par Popeye » lun. 21 janv. 2008, 2:06
DavidB a écrit :En tel cas, poussant à la limite, quelqu'un est-il complètement païen, il me semble que nous ne témoignons pas de l'évangile en le massacrant ou en le torturant, en l'humiliant publiquement ou autre.
Témoigner de l'Évangile c'est
d'abord affirmer le primat de Dieu : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton coeur, de toute ton âme, de tout ton esprit et de toute ta force. »
Quant à la répression des hérétiques formels, ce n'était franchement pas le débat ici. Ceci dit, puisque vous en parlez, cette répression a été enseignée par des Pères et les Docteurs ; ordonnée par des Papes ; voulue par l'Église. Que ça vous plaise ou non !
DavidB a écrit :La correction fraternelle, je sais que c'est un acte de charité, mais ce n'est pas en excitant l'humiliation et en irritant les personnes en faiblesse que l'on témoigne de Dieu. Il n'écrase pas le roseau froissé et n'éteient pas la mèche qui fume encore...
Et il prononce le jugement de damnation : « Allez maudits, au feu éternel ».
Et par ailleurs, vous êtes prompt à me prêter de bien noir sentiments : volonté de puissance, esprit de domination, volonté d'écraser et d'humilier. Vos accusations calomnieuses me laissent de marbre. Sachez que je comprends fort bien votre méthode : Vous commencez par ânonner quelques contre-vérités théologiques stupides, puis vexé qu'on vous reprenne, vous embrayez sur le mode du pathos victimaire en accusant qui vous récuse des pires monstruosités. Libre à vous d'être ce que vous êtes, mais pour ma part, je n'accepterais jamais qu'on veuille substituer la niaiserie à l'intellectus fidei et le sentiment à la charité vraie : je prends trop la religion au sérieux pour cela. Les caricatures du catholicisme me dégouttent ; je refuse les compromissions avec l'esprit d'erreur. Je vous suis donc abominable.
DavidB a écrit :vos propos sont enfermants, blessants et irritants. Cela prouve encore que vous ne vous souciez pas véritablement de votre prochain et de facto que vous n'avez pas l'esprit missionaire et surtout, si vous connaissez la théologie, vous ne savez vraiment pas faire la différence entre faire de la théologie et témoigner de l'Évangile.
Je n'enferme personne ; je dis la vérité. Et c'est parce que j'ai l'esprit missionnaire que j'expose la doctrine théologique constitutive de l'intelligence de la foi. Et vous me calomniez. Et pour votre gouverne, témoigner de l'Évangile n'est pas prostituer les vérités de foi. Par exemple, dire à un hérétique formel que son péché le marque d'infamie et lui mérite l'Enfer n'est pas chercher à le piétiner, mais lui dire la vérité en l'alertant sur le danger qu'il encourt. Ceci porte un nom : la diaconie de la vérité. Et arrêtez votre petit couplet selon lequel vous, vous auriez conscience d'être pécheur, de sorte que vous, vous tourneriez vers la Miséricorde, tandis que moi, pauvre tarte, je serais inconscient de mes propres péchés. La seule différence de vous à moi est que je n'excipe pas de mes péchés pour refuser de dire au prochain que le péché mène à la damnation. Relisez Ezékiel !
DavidB a écrit :L'être humain est une merveille à l'image de Dieu, de ce que l'humain est un être de parole.
Et de toute parole sans fondement, il sera demandé compte au Jour du Jugement.
DavidB a écrit :Le saviez-vous? Or, quand bien même en votre âme et conscience vous savez et êtes persuadés que ce que vous me faite s'appelle charité, si moi je vous dis que je le reçois comme du mépris, vous devriez, il me semble, prendre cela en considération. Et de même pour moi, lorsque vous me dites que vous avez fait W, moi, j'ai vu Y. Alors, de ce fait, pouvons-nous reconnaitre que nous ne sommes pas sur la même position sans nécessairement en exclure un ?
