Objets de contradiction

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Re: Objets de contradiction

par etienne lorant » sam. 08 nov. 2008, 16:01

Bonjour Judith,

Finalement, j'ai fait mieux que la rappeler, je suis allée la trouver et j'ai vu qu'à côté de son téléphone, elle avait noté les dates qui marqueront à jamais pour nous cette année 2008... C'est un signe de lassitude, je crois. L'hiver, pour elle, comme pour toutes les personnes âgées, quand bien même la maison de repos a bonne réputation, c'est la solitude et l'ennui, le souvenir, le chagrin, mais aussi la prière. Il suffit d'être là, je n'ai pas parlé beaucoup: nous nous sommes souris et tenus par les yeux... les mamans sont vraiment irremplaçables. Dieu le savait bien, puisqu'il en a donnée une à son Fils !

Re: Objets de contradiction

par Judith » ven. 07 nov. 2008, 16:53

Vous pouvez toujours rappeller votre mère pour vous excuser et lui expliquer ce que vous venez si joliment de nous dire.
Je suis sure qu'elle comprendra et se sentira rassurée aussi de voir son fils la comprendre et être conscient qu'elle l'aime. ;)

Objets de contradiction

par etienne lorant » ven. 07 nov. 2008, 16:19

Lettre de saint Paul Apôtre aux Philippiens 3,17-21.4,1.
Frères, prenez-moi tous pour modèle, et regardez bien ceux qui vivent selon l'exemple que nous vous donnons. Car je vous l'ai souvent dit, et maintenant je le redis en pleurant : beaucoup de gens vivent en ennemis de la croix du Christ. Ils vont tous à leur perte. Leur dieu, c'est leur ventre, et ils mettent leur gloire dans ce qui fait leur honte ; ils ne tendent que vers les choses de la terre. Mais nous, nous sommes citoyens des cieux ; c'est à ce titre que nous attendons comme sauveur le Seigneur Jésus Christ, lui qui transformera nos pauvres corps à l'image de son corps glorieux, avec la puissance qui le rend capable aussi de tout dominer.
Ainsi, mes frères bien-aimés que je désire tant revoir, vous, ma joie et ma récompense, tenez bon dans le Seigneur, mes bien-aimés.

Nous sommes citoyens des cieux et donc exilés de notre patrie. Notre façon de vivre dénote, dérange et entraîne que nous nous retrouvons incompris et souvent rejetés. Or, si nous consultons l'Evangile, ce rejet confirme que nous sommes sur la bonne voie, car "Si vous apparteniez au monde, le monde vous aimerait, car vous seriez à lui. Mais vous n'appartenez pas au monde, puisque je vous ai choisis en vous prenant dans le monde; voilà pourquoi le monde a de la haine contre vous. » Et je suis réconforté. « Il te faut bien peu de choses ! », m’a-t-on dit. Mais que les événements de mon existence rencontrent des situations que le Christ avait annoncées, je trouve cela réconfortant, oui, et mieux encore : c’est réjouissant ! Souvenez-vous des Actes des Apôtres, ils se sont réjouis d’avoir été flagellés par les Juifs. D’où provenait cette allégresse ? Simplement de la certitude d’être dans la vérité. Sur le plan spirituel, c’est d’autant plus réjouissant que ces rejets et ces oppositions montrent combien le Seigneur continue d’être présent aux hommes, dans ce monde, à travers nous. Car le rejet par l’autre démontre au moins qu’il y a eu débat chez lui, qu’il a été dérangé en lui-même par un constat, un diagnostic que seule sa propre conscience pouvait établir.

J’en parle de cette façon, mais saint Paul le dit en pleurant, ce qui me démontre à quel point je suis encore loin de la vraie charité. Je l’avoue : ces derniers temps, le seul progrès que j’ai accompli en ce sens, c’est d’avoir prié en faveur des personnes que j’ai saluées dans ma journée et qui ne m’ont pas rendu mon salut. Et aujourd’hui, après que j’aie reproché mardi à ma vieille mère de ne plus m’appeler si souvent, je me suis senti tout confus, ce matin, de réaliser qu’elle s’était abstenue simplement afin que je ne perçoive pas sa douleur dans la faiblesse de sa voix… C’est bien ma conscience qui me l’a dit : j’avais eu envers ma propre mère la même attitude que je déplore de la part d’autres personnes…

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