. Il faut alors bien se pénétrer de l'idée que cette raclure est de toutes façons un perdant, il n'aura jamais le dernier mot devant son créateur, c'est pourquoi il est pressé de faire ses razzias parmi nous.
Prière est le fin mot de l'histoire.
Tout notre problème, une fois passé le temps de la révolte devant la mort et la douleur, est d'arriver à rester fidèles à notre alliance avec Dieu, sans le rendre responsable de façon nombriliste de nos malheurs. Il nous faut donc garder à l'esprit qu'il est normal que nous soyons révoltés devant la mort et la souffrance des autres (et même aussi la nôtre, ce n'est pas défendu) car à l'origine, n'étant pas séparés de Dieu nous ne vivions que de joie, et/mais aussi que notre travail de chrétiens ici-bas est de nous souvenir du Royaume auquel nous pouvons de nouveau aspirer grâce à Notre Seigneur, Jésus le Christ.
Bonjour Trinité,
Si j'ai dit quelque part que Dieu "donnait" des épreuves c'est sans doute parce que j'ai dû faire un raccourci un peu rapide ; je crois comprendre comme Foxy que Dieu[b] permet[/b] plutôt nos épreuves. L'être humain est bien trop libre et, depuis le péché originel, bien trop enclin à faire le mal ou du moins à oublier Dieu de façon à jouir sans entraves (malgré toute la bonté naturelle donnée par Dieu) pour que le Seigneur ait en effet à nous envoyer des épreuves en plus de celles que nous nous infligeons à longueur de temps les uns aux autres.
Il y a aussi un autre aspect, qui lui n'est pas directement dû à la chute humaine, c'est celui des mécanismes naturels : Dieu a créé à la perfection un monde qui est en perpétuel mouvement. Ainsi la terre bouge, et nous pouvons nous faire écraser par un pan de mur, ainsi la neige fond par endroit et nous pouvons nous faire ensevelir par une avalanche, nous trouverons tous une multitude d'autres exemples. Mais dans ce cas, là aussi, ce n'est pas Dieu qui nous "envoie" directement ces épreuves, nous les subissons parce que nous faisons partie d'un système vivant qui peut être violent sans que le mal ne soit intentionnel. La foi nous donne des solutions éprouvées depuis des siècles, qui n'écartent pas d'un revers de main la possibilité de la souffrance. Il ne s'agit pas de la cultiver, mais de ne pas en faire un outil un peu trop facile contre l'amour qui est dû à Dieu, que cet amour passe par le cri ou le silence.
Concernant le malin, en plus des fois où il lui est permis par Dieu de tenter de grands saints, il me semble que l'Église dit qu'il passe son temps à essayer de faire chuter encore davantage chacun de nous. Il y a en nous à la fois la blessure dépravante du péché originel et les essais vicieux du diable pour terminer de nous faire perdre définitivement de vue l'amour offert gratuitement et perpétuellement par Dieu. Quand nous Lui tournons le dos pour n'être que des jouisseurs ou parce qu'au contraire nous avons des épreuves, il semble que jouissance et épreuves soient des leviers utilisés par le démon contre nous et Dieu. Il faut alors bien se pénétrer de l'idée que cette raclure est de toutes façons un perdant, il n'aura jamais le dernier mot devant son créateur, c'est pourquoi il est pressé de faire ses razzias parmi nous.
[i]Prière[/i] est le fin mot de l'histoire.
Tout notre problème, une fois passé le temps de la révolte devant la mort et la douleur, est d'arriver à rester fidèles à notre alliance avec Dieu, sans le rendre responsable de façon nombriliste de nos malheurs. Il nous faut donc garder à l'esprit qu'il est normal que nous soyons révoltés devant la mort et la souffrance des autres (et même aussi la nôtre, ce n'est pas défendu) car à l'origine, n'étant pas séparés de Dieu nous ne vivions que de joie, et/mais aussi que notre travail de chrétiens ici-bas est de nous souvenir du Royaume auquel nous pouvons de nouveau aspirer grâce à Notre Seigneur, Jésus le Christ.