Si votre question porte s'il est des dissentiments théologiques admissibles, la réponse est oui : l'histoire des différentes écoles théologiques catholiques l'atteste. S'il s'agit de dire que tout dissentiment théologique est admissible, la réponse est non. Et quand vous proférez des contre-vérités théologiques,
je ne dois pas craindre de vous effaroucher.
DavidB a écrit :Cela dit, je crois que le Christ a payé pas mal plus cher que vous pour mon salut, sa parole dépasse donc largement la votre, qui elle, la votre, m'écrase comme si je n'étais pas créé à l'image de Dieu, mais c'est en Lui que je mets mon espérance et non pas en vous, heureusement, sinon, à vous lire, le suicide resterait une solution acceptable, votre dépréciation ne sert que le mal, je vous assure, quel dommage. Votre miroir vous a-t-il dit ce matin combien vous êtes formidable?
De sorte qu'après m'avoir taxé de volonté de puissance, d'esprit de domination, de volonté d'écraser et d'humilier, voilà maintenant que je serais désespérant jusqu'au suicide et serviteur des ténèbres. Qui méprise l'autre ? Quant à moi, ce n'est pas vous que je méprise, mais votre bétise, votre pathos, les imbécillités que vous présentez comme des évidences théologiques, et cette façon que vous avez de vous présenter comme victime, alors que vous êtes fautif, par vos enseignements mensongers.
DavidB a écrit : Qui sera contre moi, si le Christ est pour moi? Rien ne peut me séparer de l'amour du Christ, c'est ce qui compte.
Cessez là vos propos grandiloquents. Le péché sépare d'avec le Christ, et vous n'êtes pas S.Paul.
DavidB a écrit :je continuerai d'espérer dans le Christ et de vous congédier pour votre approche anti-pastorale.
Prenez quand même garde de ne pas confondre espérance et présomption.
DavidB a écrit :Il me semble que le Christ n'a pas fouetté la femme adultère, il n'a pas fouetté Zaché, il n'a pas fouetté la samaritaine...
ll a fouetté les marchands au Temple, et prononce le jugement de damnation des damnés.
DavidB a écrit :Dieu, soit dit en passant, n'est pas qu'une idée dans les airs. C'est dommage, mais tout amour de Dieu passe par la pratique ET l'amour du prochain, les deux ne se sépare pas aussi bêtement que vous essayez de le faire croire.
Je n'ai jamais cherché à le faire croire. J'ai même expressément dit le contraire : amour de Dieu et du prochain. Ce que j'ai dit, et je le maintiens, c'est que tout amour n'est pas un amour de charité. La charité est une vertu théologale. Ce qui signifie que
l'amour de charité - tout amour n'est pas charité - est un amour de Dieu et du prochain parce que Dieu est Souverainement aimable. La vertu théologale de charité a pour objet matériel premier "Dieu" ; pour objet matériel second "le prochain" ; pour objet formel "Dieu". L'objet matériel de l'acte ou de la vertu de charité, c'est ce qui est aimé ; l'objet formel, c'est la raison où le motif de cet amour de charité. La distinction de l'objet matériel est enseigné par Jésus : le premier commandement est d'aimer Dieu tel qu'il veut être aimé (ce qui inclut le respect des commandements) ; le second est d'aimer son prochain. Est-ce alors que tout amour du prochain est un amour de charité ? Non !
L'amour du prochain n'est un acte de charité que pour autant que le prochain soit aimé par amour de Dieu, parce que Dieu est Dieu, Souverainement aimable. Et le plus grand amour pour le prochain, c'est vouloir qu'il atteigne lors sa fin dernière absolue, Dieu, dans la vision intuive, laquelle est source de la béatitude des voyants, au Paradis. Et comme l'hérésie et le schisme formels valent damnation, haïr l'hérésie et le schisme c'est tout à la fois aimer Dieu, l'Église et le prochain.
