par Cinci » ven. 25 juin 2010, 20:21
Didyme :
Ce qui aurait pu être bien aussi, ça aurait été d'exprimer ce qu'elle représente pour vous
Oui, c'est la question un peu difficile pour moi. Du moins, pour peu que j'essayerais de faire table rase, peut-être sans succès aussi, de formule apprise ou empruntée.
Ce qu'elle représente ? Une certaine universalité, une certaine rondeur, la familiarité,
l'anti-schisme, sorte de correctif à une certaine raison désséchante, un complément de scandale pour la raison et qui fait mal à notre bonne vieille nature, puis salutaire aussi dans le mesure même où il en donnerait à voir notre propre résistance (je parle surtout pour moi) à se diminuer soi-même. Des trucs de la sorte quoi. Il est difficile parfois de mettre le doigt précisément sur la chose essentielle. J'appréhende en tout cas comment la question est sans doute liée à l'acceptation des petits, des plus petits (hors tout espèce de science théologique), et l'acceptation aussi en le sens que même les plus petits ont quelque chose à nous faire apprendre. Ce qu'elle représente ? Comment dire ? une nécéssité à devoir casser une certaine superbe. Ne dirait-on pas que Marie est la servante du Seigneur ?
Puis c'est la question de la communion des saints, des saints de l'Église de tous les temps. C'est pour cela que je pense ''anti-schisme'' avec elle. M'évoquer Marie et ensuite la communion des saints de l'Église et dans l'Église : pour moi c'est comme un tout relié assez étroitement. L'un ne va pas sans l'autre. C'est la dimension ''sainte" de l'Église une, sainte, catholique et apostolique. C'est mon appréhension, mon sentiment.
Pour le dire autrement : un Paul à lui seul n'est pas suffisant. Il resterait une certaine raideur. Le petit supplément d'âme capital qui manque est fourni par la fameuse servante; avec elle,
mais alors l'Église de Jésus Christ. Et il reste que c'est mystérieux.
Didyme :
[quote] Ce qui aurait pu être bien aussi, ça aurait été d'exprimer ce qu'elle représente pour vous[/quote]
Oui, c'est la question un peu difficile pour moi. Du moins, pour peu que j'essayerais de faire table rase, peut-être sans succès aussi, de formule apprise ou empruntée. [b]Ce qu'elle représente ?[/b] Une certaine universalité, une certaine rondeur, la familiarité, [u]l'anti[/u]-schisme, sorte de correctif à une certaine raison désséchante, un complément de scandale pour la raison et qui fait mal à notre bonne vieille nature, puis salutaire aussi dans le mesure même où il en donnerait à voir notre propre résistance (je parle surtout pour moi) à se diminuer soi-même. Des trucs de la sorte quoi. Il est difficile parfois de mettre le doigt précisément sur la chose essentielle. J'appréhende en tout cas comment la question est sans doute liée à l'acceptation des petits, des plus petits (hors tout espèce de science théologique), et l'acceptation aussi en le sens que même les plus petits ont quelque chose à nous faire apprendre. Ce qu'elle représente ? Comment dire ? une nécéssité à devoir casser une certaine superbe. Ne dirait-on pas que Marie est la servante du Seigneur ?
Puis c'est la question de la communion des saints, des saints de l'Église de tous les temps. C'est pour cela que je pense ''anti-schisme'' avec elle. M'évoquer Marie et ensuite la communion des saints de l'Église et dans l'Église : pour moi c'est comme un tout relié assez étroitement. L'un ne va pas sans l'autre. C'est la dimension ''sainte" de l'Église une, sainte, catholique et apostolique. C'est mon appréhension, mon sentiment.
Pour le dire autrement : un Paul à lui seul n'est pas suffisant. Il resterait une certaine raideur. Le petit supplément d'âme capital qui manque est fourni par la fameuse servante; avec elle, [i]mais alors l'Église de Jésus Christ[/i]. Et il reste que c'est mystérieux.