Allez donc relire S.Thomas, IIa IIae Q.25 a.1 réponse : «
La raison d’aimer le prochain, c’est Dieu ; car ce que nous devons aimer dans le prochain, c’est qu’il soit en Dieu. Il est donc manifeste que l’acte par lequel Dieu est aimé, et celui par lequel est aimé le prochain sont de même espèce. »
DavidB a écrit :Selon Matthieu 25, qui est encore très très très très clair, ce qui sera jugé digne de Dieu ou non, c'est l'amour du prochain : "J'ai eu soif, vous m'avez donné à boire, j'ai eu faim, vous m'avez donné à manger... etc."
Exactement !
« Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ta force, de toute ton âme et de tout ton esprit, et ton prochain comme toi-même. »
Mt X 27
-
« Jésus parcourait toutes les villes et les villages, enseignant dans leurs synagogues, proclamant la Bonne Nouvelle du Royaume et guérissant toute maladie et toute langueur. À la vue des foules, il en eut pitié, car ces gens étaient las et prostrés comme des brebis qui n’ont pas de berger. Alors il dit à ses disciples : “La moisson est abondante, mais les ouvriers peu nombreux ; priez donc le Maître de la moisson d’y envoyer des ouvriers.”»
S.Matthieu, IX 35-36
-
« À qui te demande, donne »
S.Matthieu, V 42
-
« Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement. »
S.Matthieu, X 8
-
« L’eau éteint les flammes ; l’aumône remet les péchés. »
Si III 30
-
« L’aumône sauve de la mort, elle purifie de tout péché. »
Tb XII 9
-
« En vérité je vous le dis, quiconque donnera à boire rien qu’un verre d’eau fraîche à l’un de ces petits de ceux mes disciples ne perdra pas sa récompense. »
Mt X 42
-
« Gardez-vous de pratiquer votre justice devant les hommes, pour vous faire remarquer d’eux. Car alors vous n’aurez pas votre récompense du Père des cieux. Quand donc tu fais l’aumône, ne va pas le claironner devant toi ; ainsi font les hypocrites, dans les synagogues et dans les rues, afin d’être glorifiés par les hommes. En vérité je vous le dis, ils tiennent déjà leur récompense. Pour toi, quand tu fais l’aumône, que ta senestre ignore ce que fait ta dextre, afin que ton aumône soit secrète ; et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra. »
Mt VI 1-4
-
« L’aumône peut avoir un motif : – 1° Surnaturellement bon, donnant au prochain par amour de Dieu et du Christ. – 2° Naturellement bon, s’il s’agit de se communiquer ; en tant que la science est l’acte, perfection et forme de l’intelligence, et que tout acte est naturellement - à raison de son actualité même - puissance active ; bien entitatif tendant naturellement à être diffusif de soi, conformément à la sage métaphysique des choses. – 3° Peccamineux. »
Popeye
-
« Le motif pour donner l’aumône est de secourir qui en a besoin »
S.Thomas d’Aquin, IIa IIæ Q.32 a.1
-
« Celui qui sait doit bien prendre garde à ne pas se taire ; celui qui est riche, de ne pas s’engourdir dans ses largesses miséricordieuses ; l’homme possédant un art utile à la direction de la vie doit s’efforcer d’en partager l’usage et le bienfait avec son prochain ; celui qui a l’oreille du riche doit craindre d’être puni, s’il enfoui son talent en n’intercédant pas pour les pauvres alors qu’il le peut. »
S.Grégoire le Grand, In Evang. I. 9
-
« On subvient aux déficiences spirituelles par des actes spirituels de deux façons. D’abord en implorant le secours de Dieu, à quoi correspond la prière. Ensuite par l’octroi d’un secours humain, qui lui-même peut viser trois choses : un défaut de l’intelligence, auquel on remédie par l’enseignement s’il s’agit d’un défaut de l’intellect théorétique, et par le conseil s’il s’agit d’un défaut de l’intellect pratique … »
S.Thomas d’Aquin, IIa IIæ Q.32 a.2
-
« Il y a deux manières de comparer les aumônes. D’abord en les considérant de façon absolue. Sous ce rapport, les aumônes spirituelles l’emportent pour trois raisons : – 1° Parce que ce qui est donné a plus de valeur. Un don spirituel est en effet supérieur à un don corporel … – 2° En raison de ce à quoi on porte secours, l’esprit, qui est plus noble que le corps … – 3°En raison des actes par lesquels on vient en aide au prochain, … les actes corporels étant toujours marqués d’un caractère servile. On peut ensuite comparer d’une autre façon les deux sortes d’aumônes, et en tel cas particulier, montrer que l’aumône corporelle est préférable à la spirituelle. Ainsi mieux vaut nourrir qu’instruire celui qui meurt de faim, comme le remarque Aristote : “L’indigent a d’avantage besoin de s’enrichir que de philosopher, bien qu’absolument parlant philosopher soit meilleur.” »
S.Thomas d’Aquin, IIa IIæ Q.32 a.3
DavidB a écrit :Vous trouvez vos propos désaltérant et nourissant, guérissant et libérateur pour quelqu'un d'autre que vous-mêmes popeye?
Oui ! Pour tous ceux qui ont soif de vérité ; pour tous ceux qui cherchent l'intelligence de la foi ; pour tous ceux qui refusent les caricatures frelatées du catholicisme.
DavidB a écrit :Que j'aie été naïf sur la volonté de puissance est une chose, qui oui, peut mériter une réponse franche, mais que je ne vois pas plus la charité dans vos propos reste encore vrai et tout ce que vous me pousser à faire c'est de m'enfermer dans le silence, dans mon ignorance, de ne pas poser de question, de ne pas chercher, serait-ce de la façon que vous, vous considérez la plus insignifiante et à côté de la plaque, à bâtir moi aussi, la cité de Dieu, vous ne me l'accordez même pas, vous me tombez dessus à bras raccourcis pour m'écraser et vous croyez que ça va me faire "prendre mon trou" peut-être? Mais c'est dommage, vous ne m'appartenez pas et moi non plus je ne vous appartient pas, quelle autorité vous accorderai-je donc de m'abaisser ainsi? Vous me trouvez à côté de la plaque et vous vous permettez de le dire haut et fort, vous vous complaisez à démolir tous ceux qui osent vous confronter et vous vous en croyez juste. Félicitation pour vous.
Vous ne posez pas de questions ; vous pérorez. En vérité, vous enseignez sans savoir, vous répandant en affirmations fausses, attentatoires à la doctrine catholique, comme ce sera manifeste quand sera publié mon post répondant au votre sur le fil Catholicisme / Protestantisme. Et quand vous n'êtes pas à enseigner vos inepties, vous êtes là à pleurer sur vous, de long en large de vos messages, que snif, ouin, vous avez bobo au nombril, parce que l'affreux Popeye vous a dit la vérité en face. Et bien évidemment, pour vous, si j'interviens, c'est pour vous dominer, ou pour vous démolir, ou pour vous réduire au silence, l'explication ultime de mes propos étant l'esprit satanique qui, à vous en croire, m'habite.
Sachez donc que je ne cherche ni à vous bâilloner ni à vous humilier mais seulement à vous instruire ; ne me sentant pourtant pas obligé, pour ce faire, de vous chanter des berceuses en vous pommadant le narcisse susceptible. Si vous dites des
inepties, je vous le dis tout net, sans m'encombrer d'une susceptibilité mal placée. Il est dommage que vous ne l'ayez pas compris. Il est sans doute plus rassurant pour votre ego de me peinturlurer en monstre cannibale que d'avoir admettre le ridicule de vos péroraisons. Alors d'accord, si ça peut vous rassurer : je suis le grand méchant loup.
[quote="DavidB"]En tel cas, poussant à la limite, quelqu'un est-il complètement païen, il me semble que nous ne témoignons pas de l'évangile en le massacrant ou en le torturant, en l'humiliant publiquement ou autre.[/quote]
Témoigner de l'Évangile c'est [b]d'abord[/b] affirmer le primat de Dieu : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton coeur, de toute ton âme, de tout ton esprit et de toute ta force. »
Quant à la répression des hérétiques formels, ce n'était franchement pas le débat ici. Ceci dit, puisque vous en parlez, cette répression a été enseignée par des Pères et les Docteurs ; ordonnée par des Papes ; voulue par l'Église. Que ça vous plaise ou non !
[quote="DavidB"]La correction fraternelle, je sais que c'est un acte de charité, mais ce n'est pas en excitant l'humiliation et en irritant les personnes en faiblesse que l'on témoigne de Dieu. Il n'écrase pas le roseau froissé et n'éteient pas la mèche qui fume encore... [/quote]
Et il prononce le jugement de damnation : « Allez maudits, au feu éternel ».
Et par ailleurs, vous êtes prompt à me prêter de bien noir sentiments : volonté de puissance, esprit de domination, volonté d'écraser et d'humilier. Vos accusations calomnieuses me laissent de marbre. Sachez que je comprends fort bien votre méthode : Vous commencez par ânonner quelques contre-vérités théologiques stupides, puis vexé qu'on vous reprenne, vous embrayez sur le mode du pathos victimaire en accusant qui vous récuse des pires monstruosités. Libre à vous d'être ce que vous êtes, mais pour ma part, je n'accepterais jamais qu'on veuille substituer la niaiserie à l'intellectus fidei et le sentiment à la charité vraie : je prends trop la religion au sérieux pour cela. Les caricatures du catholicisme me dégouttent ; je refuse les compromissions avec l'esprit d'erreur. Je vous suis donc abominable.
[quote="DavidB"]vos propos sont enfermants, blessants et irritants. Cela prouve encore que vous ne vous souciez pas véritablement de votre prochain et de facto que vous n'avez pas l'esprit missionaire et surtout, si vous connaissez la théologie, vous ne savez vraiment pas faire la différence entre faire de la théologie et témoigner de l'Évangile.[/quote]
Je n'enferme personne ; je dis la vérité. Et c'est parce que j'ai l'esprit missionnaire que j'expose la doctrine théologique constitutive de l'intelligence de la foi. Et vous me calomniez. Et pour votre gouverne, témoigner de l'Évangile n'est pas prostituer les vérités de foi. Par exemple, dire à un hérétique formel que son péché le marque d'infamie et lui mérite l'Enfer n'est pas chercher à le piétiner, mais lui dire la vérité en l'alertant sur le danger qu'il encourt. Ceci porte un nom : la diaconie de la vérité. Et arrêtez votre petit couplet selon lequel vous, vous auriez conscience d'être pécheur, de sorte que vous, vous tourneriez vers la Miséricorde, tandis que moi, pauvre tarte, je serais inconscient de mes propres péchés. La seule différence de vous à moi est que je n'excipe pas de mes péchés pour refuser de dire au prochain que le péché mène à la damnation. Relisez Ezékiel !
[quote="DavidB"]L'être humain est une merveille à l'image de Dieu, de ce que l'humain est un être de parole.[/quote]
Et de toute parole sans fondement, il sera demandé compte au Jour du Jugement.
[quote="DavidB"]Le saviez-vous? Or, quand bien même en votre âme et conscience vous savez et êtes persuadés que ce que vous me faite s'appelle charité, si moi je vous dis que je le reçois comme du mépris, vous devriez, il me semble, prendre cela en considération. Et de même pour moi, lorsque vous me dites que vous avez fait W, moi, j'ai vu Y. Alors, de ce fait, pouvons-nous reconnaitre que nous ne sommes pas sur la même position sans nécessairement en exclure un ?[/quote]
Si votre question porte s'il est des dissentiments théologiques admissibles, la réponse est oui : l'histoire des différentes écoles théologiques catholiques l'atteste. S'il s'agit de dire que tout dissentiment théologique est admissible, la réponse est non. Et quand vous proférez des contre-vérités théologiques, [b][color=#000080]je ne dois pas craindre de vous effaroucher.[/color][/b]
[quote="DavidB"]Cela dit, je crois que le Christ a payé pas mal plus cher que vous pour mon salut, sa parole dépasse donc largement la votre, qui elle, la votre, m'écrase comme si je n'étais pas créé à l'image de Dieu, mais c'est en Lui que je mets mon espérance et non pas en vous, heureusement, sinon, à vous lire, le suicide resterait une solution acceptable, votre dépréciation ne sert que le mal, je vous assure, quel dommage. Votre miroir vous a-t-il dit ce matin combien vous êtes formidable?[/quote]
De sorte qu'après m'avoir taxé de volonté de puissance, d'esprit de domination, de volonté d'écraser et d'humilier, voilà maintenant que je serais désespérant jusqu'au suicide et serviteur des ténèbres. Qui méprise l'autre ? Quant à moi, ce n'est pas vous que je méprise, mais votre bétise, votre pathos, les imbécillités que vous présentez comme des évidences théologiques, et cette façon que vous avez de vous présenter comme victime, alors que vous êtes fautif, par vos enseignements mensongers.
[quote="DavidB"] Qui sera contre moi, si le Christ est pour moi? Rien ne peut me séparer de l'amour du Christ, c'est ce qui compte.[/quote]
Cessez là vos propos grandiloquents. Le péché sépare d'avec le Christ, et vous n'êtes pas S.Paul.
[quote="DavidB"]je continuerai d'espérer dans le Christ et de vous congédier pour votre approche anti-pastorale.[/quote]
Prenez quand même garde de ne pas confondre espérance et présomption.
[quote="DavidB"]Il me semble que le Christ n'a pas fouetté la femme adultère, il n'a pas fouetté Zaché, il n'a pas fouetté la samaritaine... [/quote]
ll a fouetté les marchands au Temple, et prononce le jugement de damnation des damnés.
[quote="DavidB"]Dieu, soit dit en passant, n'est pas qu'une idée dans les airs. C'est dommage, mais tout amour de Dieu passe par la pratique ET l'amour du prochain, les deux ne se sépare pas aussi bêtement que vous essayez de le faire croire.[/quote]
Je n'ai jamais cherché à le faire croire. J'ai même expressément dit le contraire : amour de Dieu et du prochain. Ce que j'ai dit, et je le maintiens, c'est que tout amour n'est pas un amour de charité. La charité est une vertu théologale. Ce qui signifie que[b] l'amour de charité - tout amour n'est pas charité - est un amour de Dieu et du prochain parce que Dieu est Souverainement aimable.[/b] La vertu théologale de charité a pour objet matériel premier "Dieu" ; pour objet matériel second "le prochain" ; pour objet formel "Dieu". L'objet matériel de l'acte ou de la vertu de charité, c'est ce qui est aimé ; l'objet formel, c'est la raison où le motif de cet amour de charité. La distinction de l'objet matériel est enseigné par Jésus : le premier commandement est d'aimer Dieu tel qu'il veut être aimé (ce qui inclut le respect des commandements) ; le second est d'aimer son prochain. Est-ce alors que tout amour du prochain est un amour de charité ? Non ! [b]L'amour du prochain n'est un acte de charité que pour autant que le prochain soit aimé par amour de Dieu, parce que Dieu est Dieu, Souverainement aimable.[/b] Et le plus grand amour pour le prochain, c'est vouloir qu'il atteigne lors sa fin dernière absolue, Dieu, dans la vision intuive, laquelle est source de la béatitude des voyants, au Paradis. Et comme l'hérésie et le schisme formels valent damnation, haïr l'hérésie et le schisme c'est tout à la fois aimer Dieu, l'Église et le prochain.
Allez donc relire S.Thomas, IIa IIae Q.25 a.1 réponse : « [b]La raison d’aimer le prochain, c’est Dieu ; car ce que nous devons aimer dans le prochain, c’est qu’il soit en Dieu.[/b] Il est donc manifeste que l’acte par lequel Dieu est aimé, et celui par lequel est aimé le prochain sont de même espèce. »
[quote="DavidB"]Selon Matthieu 25, qui est encore très très très très clair, ce qui sera jugé digne de Dieu ou non, c'est l'amour du prochain : "J'ai eu soif, vous m'avez donné à boire, j'ai eu faim, vous m'avez donné à manger... etc." [/quote]
Exactement !
[centrer]« Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ta force, de toute ton âme et de tout ton esprit, et ton prochain comme toi-même. »
Mt X 27
-
« [b]Jésus[/b] parcourait toutes les villes et les villages, [b]enseignant[/b] dans leurs synagogues, proclamant la Bonne Nouvelle du Royaume et guérissant toute maladie et toute langueur. À la vue des foules, il en eut pitié, car ces gens étaient las et prostrés comme des brebis qui n’ont pas de berger. Alors il dit à ses disciples : “La moisson est abondante, mais les ouvriers peu nombreux ; priez donc le Maître de la moisson d’y envoyer des ouvriers.”»
S.Matthieu, IX 35-36
-
« À qui te demande, donne »
S.Matthieu, V 42
-
« Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement. »
S.Matthieu, X 8
-
« L’eau éteint les flammes ; l’aumône remet les péchés. »
Si III 30
-
« L’aumône sauve de la mort, elle purifie de tout péché. »
Tb XII 9
-
« En vérité je vous le dis, quiconque donnera à boire rien qu’un verre d’eau fraîche à l’un de ces petits de ceux mes disciples ne perdra pas sa récompense. »
Mt X 42
-
« Gardez-vous de pratiquer votre justice devant les hommes, pour vous faire remarquer d’eux. Car alors vous n’aurez pas votre récompense du Père des cieux. Quand donc tu fais l’aumône, ne va pas le claironner devant toi ; ainsi font les hypocrites, dans les synagogues et dans les rues, afin d’être glorifiés par les hommes. En vérité je vous le dis, ils tiennent déjà leur récompense. Pour toi, quand tu fais l’aumône, que ta senestre ignore ce que fait ta dextre, afin que ton aumône soit secrète ; et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra. »
Mt VI 1-4
-
« L’aumône peut avoir un motif : – 1° Surnaturellement bon, donnant au prochain par amour de Dieu et du Christ. – 2° Naturellement bon, s’il s’agit de se communiquer ; en tant que la science est l’acte, perfection et forme de l’intelligence, et que tout acte est naturellement - à raison de son actualité même - puissance active ; bien entitatif tendant naturellement à être diffusif de soi, conformément à la sage métaphysique des choses. – 3° Peccamineux. »
Popeye
-
« Le motif pour donner l’aumône est de secourir qui en a besoin »
S.Thomas d’Aquin, IIa IIæ Q.32 a.1
-
« [b]Celui qui sait doit bien prendre garde à ne pas se taire[/b] ; celui qui est riche, de ne pas s’engourdir dans ses largesses miséricordieuses ; l’homme possédant un art utile à la direction de la vie doit s’efforcer d’en partager l’usage et le bienfait avec son prochain ; celui qui a l’oreille du riche doit craindre d’être puni, s’il enfoui son talent en n’intercédant pas pour les pauvres alors qu’il le peut. »
S.Grégoire le Grand, In Evang. I. 9
-
« [b]On subvient aux déficiences spirituelles par des actes spirituels de deux façons. D’abord en implorant le secours de Dieu, à quoi correspond la prière. Ensuite par l’octroi d’un secours humain, qui lui-même peut viser trois choses : un défaut de l’intelligence, auquel on remédie par l’enseignement s’il s’agit d’un défaut de l’intellect théorétique, et par le conseil s’il s’agit d’un défaut de l’intellect pratique … [/b]»
S.Thomas d’Aquin, IIa IIæ Q.32 a.2
-
« Il y a deux manières de comparer les aumônes. D’abord en les considérant de façon absolue. Sous ce rapport, l[b]es aumônes spirituelles l’emportent[/b] pour trois raisons : – 1° Parce que ce qui est donné a plus de valeur. Un don spirituel est en effet supérieur à un don corporel … – 2° En raison de ce à quoi on porte secours, l’esprit, qui est plus noble que le corps … – 3°En raison des actes par lesquels on vient en aide au prochain, … les actes corporels étant toujours marqués d’un caractère servile. On peut ensuite comparer d’une autre façon les deux sortes d’aumônes, et en tel cas particulier, montrer que l’aumône corporelle est préférable à la spirituelle. Ainsi mieux vaut nourrir qu’instruire celui qui meurt de faim, comme le remarque Aristote : “L’indigent a d’avantage besoin de s’enrichir que de philosopher, bien qu’absolument parlant philosopher soit meilleur.” »
S.Thomas d’Aquin, IIa IIæ Q.32 a.3[/centrer]
[quote="DavidB"]Vous trouvez vos propos désaltérant et nourissant, guérissant et libérateur pour quelqu'un d'autre que vous-mêmes popeye?[/quote]
Oui ! Pour tous ceux qui ont soif de vérité ; pour tous ceux qui cherchent l'intelligence de la foi ; pour tous ceux qui refusent les caricatures frelatées du catholicisme.
[quote="DavidB"]Que j'aie été naïf sur la volonté de puissance est une chose, qui oui, peut mériter une réponse franche, mais que je ne vois pas plus la charité dans vos propos reste encore vrai et tout ce que vous me pousser à faire c'est de m'enfermer dans le silence, dans mon ignorance, de ne pas poser de question, de ne pas chercher, serait-ce de la façon que vous, vous considérez la plus insignifiante et à côté de la plaque, à bâtir moi aussi, la cité de Dieu, vous ne me l'accordez même pas, vous me tombez dessus à bras raccourcis pour m'écraser et vous croyez que ça va me faire "prendre mon trou" peut-être? Mais c'est dommage, vous ne m'appartenez pas et moi non plus je ne vous appartient pas, quelle autorité vous accorderai-je donc de m'abaisser ainsi? Vous me trouvez à côté de la plaque et vous vous permettez de le dire haut et fort, vous vous complaisez à démolir tous ceux qui osent vous confronter et vous vous en croyez juste. Félicitation pour vous. [/quote]
Vous ne posez pas de questions ; vous pérorez. En vérité, vous enseignez sans savoir, vous répandant en affirmations fausses, attentatoires à la doctrine catholique, comme ce sera manifeste quand sera publié mon post répondant au votre sur le fil Catholicisme / Protestantisme. Et quand vous n'êtes pas à enseigner vos inepties, vous êtes là à pleurer sur vous, de long en large de vos messages, que snif, ouin, vous avez bobo au nombril, parce que l'affreux Popeye vous a dit la vérité en face. Et bien évidemment, pour vous, si j'interviens, c'est pour vous dominer, ou pour vous démolir, ou pour vous réduire au silence, l'explication ultime de mes propos étant l'esprit satanique qui, à vous en croire, m'habite.
Sachez donc que je ne cherche ni à vous bâilloner ni à vous humilier mais seulement à vous instruire ; ne me sentant pourtant pas obligé, pour ce faire, de vous chanter des berceuses en vous pommadant le narcisse susceptible. Si vous dites des [b][color=#000080]inepties[/color][/b], je vous le dis tout net, sans m'encombrer d'une susceptibilité mal placée. Il est dommage que vous ne l'ayez pas compris. Il est sans doute plus rassurant pour votre ego de me peinturlurer en monstre cannibale que d'avoir admettre le ridicule de vos péroraisons. Alors d'accord, si ça peut vous rassurer : je suis le grand méchant loup.